Catherine Darfay écrit aujourd’hui[1] « Dans nos archives » : en 2006, « Sud Ouest » s’est penché sur l’origine — pas toujours scientifique ! — d’un mot qui désigne un objet bien de chez nous. J’en vois qui tordent déjà le nez, redoutant les dérapages vers des jeux de mots incontrôlés. Or, malgré les apparences, la pinasse a des origines parfaitement nobles. S’il désigne aujourd’hui une embarcation en bois typique du bassin d’Arcachon, le terme était autrefois bien plus international, les Anglais disant « pince » pour des caravelles tandis que les vikings pêchaient la baleine à bord de « pinazas», que les Espagnols se servaient du même mot « pinaza » pour leurs barques en pin et que les Bretons appelaient parfois « pinasses » leurs chalutier. Tout cela fait un peu bataille navale, on vous l’accorde, surtout avec une baleine échouée au milieu des bancs d’huîtres en guise de dégâts collatéraux, mais les bateaux sont ainsi faits qu’ils n’ont pas de frontières, sinon ils resteraient dans les baignoires. Quant à l’étymologie du mot, elle est un peu tempétueuse aussi, les uns la faisant remonter au brave pin dont sont faites les pinasses quand d’autres préfèrent la « pinax » (planche) latine et que les plus audacieux, ou les plus lettrés, se souviennent qu’en grec « naus » désigne un navire, encore qu’il ne soit aucunement prouvé qu’Ulysse ait fait un crochet par Arcachon durant son Odyssée. Toujours est-il que, par un de ces renversements dont l’histoire est friande et qui valent toujours mieux qu’un démâtage, les pinasses utilisées par les ostréiculteurs et les pêcheurs sont devenues des embarcations de plaisance fort prisées pourvu qu’elles restent à voiles ou à rames plutôt qu’à moteur. II est désormais rare qu’elles embarquent des baleines.
Les recherches archéologiques attestent de la présence de communautés humaines vivant de la pêche dans la baie de Saint-Jean-de-Luz dès la préhistoire. Des harpons en os et en bois de rennes découverts dans la grotte de Lumentxa à Lekeitio témoignent de la pratique de la pêche à la baleine. D’autre part, sceaux et armoiries des villes de la côte basque (Biarritz, Guéthary, Hendaye, Fontarabie, Getaria, Motriko, Bermeo…) nous montrent de frêles embarcations poursuivant le monstre marin, harponné par un gaillard placé à la proue.
Les vikings dont la présence est attestée sur la côte Basque entre 844 et 1023 enseignèrent aux Basques leurs techniques de pêche et de construction navale. C’est à cette époque que se développe la Pinaza, barque baleinière de 8 à 10 m de long. Légère et maniable, cette petite embarcation, dont l’équipage est composé de 10 rameurs plus un pilote, permet de se déplacer rapidement.
La pinasse est devenue une embarcation typique du bassin d’Arcachon et du littoral gascon : longue, étroite, à l’avant très relevée, elle est traditionnellement en bois de pin des Landes et à fond plat. Au début, elle fut conçue pour être mue aux avirons. Une petite voile au tiers, le belot (prononcer « belotte ») pouvait être gréée pour soulager les efforts de l’équipage. Avec l’évolution des techniques et des usages, ses flancs se sont élargis pour accueillir un moteur, et les matériaux composites remplacent parfois le pin. Marchant à la voile ou au moteur, elle a retrouvé aujourd’hui une grande popularité. Les pinasses ne sont plus utilisées aujourd’hui pour la pêche ou l’ostréiculture, mais pour la promenade, la plaisance et les régates.
Bien que l’usage des pinasses sur le Bassin d’Arcachon soit très ancien, il n’existe pas de document écrit mentionnant formellement ces embarcations avant la baillette de 1535 mentionnant « la construction ou réparation de leurs barques, bateaux, chaloupes et pinasses » , et une allusion dans des documents de 1553 et 1556. Il s’agit des minutiers d’un notaire de La Teste de Buch, Arnaud de Laville, faisant allusion à des transactions de pinasses. En 1604, il est écrit dans le texte des transactions entre Jean-Louis d’Epernon, Captal de Buch, et les usagers de la Forêt Usagère: « …il a été arrêté qu’étant sur la mer, leurs avirons, mâts, venant à se rompre, ils pourront prendre sans avoir permission du bois pour faire avirons, mâts, ganchots et tostets de pinasses et bateaux (…) Bien pourront les dits affêvats vendre leurs pinasses […] sans en abuser […] ni autrement couper ni dégrader le dit bois ».
Les grandes qualités de ce bateau basco-landais sont sa légèreté et sa vitesse ; l’avant et la poupe son pointus ; la proue, bien défendue pour s’élever à la lame, est plus large et plus élevée que l’arrière, qui, très fin et relativement bas, aspire la lame sans effort et la laisse passer.
Il a du reste son histoire et sa part de gloire. L’amiral Jurien de la Gravière, membre de l’Académie française, en parle avec autorité d’un marin dans sa très intéressante relation du siège de la Rochelle par Louis XIII et le cardinal de Richelieu.
Nous sommes en juin 1627 : l’île de Ré est investie par l’armée et la flotte anglaise, venue au secours des Rochelais ; Saint-Martin, assiégé, est en proie à la famine ; il est de la plus grande urgence de faire parvenir au brave (maréchal) Toiras, qui y commande, les approvisionnements de toutes sortes rassemblés par ordre du cardinal aux Sables-d’Olonne et dans tous les ports et criques de la côte d’Aunis et de Poitou jusqu’à Chef-de-Baie ; mais les Anglais veillent ; leurs embarcations armées parcourent nuit et jours les approches de l’île.
« Richelieu eut alors une inspiration de génie ; il se souvint d’avoir entendu vanter par un gentilhomme qui avait fait jadis le voyage d’Espagne, les vaisseaux de Bayonne et de Saint-Jean-de-Luz, ces vaisseaux, connus sous le nom de Pinasse, étaient, au dire du gentilhomme, aussi adroits à la voile qu’à la rame ; on le employait à la pêche et au trafic d’Espagne ; ils soutenaient merveilleusement les grandes tempêtes de ces mer orageuses. » Voilà bien des navires qui pourraient passer sans encombre de la terre ferme à l’île de Ré, sans compter que les Basques étaient, à juste titre, tenus pour les premiers rameurs du monde. De la pensée à l’exécution, le cardinal mettait généralement peu d’intervalle ; le 29 juillet, il expédie en poste à Bayonne le sieur Saubé, commissaire de la marine, avec une lettre adressée au comte de Grammont, gouverneur de cette ville. « Faites armer et équiper avec de bons matelots (écrit-il au gouverneur) quinze pinasses ; choisissez pour les commander qui bon vous semblera, et faites-les partir dans le plus bref délai possible pour les Sables-d’Olonne. » Le comte de Grammont apporte à seconder les vues du cardinal un zèle extraordinaire. Les avances nécessaires, il les fait à son compte. Les quinze pinasses sont en quelques jours prêtes à prendre la mer. On a mis à bord de chacune d’elles vingt matelots d’élite, bien armés de piques et de mousquets. Pour donner le signal du départ, le comte de Grammont n’attend plus qu’un vent favorable. Inutile d’ajouter que les pinasses rendirent de grands services et parvinrent en partie à la citadelle de Saint-Martin-de-Ré et au port de La Prée. On connaît le reste.
En 1708, Claude Masse évoque dans le mémoire qui accompagne sa carte du Bassin d’Arcachon des petits bateaux « que les habitants appellent pinasses, qui ont 15 à 16 pieds de long sur 4 à 5 de large ». On distingue la bordée à clin enveloppant l’étrave et l’étambot. Il faut attendre 1727 pour voir arriver en Pays de Buch François Le Masson du Parc, venant de l’amirauté de Bayonne, commissaire ordinaire de la Marine, Inspecteur Général des Pêches du poisson de mer. Il s’intéresse aux différentes pêches qui se pratiquent sur le littoral et il observe, note et décrit les techniques de l’époque. Il rencontre des pinasses sur le littoral des Landes de Gascogne à Saint-Girons, Mimizan et sur le Bassin d’Arcachon. Il commence son paragraphe de description des pinasses de la sorte: « les pinasses qui servent à faire la pesche dans la baye d’Arcasson sont faites de la forme d’une navette avec les bouts un peu relevés, une pinasse a vingt à vingt deux pieds de longueur de l’estrave à l’étambot ». Il précise que certaines pinasses possèdent un mât et une voile. Le Masson du Parc recense et décrit les différents usages de la pinasse qui sont au nombre de 13 :
– pêche au filet dans les chenaux (5 types)
– pêche à la sardine
– pêche à la drague des huîtres dans les chenaux
– pêche à la seine dans le Bassin et sur la côte
– pêche au palet et au palicot
– pêche à la foëne
– pêche des oiseaux marins
– pêche des crevettes
– ramassage des huîtres et autres coquillages
Deux types de pinasses sont décrites : une petite de 6,50 mètres montée par deux hommes et une grande de plus de 7 mètres montée par 6 hommes, à l’aviron et sous voile, comportant deux bordés de plus. Il dénombre au total 204 pinasses. Bien que l’administration interdise aux pinasses de sortir du Bassin d’Arcachon, les grandes pinasses font concurrences aux chaloupes de pêche et sortent en pleine mer pour pêcher.
Le recensement exact des embarcations sera possible à partir du début du XIXe siècle, grâce à la mise en place des Arrondissements et des quartiers maritimes, et l’enregistrement systématique des pinasses sur le Registre des Matricules des Bâtiments du Quartier. Ainsi, le Quartier de l’Inscription Maritime de La Teste de Buch couvre un territoire allant de Lacanau à Mimizan.
Il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour avoir de véritables descriptions de pinasses et des plans détaillés, avec Baudens en 1866 puis Georges Sahuqué en 1881 qui consacre un article dans la revue le Yacht. Les pinasses de cette époque possèdent désormais un gouvernail, ainsi qu’un mât mobile et inclinable longitudinalement et latéralement. Les bordages sont toujours assemblés à clin. C’est précisément à cette époque que les pinasses traditionnelles vont évoluer. Jusque-là, elles n’étaient que les outils des premiers pêcheurs du bassin, mais à présent, les usages vont se multiplier. En 1841, le chemin de fer arrive à La Teste, et avec lui les premiers touristes qui s’offriront des promenades payantes en pinasse…c’est l’arrivée du tourisme sur le Bassin d’Arcachon. Dans les années 1860, les premiers ostréiculteurs modernes utilisent eux aussi la pinasse.
C’était avant la guerre franco-allemande, en 1863 ou 1865, par un après-midi splendide de juillet et une brise molle à ressaut de fraîcheur, comme on en éprouve souvent au voisinage de la grande mer. Le baron Travot, capitaine d’artillerie, fils du général pacificateur de Vendée, était en villégiature à Arcachon ; il embarqua avec une nombreuse et élégante compagnie de dames dans une pinasse pour faire une promenade sur le bassin. En fidèle du yachting, il saisit la barre, le marin poussa, sauta dans la barque et prit place à l’avant ; on partit. Tout alla bien à d’abord ; la pinasse glissait sur miroir du bassin, à deux cents mètres environ du bord de la plage, à l’abri des pins du littoral, lorsque tout à coup, en arrivant en face du garde-feu formé par l’allée de la chapelle Notre-Dame, une risée subite surprit les promeneurs et coucha à demi l’embarcation, qui s’emplit à moitié ! Heureusement, la voile en forte toile fit l’effet d’une poche et tint la pinasse chavirée sur le côté, donnant ainsi le temps aux bateaux voisins d’accourir au secours des pauvres dames affolées, qui poussaient des cris de terreur, et de leur imprudent pilote, qui apprenait à ses dépens qu’il faut toujours tenir l’écoute à la main pour la filer au lieu de l’amarrer au cabillot. M. le baron Travot ignorait le dicton breton : « Qui veut vivre vieux marin doit saluer les grains et arrondir les pointes. » Ainsi finit cette partie de plaisir. La pinasse décrite ne possédait pas encore de dérive. L’apparition de la dérive sabre, sûrement empruntée au sharpie des ostréiculteurs de la côte Est des États-Unis, a bien changé la navigation du bateau…
Boubès, ancien administrateur du Quartier Maritime d’Arcachon établit en 1909 une classification des pinasses en fonction de leur longueur. Ces appellations sont encore d’usage localement :
Pinassotte L<7,5m
Pinasse ordinaire 7,5m<L<8m
Bâtarde 8m<L<9m
Pinasse de côte L>9m
La pinasse est munie d’une voile trapézoïdale dont le mat, placé à peu près au tiers de sa longueur sur l’avant, passe dans un banc mobile, qui permet de l’avancer ou de le reculer et même de l’incliner suivant le besoin. La toile peut se réduire au moyen d’une bande de ris et s’établir comme un foc par l’inclinaison de sa vergue, dans la circonstance dangereuse de tempête. La pinasse marche très bien au vent arrière et au largue, mais, en raison de son fond plat et de son faible tirant d’eau, ne peut naviguer au plus près du vent. Somme toute, excellente embarcation, par exemple très volage et difficile par suite à conduire à la voile ; il faut donc une certaine habitude et beaucoup de prudence à celui qui tient la barre et l’écoute de la voile. J’en a vu chavirer plus d’une.
Mais la motorisation intervenant au début du XXe siècle constitue le plus grand bouleversement dans la structure des pinasses. On est passé en quelques décennies d’une embarcation rustique sans clous, ni gouvernail, ni quille, construite à clin, chevillée de bois et propulsée par le vent ou à rames, à une embarcation motorisée avec quille, quilles d’angles, safran articulé ou non, élargie, ayant un bordage à feuillure et des râblures à l’étrave et l’étambot.
La motorisation intervient massivement après les années 1905 et 1906, d’abord pour les résidents les plus fortunés puis jusqu’en 1913 pour la presque totalité des pinasses de pêche d’Arcachon. En 1902, ce sont Albert Couach et Auguste Bert qui mettent au point la première pinasse à moteur : Libellule, mise à l’eau en 1903. Fonctionnant alors au pétrole lampant, on emploie le nom de pétroleuses pour ces pinasses dont la taille et la robustesse tendent à grandir de plus en plus pour accueillir les quelques 250 kg des premiers moteurs à combustion interne. Elles atteindront une douzaine de mètres pour certaines, embarqueront de huit à douze hommes, ainsi que trois à cinq doris pour la pêche à la sardine et seront partiellement pontées. Le succès des pinasses à moteur en particulier pour la pêche à la sardine ne se fait pas attendre. En effet, on compte 76 pinasses à moteur construites dans la seule année 1908. Les chantiers navals d’Arcachon, La Teste de Buch et Gujan-Mestras tournent à plein régime. La revue L’Avenir d’Arcachon cite alors les principaux chantiers : Barrière, Bert, Bonnin Frères, Bossuet, Boyé, Daney, Daycard, Dubourdieu, Fourton, Labouyrie, Mendozat, Monguillet, Mouliets, Pradère, les ateliers des Pêcheries de l’Océan, des Pêcheries de Gascogne,… La pétroleuse à hélice relevable devient pour des décennies l’outil de prédilection des ostréiculteurs du Pays de Buch. L’administration, et notamment la Marine Nationale, les Douanes et les Ponts et Chaussées s’intéressent également aux pinasses et en commandent régulièrement à divers chantiers navals.
Jusqu’à la fin du XXe siècle, la pinasse conserve son utilité pour les professionnels de la mer. Les ostréiculteurs utilisent principalement les pinasses à moteur jusque dans les années 1960 où elles sont supplantées par les bacs en bois ou en aluminium. Les pinasses sardinières parcourent la côte du Pays Basque aux Pertuis jusque dans les années 1930, où elles sont remplacées par des gros canots à moteur pratiquant également la pêche au thon au large et le chalutage côtier…la sardine à elle seule n’étant plus rentable.
La pêche à la senne (traïna) déjà décrite par Le Masson du Parc en 1727 subsiste jusqu’à la fin des années 1970. Cette technique se pratique en bord de mer. Il s’agit de prendre un banc de poisson au piège en joignant les deux extrémités d’un filet sur la plage. Les pinasses côtières disposent une senne pouvant faire jusqu’à 280 m de longueur en arc de cercle à proximité de la côte ; tirée depuis la terre, elle prend au piège les poissons.
La pêche au palet, pratiquée par les Paliqueys, subsiste à peine de nos jours, où elle n’est plus pratiquée que par une seule famille. Cette pratique est une des plus anciennes du bassin, qui consiste à arrêter les poissons qui ont suivi le cours de la marée montante, lorsqu’ils suivent la marée descendante pour regagner l’océan. On utilise des filets tendus sur des piquets de pin (les paous) plantés dans le sédiment. Les filets forment une enceinte où plusieurs pièges (les biscardes) retiennent le poisson. Le filet est posé à marée basse sur le sol, et levé une fois la marée haute.
Les pétroleuses tirent des dragues à coquille et des petits chaluts, avant que cette pratique ne soit interdite à la fin du XXe siècle.
La pêche à la jagude (au filet fixe ou dérivant) est toujours pratiquée de nos jours, mais les plates à moteur ont remplacé les pinassottes.
La pêche au flambeau (pêche au feu) était pratiquée lors des nuits obscures des périodes de nouvelle lune ou par temps couvert, mais surtout sans vent. Le halhas (sorte de gril) est fixé sur la poupe de la pinasse. Les pêcheurs allument le feu grâce à des pignes et des galips avant de l’alimenter avec du bois de pin résiné (riche en résine et très dense). L’homme aux avirons progresse doucement, tandis que le pêcheur guette à proximité de l’embarcation. Il transperce le poisson grâce à une foëne. Le brasier sera remplacé par des brûleurs après la première guerre mondiale, puis par des lampes branchées sur batteries. La pêche au flambeau est aujourd’hui interdite.
Avec l’arrivée du chemin de fer en 1841, les premiers touristes se sont déversés sur les côtes du Pays de Buch. La promenade payante en pinasse devient une véritable activité pour les marins. Les touristes sont promenés de La Teste de Buch vers Arcachon, puis le long des plages et vers les parcs à huîtres. La concurrence des « bateliers » se fait sentir à partir des années 1950 et les bateaux de promenades sont souvent des embarcations modernes. De nos jours, certaines pinasses sont disponibles en location à la journée ou la demi-journée. Les petites pinasses vont devenir des embarcations de plaisance au cours du XXe siècle. Ces pinasses sont équipées de tout le confort moderne et représentent la plupart des pinasses que nous rencontrons de nos jours sur les ports du Bassin d’Arcachon. Bien souvent en matériaux composites, les pinasses modernes sont de moins en moins construites en bois de pin, mais elles conservent néanmoins leur silhouette caractéristique.
Les jours de fête les pêcheurs et les ostréiculteurs organisaient des régates, moments où la surface de voilure pouvait approcher les 30 m². Au début des années soixante ces régates disparurent et il faudra attendre le début des années quatre-vingt pour revoir, grâce à Hubert Charpentier et à l’Amicale des Pinasseyres, évoluer, sous voile, la « Reine du Bassin ».
Vieux souvenirs – Comment on allait à Langon de 1837 à 1841, la pinasse de La-Teste-de-Buch, Gustave Labat 1824-1917, 1912.
Le siège de La Rochelle : les origines de la marine française et la tactique naturelle, vice-amiral Edmond Jurien de La Gravière (1812-1892), 1891.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6549322x/f192.image.r=saub%C3%A9%20commissaire%20bayonne
http://www.pinasse-compagnie.fr/histoire_pinasse.pdf
https://voiles-d-antan.pagesperso-orange.fr/photos/pinasse_voiles/thumb.html
[1] – Sud Ouest du 8 août 2020.
Voir aussi le site PINASSES de Franck Albert http://visuel.free.fr/historique.htm