1901 – Forêt usagère, Durègne ; Excursion à Cazau ; Essai de toponymie

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Carte de Durègne

De Soulac à Biarritz, la côte est, comme on sait, bordée par d’épais massifs de dunes. De patientes études poursuivies sur le terrain ont conduit M. E. Durègne à reconnaître dans cet ensemble deux formations d’âge différent des dunes anciennes, que notre confrère qualifie de primaires, et des dunes modernes.

Les dunes primaires dateraient du début du Pléistocène et auraient été constituées par des matériaux provenant de l’érosion du plateau landais, qu’a facilitée un affaissement subséquent. Ces formations sont les témoins d’un cordon littoral s’étendant sans interruption le long de l’océan qui, pendant cet épisode, se trouvait beaucoup plus loin vers l’ouest qu’aujourd’hui.

Les dunes modernes sont les appareils du cordon littoral actuel, qui étaient mobiles à la fin du XVIIIe siècle et qui ont été fixés par Brémontier et par ses successeurs. Elles dérivent également de l’érosion du plateau landais, et, en même temps, de l’érosion éolienne aux dépens de celles des dunes primaires qui avaient été déboisées à cette époque, comme nous l’indiquerons plus loin.

La toponymie locale reconnaît, d’ailleurs, cette distinction. Aux dunes modernes, les indigènes donnent le nom de « Semis », et aux dunes anciennes celui très caractéristique de « Montagnes ».

De Soulac à l’Adour, M. E. Durègne a reconnu l’existence de six groupes de dunes primaires. Ce sont la « montagne » de Lacanau, la « petite montagne » d’Arcachon, la « grande montagne » de la Teste-de-Buch, la « montagne » de Biscarrosse, entre les lacs de Cazaux et de Parentis, la « montagne » de Saint-Girons en Marensin, enfin les dunes situées entre l’étang de Léon et celui d’Orx, à quelques kilomètres au nord de l’Adour.

Depuis dix-sept ans M. Durègne s’est appliqué à l’étude de la « grande montagne » de la Teste de Buch. Cette patiente exploration a conduit notre confrère à dégager les caractéristiques de ce massif, lesquels peuvent être étendus à toutes les dunes primaires du littoral landais.

En premier lieu, les dunes primaires se distinguent des dunes modernes par la date de leur boisement. Tandis que les secondes, les « Semis », n’ont été boisées qu’après la fin du XVIIIe siècle, la « grande montagne » de la Teste de Buch, et toutes les autres « montagnes » landaises étaient couvertes de forêts depuis une époque très reculée.

Des cartes marines et des « Flambeaux de la mer » du XVIIe siècle, mentionnent la forêt de la Teste de Buch, et, les documents historiques permettent d’établir son existence jusqu’au XIe siècle. La découverte, aux environs de la Teste, de fours à résine, dont la date a été fournie par des médailles romaines, prouve qu’aux premiers siècles de notre ère, cette région était boisée ; il est donc permis de penser avec M. Durègne que l’existence de ces forêts remonte aux temps préhistoriques. Les « montagnes » éparses aujourd’hui le long de la côte landaise ne sont que les derniers témoins d’un massif boisé continu qui bordait primitivement la mer. Pour certaines régions, on possède même les noms des forêts intermédiaires, aujourd’hui disparues. Cette dévastation accomplie, suivant toute vraisemblance, lors des nombreuses invasions qui ont dévasté l’Aquitaine, a déterminé la formation des dunes modernes.

D’autre part, conséquence naturelle de l’ancienneté de leur boisement, les dunes primaires se différencient des dunes modernes par les espèces végétales qui les peuplent. Alors que les « Semis » ne renferment que le pin maritime, les « montagnes » contiennent, à côté de ce conifère qui demeure toujours dominant, toutes les espèces et toutes les variétés du chêne, des arbrisseaux tels que le houx, l’arbousier, l’épine noire, l’épine blanche, le ciste ; enfin la grande fougère aigle (Pteris aquilina), inconnue dans le « Semis », y tapisse absolument le sol.

Les dunes primaires se distinguent, en outre, des dunes modernes par les formes topographiques qu’elles affectent. Cette dernière constatation est le résultat des levés topographiques que M. Durègne a été conduit à entreprendre. En parcourant la « grande montagne » de la Teste-de-Buch, ce distingué naturaliste reconnut que la représentation qu’en donne la carte au 80 000e est complètement inexacte, si bien qu’avec ce document, il est impossible de se guider à travers cette forêt accidentée. Le délai très court imparti aux officiers topographes pour le levé de surfaces considérables n’ayant sans doute pas permis de relever avec soin le fouillis de mamelons que forme la « grande montagne », cette étendue boisée a été figurée par un gribouillage de pitons isolés et de crêtes qui ne représente nullement les formes réelles de ce terrain.

Cet état de choses a décidé M. Durègne à exécuter une carte au 20 000e de la forêt de la Teste. Ce document montre que les dunes anciennes sont, non point parallèles, mais perpendiculaires au rivage actuel, et affectent, en général, une orientation formant un angle de 30° avec le méridien. Elles « se composent d’éléments courbes, convexes, se soudant les uns aux autres comme les festons d’une broderie ». Plus on s’éloigne de la mer, plus les éléments paraboliques tendent à devenir rectilignes et à prendre une orientation ouest-est. Cette orientation, l’égalité des deux pentes de chaque dune, enfin l’accumulation que l’on observe à l’extrémité orientale de chaque appareil, indiquent que dans leur dernier stade de mobilité ces amas de sable ont cheminé parallèlement au vent.

Les dunes modernes sont, au contraire, parallèles au rivage et affectent la forme classique, c’est-à-dire forment un croissant dont la convexité est tournée du côté du vent et qui se déplace normalement à la direction de la brise dominante. Une étude toute récente consacrée par M. Durègne à la « grande montagne » de la Teste-de-Buch apporte une intéressante contribution à la géographie humaine de cette région par une description précise des habitations des résiniers et de leur primitif mobilier. Comme les indigènes des parties les plus reculées de la forêt de la Russie septentrionale, ceux de la « montagne » de la Teste de Buch remplacent la vaisselle par des récipients en bois.

La partie la plus curieuse de ce mémoire est relative au régime de la propriété de cette forêt. Ce groupe de dunes boisées, d’une surface de 4 000 hectares environ, appartient à pas moins de 90 propriétaires. Mais le droit dont ils sont investis est à coup sûr le plus singulier qui existe. Ces propriétaires ne possèdent, en effet, que le sol et la résine produite par les pins, et ne peuvent abattre les vieux arbres, ni même prendre le bois mort ou les troncs renversés par les tempêtes. Seuls les usagers ont ce droit, et, seuls ils peuvent prendre dans la forêt le bois nécessaire à leurs besoins, bois vif pour la construction de leurs maisons et de leurs embarcations ; bois mort pour leur chauffage ; et pareil droit les propriétaires ne l’ont que s’ils sont eux-mêmes usagers. Ce privilège exclusif résulte d’une charte octroyée en 1468 par le « captal » de Buch aux habitants, et, sans aucune modification, a été transmis à travers les âges à tous les habitants des deux communes de la Teste-Cazaux et de Gujan-Mestras qui, au dernier recensement, n’étaient pas moins de 11 153. Pour empêcher la dévastation de la forêt, des syndics ont la mission de contrôler la légitimité des besoins invoqués par les usagers et de leur désigner les cantons dans lesquels ils doivent abattre les arbres. Comme le cas se produit presque toujours, les anciens textes concernant le droit d’usage dans la forêt de la Teste ne règlent pas tous les cas ; de là, de fréquentes contestations, voire même de véritables soulèvements de la population, où force ne reste pas toujours à la loi, comme cela arriva en 1898.

Charles Rabot

La Géographie : bulletin de la Société de géographie,  publié par le baron Étienne Hulot, (1857-1918) & Charles Rabot (1856-1944), Éditeurs scientifiques, juillet 1905

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k37750r/f334.item.r=%22for%C3%AAt%20de%20la%20teste%20de%20buch%22#

Cazau (auberges) est un village dépendant de la commune de la Teste et situé à l’extrémité septentrionale du lac qui porte son nom : divers chemins y conduisent ; M. Jean Lacou les indique ainsi (à cheval) :

1° – Par la Teste, les rizières, la forge et la féculerie, 1 h. min.

De la Teste aux rizières, la distance est de 45 min. Pour aller aux rizières, on suit le chemin vicinal de Coutoum, jusqu’au canal que l’on traverse, car les rizières sont sur la rive est du canal.

C’est en 1848 que M. Ferry introduit dans les landes la culture du riz. Vers la fin de 1850, 70 hectares sont cultivés. Le conseil d’hygiène chargé de visiter ces cultures déclare que, vu leur éloignement de tout centre de population, la nature sablonneuse du sol, l’écoulement facile et rapide des eaux, elles ne peuvent offrir aucune crainte sérieuse pour la santé publique. Ces conclusions soulèvent depuis d’assez vives protestations.

On compte 15 min. des rizières à la forge et à la féculerie ou moulin à riz, et 50 min. du moulin à riz à Cazau. Cette excursion ne présente aucun bien vif intérêt !

2° – Par le garde-feu n° 1, le Truc de la Truque et la forêt, 2 h. 50 min.

Le Truc de la Truque, la plus haute dune boisée de l’ancien captalat de Buch (à l’époque, la dune du Pilat n’existait pas, et le Truc de la Truque servait d’amer), se trouve à une distance à peu près égale d’Arcachon et de la Teste (1 h. 15 min. et 1 h. 20 min.).

On s’y rend d’Arcachon par le garde-feu n° 1, de la, Teste, soit par le chemin de la Seoube, soit par celui de la forêt et de la lande qui mène directement à Cazau.

On peut monter à cheval jusqu’au sommet, d’où l’on découvre une vue étendue sur la forêt de la Teste, la plaine et une partie du lac de Cazau, et le bassin d’Arcachon.

Du Truc de la Truque à Cazau, 1 h. à cheval suffit, si l’on prend la lande ou le chemin du canal ; mais il faut 1 h. 30 min. si l’on passe par la forêt de la Teste, où l’on trouve successivement les cabanes de résiniers connues sous les noms de Natus, le Courneau et Batcoude.

Cazau n’a absolument rien d’intéressant. Pour bien voir son lac, on doit monter sur la dune voisine, que couronnait autrefois une église entièrement détruite. Ce lac ou étang, appelé aussi étang de Sanguinet, a une superficie de 40 000 hectares, une profondeur de 50 mètres environ ; son élévation au-dessus du niveau de la mer est de 25 mètres ; ses eaux se partagent entre le département de la Gironde et celui des Landes. Au N., il se déverse dans le bassin d’Arcachon ; au S., il a son écoulement dans l’étang de Biscarosse, qui communique avec la mer par les étangs de Parentis et d’Aureilhan. « On y a reconnu, dit Jouannet, les traces d’un ancien chenal très-profond qui aboutissait probablement à la mer ; on indique même l’endroit par où il arrivait à l’Océan, et l’on ne fait pas remonter à plus de cinq siècles l’époque où l’embouchure, située près de la pointe de Maubruc, finit par disparaître, entièrement ensevelie sous les sables. Une fois la communication interceptée, les eaux des Landes, continuant d’obéir à la pente du sol, s’accumulèrent et s’étendirent au pied des dunes, d’où elles se frayèrent en partie un chemin jusqu’au bassin d’Arcachon. Ce canal naturel, qui a plus d’un myriamètre, porte le nom de craste (de Nezer), nom commun à tous les fossés d’écoulement pratiqués dans les Landes par l’art ou par la nature. Du reste, on prétend que des sources alimentent l’étang de Cazau. »

Voici comment M. Henry Maret décrit cet étang :

« J’ai entendu dire à un voyageur qu’il ne connaissait pas d’aspect plus ravissant que l’entrée du lac de Cazau. Il faut ici faire part de l’exagération. Cazau n’en reste pas moins, sinon le plus beau, au moins un des plus beaux sites de la France.

Comme une belle femme gagne au voisinage d’une vieille, comme les Pyrénées gagnent au voisinage des Landes, ainsi ce lac, entouré d’arbres et de bosquets, jeté là, au milieu du désert, doit enivrer l’œil qu’il surprend. Ce printemps dans cet hiver est d un splendide effet.

Il a sa plage comme une mer. Une grande étendue de sable sépare la végétation des Landes de sa végétation à lui. C’est toute une contrée, c’est tout un climat que vous franchissez en quelques pas. Cependant ses bords vous restent dérobés…. Tout à coup, une échappée vous le découvre tout entier. Alors vous vous arrêtez presque ébloui. Cette vaste plaine d’eau perpétuellement argentée se déroule gracieusement sous vos regards. Point de bruit…. un remous presque silencieux…. des rides qui ont des sourires. Le lac de Cazau, bien que très probablement laissé par l’Océan en des temps inconnus, a l’eau douce et pure des fontaines. On y éprouve ce que j’appellerai la fascination du bain. Rien ne tente comme de se glisser dans cette limpidité…. la pente est insensible…. On dirait d’un réservoir préparé par de Dieu pour le seul agrément de l’homme.

Il serait imprudent de se fier à ce réservoir. Le centre cache d’immenses profondeurs et de terribles colères. Mais on n’y peut songer. Tout ce qui vous entoure est aimable…. une foule d’anfractuosités, de promontoires, de côtes sinueuses, se plient et se replient, s’enfoncent, se cachent, paraissent, disparaissent, et les forêts qui les recouvrent semblent former une ronde de nymphes autour d’une déesse mythologique. Au fond, à l’horizon, s’ouvre le goulet, qui donne passage au flot de Biscarosse ; que l’on s’asseye et qu’on rêve, bientôt, on sera la proie d’un véritable mirage… Dans cette nappe veloutée, qui s’avance toujours sans vous atteindre jamais, vous retrouverez bientôt cette magnétique séduction qui donne naissance à l’enchantement des sirènes. »

Cazau est à 1 h. 30 min. de Sanguinet.

C’est de l’ancien port de Maubruc, situé à 5 kil. environ au S.-0. de Cazau (45 min. à cheval), que l’on jouit de la vue la plus étendue sur le lac de Cazau. Du reste, la forêt de la Teste est très belle aux environs de Maubruc, et de Maubruc on peut revenir à Arcachon par les Broustics, les Déserts et le Pilat, ou par le garde-feu n° 1 (3 h. 30 min. à cheval).

3° On peut encore se rendre à Cazau par le garde-feu n° 1 et les cabanes de résiniers appelées Dulet, Bouygès, Guirantes, Grande Bouygès, Taillès, Villars et Betouret, 2 h. 45 min.

4° Par le Pilat et les cabanes Lagrave, Hous, Peyran, les Déserts, Clautès, Esperbeous, le Dessous, Traffort et Cap-du-Mont, 3 h. 15 min.

N.B. Ces deux dernières promenades ne doivent pas être entreprises sans une bonne carte ou sans un guide.

De Bordeaux à Bayonne, à Biarritz, à Arcachon, à Saint-Sébastien, à Mont-de-Marsan et à Pau : Itinéraire historique et descriptif, Adolphe Joanne (1813-1881), 1879

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9694970r/f196.item.r=foret%20teste%20de%20buch

Aiguillon En occitan, agulhon (« Aiguillon ») désigne une « hauteur pointue ». provient de l’agglutination du latin aculeus et du suffixe one qui signifie la « pointe ». Aiguille, nf, aiguillon nm : pointe de terre s’avançant dans la mer, les marais, ou les bois – Saintonge.
Angélicots (Les) Le nom qui apparaît sur le cadastre de 1849 semble plus français que gascon malgré le diminutif gasconnisé. Outre le rapport avec les anges (?), il peut aussi s’agir de plantes, c’est un figuier depuis le XVI° siècle, une anémone blanche au XVII°, une plante médicinale (mais qui ne pousse naturellement qu’en montagne) mais aussi le nom de la poire de Bordeaux propre aux compotes. R. Aufan /  Grande plante herbacée vivace qui affectionne les zones humides ; racine comestible au parfum de carotte. L’angélique des bois était autrefois considérée comme une plante magique ; la légende raconte que ce serait un ange qui aurait révélé à un moine les propriétés de sa racine pour soigner la peste d’où son nom commun « d’herbe des anges ».
Angéliques (Les) Le nom qui apparaît sur le cadastre de 1849 semble plus français que gascon malgré le diminutif gasconnisé. Outre le rapport avec les anges (?), il peut aussi s’agir de plantes, c’est un figuier depuis le XVI° siècle, une anémone blanche au XVII°, une plante médicinale (mais qui ne pousse naturellement qu’en montagne) mais aussi le nom de la poire de Bordeaux propre aux compotes. R. Aufan /  Grande plante herbacée vivace qui affectionne les zones humides ; racine comestible au parfum de carotte. L’angélique des bois était autrefois considérée comme une plante magique ; la légende raconte que ce serait un ange qui aurait révélé à un moine les propriétés de sa racine pour soigner la peste d’où son nom commun « d’herbe des anges ».
Arnaouchots Diminutif d’Arnaud
Arnaud (La grande cabane d’) et Braous Arnaud, Arnal, Arnau : Nom de personne d’origine germanique (arn = aigle + wald < waldan = gouverner).  ; prénom
Arnaud (La petite cabane d’) Arnaud, Arnal, Arnau : Nom de personne d’origine germanique (arn = aigle + wald < waldan = gouverner).  ; prénom
Arraoucs (Les) Ecrit en l’an 8 Laroux, puis Larrouaux en 1810 et Aux Raux en 1849, le mot signifie les roseaux. On le trouve appelée La Roze en 1672 avec la mention de 5 fours à goudron. La plus grande partie de la pièce, appartenant vers 1810 à Jougla, fut recouverte et prit le nom de Sabloney. Elle fut semée en 1830/31 et réclamée par son nouveau propriétaire Lalesque. Mais la dune de sable reprit ses droits vers 1860 recouvrant les nouvelles forêts. Seule subsiste la partie épargnée actuellement usagère. R. Aufan / La parcelle dite de Larraucs s’appelle actuellement les ARRAOUCS, en partie sous la dune du Pilat; c’est là que se trouve l’escalier d’accès. htba /Propriétaire Jean-Pierre Duphil
Arrouet (1863) Diminutif d’ « arrou », qui désigne dans l’Ouest un ruisseau d’arrosage, parfois un abreuvoir. / : ruisseau, aqueduc souterrain – Blois ; abreuvoir – Poitou ; herbe longue, ronde, très pointue et dure qui croît sur les hauteurs – Hautes-Pyrénées.    Pégorier / Arrous : Porté surtout dans les Pyrénées-Orientales (Mosset), le nom est d’origine gasconne, on le rencontre d’ailleurs aussi dans le Gers. C’est un surnom donné à celui qui a les cheveux roux ou blonds (gascon arros, occitan et catalan ros). Attention cependant, le nom peut aussi être porté par des Juifs d’Afrique du Nord. Dans ce cas, c’est une variante d’Arrouch (voir ce nom). geneanet
Avocats (Les) Métier
Baillon Patronyme : nom de famille derivant de bail, designant gouverneur, magistrat ancien nom de dignite employe comme sobriquet  ; Jean Baleste dit Baillon ; En 1822, 1/4 de la parcelle appartenait à un Baleste-Baillon. En gascon balhe-on = petite cuve
Baillons (Les), Baillon (Butte de) (ex Truc des hargues Aufan ?) Patronyme : nom de famille derivant de bail, designant gouverneur, magistrat ancien nom de dignite employe comme sobriquet  ; Jean Baleste dit Baillon ; En 1822, 1/4 de la parcelle appartenait à un Baleste-Baillon. En gascon balhe-on = petite cuve
Baquemorte-Daisson (Baquemorte-Deysson 1863) Vache morte. Daisson = Patronyme
Baquemorte-Dumur-Duvigneau (Baquemorte Dunan 1863) Vache morte. Dumur et Duvigneau = Patronyme
Baquemorte-Eymericq Vache morte / Eymeric est à l’origine le nom de Marie Eymeric, fille de Jean Eymeric et de Jeanne Baleste Dubrocq, qui, en 1742, épousa Pierre Taffard de la Ruade issu d’une famille dont les autres membres possèdent aussi Eyrac, Dubroc, La Règue Blanque et le Moing
Baqueyras vaquèir = vacher : suffixe « as » péjoratif = Mauvais vacher ; mal orthographiée « baqueyris » en 1849 R. Aufan /Vacqueyras  = toponyme liée à vaquiere (vacca-aria), lieu où viennent paître et ruminer les vaches, avec l’ajout d’un suffixe -acium. Wikipedia
Baren de Goulugne Baren = Sol d’un marais asséché ; Goule = gourcq : trou d’eau sans fond vaseux ; trou creusé par le courant
Baron-Capet Baron (surnom souvent employé ainsi en 1604) et capet qui peut se rattacher à chapeau (capét). Les terrains forestiers qui s’étendaient au sud  de La Teste, entre le bourg et la grande forêt,  sur les dunes et lettes de Notre Dame des Monts, La Séougue, Baqueyras, Le Sauous et Baron Capet étaient d’anciens semis de l’Etat vendus aux enchères le 5 août 1863 à Hyppolyte Gorostarzu, de Saint Vincent de Tyrosse, associé à deux autres landais Eugène Neurisse, négociant à Castets et Camille Darrigan de Dax. La famille Gorostarzu en était encore propriétaire entre les deux guerres et une partie de ces forêts fut rachetée par M.Jean Larrieu et sa sœur. R. Aufan
Barons De l’armure d’un chevalier retrouvée à l’endroit d’un cimetière du XIII° s. /vers 1878, le Docteur Lalesque  découvrit, dans la lette dite du Grand Baron, les traces de tombes médiévales (XIIIe siècle) et d’un « bâtiment » qu’il estima être celui d’une chapelle, le lieu a été considéré comme  l’emplacement du premier « village » testerin. R. Aufan
Basmounéous Bas = Sud; Mounéous = Mont Haut ; Basmounéous est située au nord de la piste 214./ En 2008, le Syndic des propriétaires, ayant constaté la disparition de pins vifs sur la parcelle de Basmounéous alors que, seul titulaire du marquage des bois à abattre, il n’avait pas marqué de bois à cet endroit, a déposé plainte contre X auprès de la Gendarmerie. https://www.foret-usagere.fr

Le Syndic des propriétaires est chargé de faire respecter les règles régissant les prélèvements de bois en forêt usagère de La Teste de Buch.

Batbedouch, Bat-Bedouch Bedouch = Serpe à long manche pour couper les fougères
Batbéou Béou = Boeuf
Batlongue Longue vallée Propriété des Verthamon, elle fut vendue comme bien national à Pierre Cravey. Elle était affermée à Jean Dubos et à Labeyrie et il y avait aussi des ruches.
Batlongue fut aussi un nom, celui de Jean Daissans Batlongue dit Cadichon qui était boucher en 1812 ou d’un autre Jean Dessan Batlongue dit Fier.
Batsecrete ou Batsegrète vallée secrète ; On retrouve aussi cette « vallée secrète » sous le nom de « bat segret » en 1672 où un Jean Dubourg y exploite un four à goudron qui produit 12 barils. Jean Hameau l’écrit batsecrette. Dans la parcelle se trouvent deux lieux dits : le chay de hourmen (du froment) et la bat dous lays (des deux amis). R. Aufan
Bequet-Daney Bequet = Petit bec /Prononcer (lou) Béquétt. Gasconha / Béquet est un toponyme assez répandu dans le Calvados, où il désigne un petit ruisseau (germanique baki, ancien scandinave bekk)./ Bec et suffixe diminutif et/ouu germanique baki = petit ruisseau. Nom de personne dès le XIVe s. http://www.denisjeanson.fr / La pièce du « petit bec » qui s’avance dans la lande, est partagée au XIX° entre deux familles et donne naissance à deux parcelles Bequet Daney (un Arnaud Daney en était déjà propriétaire en 1604), au nord ; Un four à poix y fonctionnait dans la première au XVIII° siècle ; et Bequey Gontard au sud ; celle-ci est, en 1842, décrite comme « dévastée par l’usage et le bétail « . R. Aufan
Bequet-Gontard Bequet = Petit bec /Prononcer (lou) Béquétt. Gasconha / Béquet est un toponyme assez répandu dans le Calvados, où il désigne un petit ruisseau (germanique baki, ancien scandinave bekk)./ Bec et suffixe diminutif et/ouu germanique baki = petit ruisseau. Nom de personne dès le XIVe s. http://www.denisjeanson.fr / La pièce du « petit bec » qui s’avance dans la lande, est partagée au XIX° entre deux familles et donne naissance à deux parcelles Bequet Daney (un Arnaud Daney en était déjà propriétaire en 1604), au nord ; Un four à poix y fonctionnait dans la première au XVIII° siècle ; et Bequey Gontard au sud ; celle-ci est, en 1842, décrite comme « dévastée par l’usage et le bétail « . R. Aufan
Bernet « Bernet » vient d’une ancienne racine celtique, et signifie un marais où poussent les vernes ou vergnes, l’aulne / Bern  berd bert bret par métathèse); du celtique verno vient de l’occitan vèrn ou vernhe (bern en gascon), « aulne » / En 1468 le Captal excluait du droit d’usage le bois de Bernet et se le réservait. On a vu qu’n 1543, il l’avait baillé à Martin Desaul seigneur des maisons nobles de Palu et Francon, ajoutant au nom de Bernet ceux de Hourn Somart, la Bette, Labat de Ninot et Binette. Or en 1746 le texte qui fait allusion à cet accord précise que Hourn Somart et La Bette sont «aussi appelées maintenant Labat de Ninot et Binette.  Le nom apparaît dès 1559. Il est certainement plus ancien , mais le Bernet de l’époque a depuis longtemps disparu, face au Parc Pereire, rongé par la mer. Ces terrains appartenaient à François Honoré Peyjehan de Francon(1748-1804) qui entreprit de les réensemencer entre 1763 et 1772 avant de les revendre, sauf une parcelle appelée Hourn Somart, à un Daisson (1775).De nouveau recouverts à partir de 1780 ce sont ces terrains que Brémontier choisit en 1787. Les jalousies locales firent qu’en 1791, sa cousine, veuve du notaire et juge Pierre Peyjehan (v.1720-1785) dut déclarer que ni elle, ni ses enfants, Pierre Peyjehan aîné et Jean Baptiste Peyjehan n’avait aucun droit « sur les sables d’Arcachon dont on fait actuellement l’ensemencement »  R.Aufan
Betouret (de Bas) jeunes bouleaux ; patronyme / Les deux pièces, où il y a de « jeunes bouleaux », étaient humides puisque située à la lisière est de la forêt, là où les eaux de ruissellement de la lande s’accumulaient car la pente était interrompue par la présence des dunes. Il y avait donc des marais dont l’assainissement commença lorsque fut creusée la « craste de la montagne ». A l’intérieur de la pièce du sud il y avait la « sole de bétouret », c’est à dire Bétouret de bas une prairie. R. Aufan
Betouret (de Haut) jeunes bouleaux ; patronyme / Les deux pièces, où il y a de « jeunes bouleaux », étaient humides puisque située à la lisière est de la forêt, là où les eaux de ruissellement de la lande s’accumulaient car la pente était interrompue par la présence des dunes. Il y avait donc des marais dont l’assainissement commença lorsque fut creusée la « craste de la montagne ». A l’intérieur de la pièce du sud il y avait la « sole de bétouret », c’est à dire Bétouret de bas une prairie. R. Aufan
Bidarts Le nom basque est Bidarte, qui vient du substantif « bide » (chemin, mais aussi comme en français moyen [de…]) et arte (entre) et signifie « entre des chemins, au carrefour » https://fr.wikipedia.org/wiki/Bidart / Ecrit Vidarts en 1822. Il s’agit d’un nom de famille. R. Aufan
Bigneys (Lous)  Des vignerons (bigneys) devaient posséder la parcelle, il y en avait beaucoup à La Teste au XVIII° siècle, à moins qu’un occupant ait cultivé de la vigne soit autour soit devant la cabane, en treille, ce qui était fréquent. R. Aufan
Binette (ou Bette) d’après le dictionnaire de Moureau, ce terme désigne la plante potagère appelée oseille. / Binet : Surtout porté en Normandie, c’est un hypocoristique de Robin, qui est lui-même un diminutif de Robert. Matronyme : Binette. Geneanet / en 1746 le texte qui fait allusion à cet accord précise que Hourn Somart et La Bette sont «aussi appelées maintenant Labat de Ninot et Binette.
Bos (Matchin et Peymaou) du latin boscus qui signifie le bois. / : appellatif forestier en Gascogne, Languedoc et dans tout le Midi. Var. : bo, bos, bouos, bouesc, bouasc, bost. Noms de lieu et de famille fréquents. Pégorier /Peymaou : PEY de MAU (1518) nom d’une pignada qui englobait la dune appelée plus tard « mont des rossignols ». Traduit par « pic majeur » par les édiles arcachonnais en 1883, il l’a été aussi par « mauvais (mau) tertre (pey en Médoc) ». Dans ce cas l’expression « Truc (sommet) de Peymaou » serait une tautologie. Mais cela pourrait aussi avoir un rapport avec le prénom de Pierre (Pey). R. Aufan
Bougès (Lou Grand) Bougès: Habitants de La Teste. Boïen-Boïates: branche détachée du peuple celtique. Sachant exploiter les salins du bassin, les Boïens dominèrent pendant longtemps le marché du sel dans la région. Plusieurs longues épées hallstattiennes et quelques-uns de ces fameux poignards à antennes, caractéristiques de cette civilisation, furent retrouvés non loin de là, dans les sépultures des landes et du Bazadais. Le nom de la Bohême serait tiré de Boïen (Boïohaenum), nom d’un peuple celte qui a habité la région vers le Ve siècle av. J.-C. Les Boïens sont refoulés par la tribu germaine des Marcomans (Suèves) vers le Ier siècle av. J.-C. / Bouge = : terre inculte, couverte de brandes – anc. fr. Var. : bouige ; comp. : bougis.  Pégorier
Bougès (Lou) Bougès: Habitants de La Teste. Boïen-Boïates: branche détachée du peuple celtique. Sachant exploiter les salins du bassin, les Boïens dominèrent pendant longtemps le marché du sel dans la région. Plusieurs longues épées hallstattiennes et quelques-uns de ces fameux poignards à antennes, caractéristiques de cette civilisation, furent retrouvés non loin de là, dans les sépultures des landes et du Bazadais. Le nom de la Bohême serait tiré de Boïen (Boïohaenum), nom d’un peuple celte qui a habité la région vers le Ve siècle av. J.-C. Les Boïens sont refoulés par la tribu germaine des Marcomans (Suèves) vers le Ier siècle av. J.-C. / Bouge = : terre inculte, couverte de brandes – anc. fr. Var. : bouige ; comp. : bougis.  Pégorier
Bougès (Lou/de Haut) Bougès: Habitants de La Teste. Boïen-Boïates: branche détachée du peuple celtique. Sachant exploiter les salins du bassin, les Boïens dominèrent pendant longtemps le marché du sel dans la région. Plusieurs longues épées hallstattiennes et quelques-uns de ces fameux poignards à antennes, caractéristiques de cette civilisation, furent retrouvés non loin de là, dans les sépultures des landes et du Bazadais. Le nom de la Bohême serait tiré de Boïen (Boïohaenum), nom d’un peuple celte qui a habité la région vers le Ve siècle av. J.-C. Les Boïens sont refoulés par la tribu germaine des Marcomans (Suèves) vers le Ier siècle av. J.-C. / Bouge = : terre inculte, couverte de brandes – anc. fr. Var. : bouige ; comp. : bougis.  Pégorier
Bourassouze en 1500 (Bouratzouse 1863, IGN 1950) Habillé de vêtements grossiers; Bourras: grossière toile de bure; drap grossier pour le transport du foin
Bourdons (Truc des) Mâle de l’abeille / issu de l’ancien français ou du picard, bordon signifiant « bâton ». Wikipedia ; bourdon étant le bâton du pèlerin. / cloche ou insecte / xiie siècle, bordon, « mulet », puis « bâton de pèlerin ». Du bas latin burdo, ‑onis, « mulet ». https://www.dictionnaire-academie.fr
Boy fosse, lagune du lieu‐dit Boy. Boy est aussi un ancien nom de baptême qui a donné un patronyme assez répandu. Le patronyme Pédeboy [peD´’BOj] : Pè(i)r de Bòi, « Pierre fils de Boy ». Ph. Lartigue / Forêt Propriétaire Jean-François Deutch / signifie la forêt. C’est aussi un nom de personne ainsi un berger Jean Boy et un scieur de long, Joseph Boy, en 1784. R. Aufan
Brana (Lou) Bruyère à balai ou brande (Nom donné à la bruyère à balais (Erica scoparia))/ vient du latin BRANDA, et qui désigne un lieu inculte où pousse la bruyère. Geneanet
Branquecouraou Branche dure à cœur (Chêne de la fontaine Saint-Jean?)
Braouet (Le Grand) celte braccu, bourbier, d’où brau dérivé en bran; petit marais /Petit marais, intérieur à une dune parabolique. Cette zone mal drainée par la « craste douce » est particulièrement humide. Le nom, cadastré en 1810, apparaît en 1660. Il y avait aussi, au pied des dunes, sur la craste douce, un moulin à eau attesté en 1775 appelé aussi « moulin de la mole » ou, sur les cartes du XVIIIe siècle, « moulinot » qui est vraisemblablement issu du diminutif français « moulinet » employé au XIIIe siècle.
Braouet (Le Petit) celte braccu, bourbier, d’où brau dérivé en bran; petit marais
Brilleys (Lous) Brillant / Une partie fut recouverte par les sables blancs et semée par l’Etat en 1820 sous le nom inexact de « dune de brilleyde ». Le nom est actuellement conservé par la parcelle usagère. R. Aufan
Brioule Peuplier noir, Variantes : briule, brule (Médoc et Entre-deux-Mers)
Broustics-Delis gascon brosta = pousse, branche; lieu couvert de broussailles (diminutif de brouste); patronyme ; Broustic (masc) = Couvert de broussailles / Diminutif de petite branche Labouyrie
Broustics-Hameau gascon brosta = pousse, branche; lieu couvert de broussailles (diminutif de brouste); patronyme ; Broustic (masc) = Couvert de broussailles / Diminutif de petite branche Labouyrie
Broustics-Lafon-Fourtic gascon brosta = pousse, branche; lieu couvert de broussailles (diminutif de brouste); patronyme ; Broustic (masc) = Couvert de broussailles / Diminutif de petite branche Labouyrie
Broustics-Lestout gascon brosta = pousse, branche; lieu couvert de broussailles (diminutif de brouste); patronyme ; Broustic (masc) = Couvert de broussailles / Diminutif de petite branche Labouyrie
Bruxelles (Les) chaffre de Jean-Baptiste Baleste-Marichon 1725-1753
Bulle (La) Lieu comportant des traces d’incendie (en 1716, 2700 ha de la Montagne sont détruits) R. Aufan
Cabeils (Lous) En gascon Cabelh : cime de pin ou épi de mais, ou bien chèvre, cabri… lieu où l’on faisait pacager les chèvres. Y. Pétetin
Cabo Ruche / Le Cabos est le nom gascon du chevesne gasconha
Capéran (Truc du) Cette hauteur (truc) du chapelain (capéran ; occitan capelan) qui se trouve dans la pièce de Trafot culmine à 56 mètres. R. Aufan
Carbouneyre Carbouneyre le charbon de bois. https://www.portedumedoc.com/fr   / Souvenir de charbonniers qui durent un jour y exercer leur activité ou du charbon de bois récupéré dans les fours à goudron. En effet des traces d’une telle installation ont été trouvées dans la parcelle mitoyenne de Batlongue. R. Aufan
Casino (Le) Nous accusons de cette appellation récente M. Eslelly, ancien directeur du Casino d’Arcachon, et qui, de ces côtés, avait loué une chasse aux lapins. L’Avenir d’Arcachon du 1er juillet 1906 / Emprunté de l’italien casino, « petite maison », désigne un lieu de détente. https://www.universalis.fr/encyclopedie
Chay de Hourmen Chai, mot d’origine gauloise ; Hourmen = Froment R. Aufan /  Chay trouve diverses variantes : Ché, Chef, cha tous désignant le cap, la pointe de terre avançant  lieux-dits-maritimes-dangoulins-du.html
Chemin de fer (Le) Rails qui servaient au débardage du bois
Coude (Bat) ou Batcoude Bat = Vallée ; Coordonnées X,Y (Lambert 93): X : 369070 / Y : 6393512 (m NGF); Altitude: 31 m.
Courdeys de Bas Courdeys = Cordier, patronyme? = cordiers ; appartient à M. Raba
Courdeys de Haut Courdeys = Cordier, patronyme? = cordiers
Courneau (Le) (Lande de) Cournau, toponyme dérivé de l’occitan corn (= coin) et dont on pense qu’il devait évoquer un carrefour. Il existe en Gascogne de très nombreux hameaux appelés le Cournau, le Cournaou. geneanet / : quartier, coin, carrefour – Gascogne, Bigorre. Pégorier Pégorier / Un courneau est souvent traduit par carrefour (Palay), mais au Moyen Age, c’est aussi un quartier, un coin, un hameau (Delpit). C’est ce dernier sens qui est le bon. En effet, en 1849, le Courneau était un hameau de quelques cabanes. R. Aufan / : au carrefour du Courneau, un camp de 400 baraquements et un hôpital prévu pour 20000 soldats furent construits en 1916. Il fut occupé par des africains, surtout sénégalais, puis par des russes et des américains. Un petit cimetière au milieu des pins et un mémorial édifié en 1967 rappellent le souvenir de ces hommes morts pour la France. Propriétaire Mathieu Couach
Courpeyres (Les) (et Brahous), Courpaires (lilot des) « Courpeyre » viendrait de courpe (croupe), la forme des collines ainsi nommées Gasconha / Ancienne propriété des Caupos vendue comme bien national, la pièce était traversée par une « croupe », une dune élevée et sèche appelée règue caude ou règue blanque (dune chaude ou blanche) . R. Aufan
Cout de Pinon (Coup de Vinon 1865) : coin – Landes.  Pégorier / Cout = Etui de pierre à aiguiser / A cette époque il s’agissait d’une règue, d’une dune, appelée « pignon » dominant le braou de l’Escurade, mais c’est plus au nord qu’on trouve le nom de la pièce. Le cout ou coup (1849 et G. Hameau) est l’étui dans lequel le faucheur glisse sa pierre à aiguiser les outils. Cela pourrait aussi appartenir à un résinier.  En 1759, le texte est écrit en français, ce pourrait donc être une déformation de « pinhot » (petit pin) ou  » pignoû » (amande de la pomme de pin). Le mot est un surnom en 1533. En 1644, il est aussi question des « pins de Pigone » que J.Ragot rattache à pigoun, le merle. R. Aufan
Crabeyron-Gontard Crabeyron = Chevrier ; CRABEYRON GONTARD -1615- et MARIS

En 1710, la pièce du « chevrier » (on retrouve une famille Crabey dès 1451 et Dominique de Crabey possédait alors les 2/3 de la chaudière à résine qui s’y trouvait), fut léguée par testament à l’église de Notre-Dame des Monts par Marguerite de Peyjehan, veuve du notaire Gérard. Elle fut en conséquence vendue comme bien national sous la Révolution. Gontard est le nom du propriétaire en 1863. Maris doit aussi être le nom d’un propriétaire ; la parcelle, en 1863, appartenait à Legallais. R. Aufan / Propriétaire Jean-Pierre Sevilla

Crabeyron-Maris Crabeyron = Chevrier ; CRABEYRON GONTARD -1615- et MARIS

En 1710, la pièce du « chevrier » (on retrouve une famille Crabey dès 1451 et Dominique de Crabey possédait alors les 2/3 de la chaudière à résine qui s’y trouvait), fut léguée par testament à l’église de Notre-Dame des Monts par Marguerite de Peyjehan, veuve du notaire Gérard. Elle fut en conséquence vendue comme bien national sous la Révolution. Gontard est le nom du propriétaire en 1863. Maris doit aussi être le nom d’un propriétaire ; la parcelle, en 1863, appartenait à Legallais. R. Aufan / Propriétaire Jean-Pierre Sevilla

Croc (Lous) : trou – Landes.  : talus dans un versant – Picardie, Artois, Thiérache.  Pégorier / « cròc » peut vouloir dire « corbeau » en gascon (Tederic) / Un pin cròqueilh est un pin isolé ou en partie dénudé, favorable comme poste d’observation pour les corbeaux. Dos Croc » (à prononcer probablement « dous Croc ») doit être la contraction de « de lous Croc » / En 1672,  au « nit de croc »(le nid du corbeau ?) on exploitait 4 fours à goudron, la pièce a été recouverte ensuite par la dune de Menoy. (Robert Aufan)
Curepipe Curepipe : Située sur une dune qui domine le gurc de  Maubruc (paysage spectaculaire) la cabane de Curepipe se trouve à l’extérieur de la forêt usagère. Elle doit son nom à l’un de ses propriétaires,  originaire de l’Ile Maurice, où se trouve la ville de Curepipe.
Dabroc broc = aubépine
Dalis (Les Abatilles) Patronyme : dalis est un nom de famille, nom de parente désignant fils d’alis -alis, represente le nom de personne feminin d’origine germanique adalhaid, forme de adal qui signifie noble et haid qui signifie lande . Filae
Deganne (La Chapelle ) Patronyme
Déserts (Les Grands) Sable blanc, Dune blanche ; patronyme / : terres incultes, abandonnées – Saintonge, Normandie. : nom donné à une assez vaste contrée au nord du département de la Mayenne.  Pégorier / Semés en 1835/1836, ces sables avaient recouvert une partie de la pièce usagère du même nom. Le nom évoque une ancienne friche. R. Aufan
Déserts (Lous) Sable blanc, Dune blanche ; patronyme / : terres incultes, abandonnées – Saintonge, Normandie. : nom donné à une assez vaste contrée au nord du département de la Mayenne.  Pégorier / Semés en 1835/1836, ces sables avaient recouvert une partie de la pièce usagère du même nom. Le nom évoque une ancienne friche. Appartenant aux Verthamon, elle fut vendue comme bien national. Le lieu proche des sables blancs, au sud de la dune actuelle, était peut-être désert, mais il y aussi des familles anciennes qui portèrent ce nom. Ainsi un Arnaud Désert fut-il fait prisonnier à Trafalgar sur le vaisseau Duguay-Trouin.Une partie fut recouverte par les sables mais, en 1834, les propriétaires réclamèrent le droit d’ensemencer à leurs frais « un tènement de terre qui avançait dans leur propriété » usagère.  R. Aufan
Desgons (Les) Nom de propriétaires, la famille apparaît au XVI° siècle. Mais en 1810, la parcelle est appelée Natus et ne leur appartient pas. Leur nom apparait sur la carte de G.Hameau en 1863. Les Desgons l’ont donc acquise entre ces deux dates. En effet dès 1789, on voit les syndics testerins Desgons et Moureau, s’adresser aux « officiers municipaux » pour se plaindre de l’entrée dans la forêt d’habitants du Teich et de Biscarrosse venus y prendre du gland. R. Aufan
Dubrocs broc = aubépine / patronyme : Nom de famille attesté dès 1615 lorsque Thomas Castaing dit Dubrocq achète une parcelle de forêt usagère. On trouve aussi la famille de Baleste Dubrocq à partir de 1663. La parcelle fut en partie recouverte par les dunes qui furent ensuite semés par l’Etat (vers 1834) sans que sa propriété ne soit contestée. R. Aufan
Dulet (Dulet et Cabo 1863) Dulet = Patronyme Vraisemblablement un nom de famille. La pièce fut vendue, sous la Révolution, comme bien national car elle appartenait aux Verthamon, famille noble dont certains membres émigrèrent. Est-ce de là que venait l’appellation « pin du seigneur » qui concernait un arbre majestueux de 6 mètres de circonférence abattu par un coup de vent le 25 août 1992 R. Aufan Propriétaire Christine Daney
Dulet (Petit) Dulet = Patronyme Vraisemblablement un nom de famille. La pièce fut vendue, sous la Révolution, comme bien national car elle appartenait aux Verthamon, famille noble dont certains membres émigrèrent. Est-ce de là que venait l’appellation « pin du seigneur » qui concernait un arbre majestueux de 6 mètres de circonférence abattu par un coup de vent le 25 août 1992 R. Aufan Propriétaire Christine Daney
Duprat (La Chapelle ) patronyme (Duprat Biraben ?) / forme francisée de l’occitan delprat, indiquant le pre voisin de la maison Filae
Escurade (Braou de l’) Braou = Brau = endroit marécageux (celte braccu= bourbier) / : marais, marécage – Gascogne, Landes. Var. : brau. : pierre meulière – Finistère. Pégorier / L’escurade est la tombée du jour. Ce marais obscur était réputé pour la chasse au bétey à la tombée du jour s’y développe une fougère protégée, l’osmonde royale R. Aufan / Nuit noire, sans lune Patrick Labouyrie
Esparbeys (Lous) Eperviers
Estageots-Daney (Lous) Ecrit Estatgeots par Jean Hameau il vient d’estatge qui signifie la propriété ou la demeure. Elle fut divisée en deux parcelles portant les noms des propriétaires : Les Estageots Daney et Les Estageots Lanusse, ce dernier étant propriétaire en 1863. La partie recouverte par les sables ne fut pas réclamée en 1834, Dejean l’a dénommée à tort « Tachots ». R. Aufan. / Daney = Patronyme
Estageots-Lanusse (Lous) Estatge = propriété, demeure / Ecrit Estatgeots par Jean Hameau il vient d’estatge qui signifie la propriété ou la demeure. Elle fut divisée en deux parcelles portant les noms des propriétaires : Les Estageots Daney et Les Estageots Lanusse, ce dernier étant propriétaire en 1863. La partie recouverte par les sables ne fut pas réclamée en 1834, Dejean l’a dénommée à tort « Tachots ». R. Aufan. / Lanusse, de lana=lande, la terminaison usse donne un sens péjoratif/ Lanux, Lanusse, Lanus : Toponyme du Sud-Ouest (40), qui désigne une lande, un terrain peu fertile. geneanet / patronyme /En occitan, « La Nussa » signifie « la noix »
Eymeric nom d’un notaire qu’on trouve dans les anciens actes / eymeric est un nom de famille, variation de aymeric, representant la forme meridionale du germanique haimric, compose de haim qui signifie maison et ric qui signifie puissant. Filae / ’est à l’origine le nom de Marie Eymeric, fille de Jean Eymeric et de Jeanne Baleste Dubrocq, qui, en 1742, épousa Pierre Taffard de la Ruade issu d’une famille dont les autres membres possèdent aussi Eyrac, Dubroc, La Règue Blanque et le Moing R. Aufan
Eyrac Deganne A-t-il un rapport avec « eyre – èïre » qui désigne dans les Landes un airial, une surface plane, équivalent du testerin « place » ? R. Aufan
Eyrac Legallais A-t-il un rapport avec « eyre – èïre » qui désigne dans les Landes un airial, une surface plane, équivalent du testerin « place » ? R. Aufan
Eyrac Pontac A-t-il un rapport avec « eyre – èïre » qui désigne dans les Landes un airial, une surface plane, équivalent du testerin « place » ? R. Aufan
Gaillardons (Les) (Gaillardins 1863), Gaillardouns / La borne des Gaillardons, un pin gigantesque, vieux de trois siècles, dont le tronc mesure cinq mètres de circonférence à un mètre du sol, et dont les premières branches s’épanouissent à vingt mètres de hauteur.  L’Avenir d’Arcachon du 1er juillet 1906 « galh » signifie plein de sève, vivace et évoque de nouvelles pousses. R. Aufan /; Galhoun: germes, nouvelles pousses /  gaillardon est un nom de famille, diminutif de gaillard, sobriquet d’un homme vif, vigoureux . Filae
Gaillouneous Le nom apparaît alors, dans un texte en français, sous la forme de « Gailloneaux » pour désigner une pièce où il y a de nombreux fours à goudron. Une partie de ces pièces fut recouverte par les dunes et ne fut point réclamée, puis elle fut ensemencée entre 1837 et 1839. Le nom doit venir de « galhoun », les germes, les nouvelles pousses, et ferait alors allusion à des plantations très anciennes (antérieures au XVII.) qui auraient essayé de fixer les sables. Gustave Hameau écrit « gaillounéous ». Les noms propres sont ceux de propriétaires. R. Aufan
Gaillouneous (Lous) orthographié Maillouneous 1863 Le nom apparaît alors, dans un texte en français, sous la forme de « Gailloneaux » pour désigner une pièce où il y a de nombreux fours à goudron. Une partie de ces pièces fut recouverte par les dunes et ne fut point réclamée, puis elle fut ensemencée entre 1837 et 1839. Le nom doit venir de « galhoun », les germes, les nouvelles pousses, et ferait alors allusion à des plantations très anciennes (antérieures au XVII.) qui auraient essayé de fixer les sables. Gustave Hameau écrit « gaillounéous ». Les noms propres sont ceux de propriétaires. R. Aufan
Gaillouneys-Bernardbeigt Le nom apparaît alors, dans un texte en français, sous la forme de « Gailloneaux » pour désigner une pièce où il y a de nombreux fours à goudron. Une partie de ces pièces fut recouverte par les dunes et ne fut point réclamée, puis elle fut ensemencée entre 1837 et 1839. Le nom doit venir de « galhoun », les germes, les nouvelles pousses, et ferait alors allusion à des plantations très anciennes (antérieures au XVII.) qui auraient essayé de fixer les sables. Gustave Hameau écrit « gaillounéous ». Les noms propres sont ceux de propriétaires. R. Aufan
Gaillouneys-Durand Le nom apparaît alors, dans un texte en français, sous la forme de « Gailloneaux » pour désigner une pièce où il y a de nombreux fours à goudron. Une partie de ces pièces fut recouverte par les dunes et ne fut point réclamée, puis elle fut ensemencée entre 1837 et 1839. Le nom doit venir de « galhoun », les germes, les nouvelles pousses, et ferait alors allusion à des plantations très anciennes (antérieures au XVII.) qui auraient essayé de fixer les sables. Gustave Hameau écrit « gaillounéous ». Les noms propres sont ceux de propriétaires. R. Aufan
Gangaillots (Lous) Gangalho : petite broussaille – Provence.  Pégorier / Dans les Landes, les « gangalhe » sont des fagots de sarments de vigne (S.Palay). Au XV° le mot est écrit « gargailles ». Il s’agit alors de résidus ligneux emportés par une craste, un ruisseau. C’est vraisemblablement ce sens qu’il faut retenir puisque sur la matrice cadastrale de 1849, le mot est écrit gargails.R. Aufan / Gargailles (XV°s.) résidu ligneux emporté par la craste
Gangails (Lous)/ & cabane des Gangails Gangalho : petite broussaille – Provence.  Pégorier / Dans les Landes, les « gangalhe » sont des fagots de sarments de vigne (S.Palay). Au XV° le mot est écrit « gargailles ». Il s’agit alors de résidus ligneux emportés par une craste, un ruisseau. C’est vraisemblablement ce sens qu’il faut retenir puisque sur la matrice cadastrale de 1849, le mot est écrit gargails.R. Aufan / Gargailles (XV°s.) résidu ligneux emporté par la craste
Gartiou de Mouneys Gartiou = Endroit où se réunit le troupeau (gart) de vaches ; certains rattachent mouneys à moune, la grimace (celui qui fait des grimaces). Ce pourrait être aussi un diminutif de Raymond (M.F. Berganton). R. Aufan
Gemayre (Geneyre 1863) (marais de la) Le résinier « lo gemèir » ou « lo gemaire » a comme épouse la gemèira (gemeyre) ou la gemaira (gémayre). Mais la gémayre était aussi la taxe due au Seigneur Captal sur chaque millier de résine extrait de la forêt. L’ancienne cabane de la Gemayre fut englobée en 1973 dans la zone d’aménagement du bord du lac (expropriation). Elle reçut, en 1988, une exposition qui devait être permanente sur les « Marais et Forêts des bords du lac de Cazaux ». Elle était alors le point de départ de 3 circuits balisés qui sillonnaient tout le sud de la forêt. Un guide fut même publié, mais cette opération de promotion touristique, financée par la commune, fut la victime de conflits de compétences et ne dura qu’un seul été. Elle fut définitivement interrompue par les nouveaux élus en 1991. L’exposition, longtemps sous la garde  de Robert Aufan, puisqu’il en avait dirigé l’opération, fut en 2001 récupérée par la nouvelle municipalité qui la confia à l’ « Association pour la sauvegarde du patrimoine cazalin » actuelle responsable de la cabane. R. Aufan
Gemeyre (La) Le résinier « lo gemèir » ou « lo gemaire » a comme épouse la gemèira (gemeyre) ou la gemaira (gémayre). Mais la gémayre était aussi la taxe due au Seigneur Captal sur chaque millier de résine extrait de la forêt. L’ancienne cabane de la Gemayre fut englobée en 1973 dans la zone d’aménagement du bord du lac (expropriation). Elle reçut, en 1988, une exposition qui devait être permanente sur les « Marais et Forêts des bords du lac de Cazaux ». Elle était alors le point de départ de 3 circuits balisés qui sillonnaient tout le sud de la forêt. Un guide fut même publié, mais cette opération de promotion touristique, financée par la commune, fut la victime de conflits de compétences et ne dura qu’un seul été. Elle fut définitivement interrompue par les nouveaux élus en 1991. L’exposition, longtemps sous la garde  de Robert Aufan, puisqu’il en avait dirigé l’opération, fut en 2001 récupérée par la nouvelle municipalité qui la confia à l’ « Association pour la sauvegarde du patrimoine cazalin » actuelle responsable de la cabane. R. Aufan
Ginestras Ginestra nf  : genêt – Corse. Dér. : ginestretu, nm : lieu où poussent des genêts. Pégorier / Ginestas =  genêt, genest, ou ginest, lorsqu’il est répandu sur une grande étendue
Goulugne de Bas Goule= gourcq: trou d’eau sans fond vaseux; trou creusé par le courant. Gouladin = petit déversoir / Indication pour sud (haut) et nord (bas) puisque c’est dans Goulugne de bas que se trouve le « Pain de sucre » qui culmine à 64 mètres et le « Truc des bourdons » à 66 m. Jacques Ragot le décomposait en « goule loungue » qu’il traduisait, reprenant Palay, par « la fondrière longue » (goule étant synonyme de gourg, trou d’eau sans fond vaseux). Près de là se trouve les ruines de « Notre Dame de Haut ». C’était un chalet et un oratoire qui avaient étaient construits, dans  l’entre deux guerres, par un prêtre, le chanoine Pleneau, qui venait en vacances à Cazaux. Ils furent détruits par l’incendie de 1944. Autre souvenir de Notre Dame de haut : le titre du roman écrit, vers 1927,par une personnalité arcachonnaise se cachant, d’après Jacques Ragot, sous le pseudonyme de « La Gautraie » .Histoire d’un aviateur qui, survolant la forêt pour retrouver son épouse volage et son ami, les aperçoit à Notre Dame de Haut et les cloue au sol d’une rafale de mitrailleuse… ! R. Aufan
Goulugne de Haut (Goulugne de Bas 1863 probablement par erreur) Goule= gourcq: trou d’eau sans fond vaseux; trou creusé par le courant. Gouladin = petit déversoir / Indication pour sud (haut) et nord (bas) puisque c’est dans Goulugne de bas que se trouve le « Pain de sucre » qui culmine à 64 mètres et le « Truc des bourdons » à 66 m. Jacques Ragot le décomposait en « goule loungue » qu’il traduisait, reprenant Palay, par « la fondrière longue » (goule étant synonyme de gourg, trou d’eau sans fond vaseux). Près de là se trouve les ruines de « Notre Dame de Haut ». C’était un chalet et un oratoire qui avaient étaient construits, dans  l’entre deux guerres, par un prêtre, le chanoine Pleneau, qui venait en vacances à Cazaux. Ils furent détruits par l’incendie de 1944. Autre souvenir de Notre Dame de haut : le titre du roman écrit, vers 1927,par une personnalité arcachonnaise se cachant, d’après Jacques Ragot, sous le pseudonyme de « La Gautraie » .Histoire d’un aviateur qui, survolant la forêt pour retrouver son épouse volage et son ami, les aperçoit à Notre Dame de Haut et les cloue au sol d’une rafale de mitrailleuse… ! R. Aufan
Gramuges Semées entre 1825 et 1838. J. Ragot, qui écrit « granuges » fait référence au verbe « granueja » coasser pensant qu’il pouvait y avoir des trous d’eau entre les dunes et donc des grenouilles.
Grave (La) Présence de gravier dans le sous-sol proche ou du latin grava: bois
Guirautes (Les petits) Désert des diminutif de Giraud et Géraud ; en 1604 on trouve ainsi un Jean Daney dit Guirotin; du nom d’une famille et sens « géographique « du nom désert. (R. Aufan)
Hemnes-Lestout (Les) (Les Hennes 1863) Hemnes = Femmes
Hemnes-Mouliets (Les) Hemnes = les femmes; En 1822, la parcelle est possédée par les veuves Havet et Marichon, les demoiselles Marichon et Daisson. Mais elle existe déjà en 1683 sous ce même nom ! d’ailleurs en 1792, on y signale un « couladuy ». Une partie, ensevelie par les dunes, fut ensemencée par l’Etat après 1830 et ne fut pas réclamée. R. Aufan
Hourmen (Chay de) Hourmen = Froment R. Aufan /  Chai, mot d’origine gauloise ; /Chay trouve diverses variantes : Ché, Chef, cha tous désignant le cap, la pointe de terre avançant  lieux-dits-maritimes-dangoulins-du.html
Hourn Laourès, Hourn Laurès (Hourn Laurès pateyn 1863) Dans la clairière du « four du laurier » devait se trouver un four à résine ou à goudron. Les parcelles voisines portent le nom des propriétaires lors des partages : Hourn Laurès Marichon, propriétaire en 1822 et Hourn Laurès Dumur Duvigneau. R. Aufan / Hourn = Fours recouverts de gazon ou Four de brique vouté/ Laurès = Laurier*
Hourn Laurès Marichon Hourn = four/ Laurier/ patronyme
Hourn Laurès-Dumur-Duvigneau (Hourn Laures Copos 1863) Hourn = four/ Laurier/ patronyme
Hourn Soumart Méran Hourn = four/ soumat = cime, sommet / patronyme
Hourn Soumart Roumegoux Hourn = four/ soumat = cime, sommet / patronyme
Hournpeyran, Hourn Peyran Peyran: pierre / Le four de pierre (hourn peyrau). Une partie de la parcelle initiale se trouve sous la dune du Pilat, recouverte par les sables, elle a été semée vers 1830 et de nouveau recouverte vers 1860. J’ai pu, en 1980, étudier un four, ou plutôt ses vestiges, lorsqu’il est apparu sur le flanc ouest de la dune. Il était construit avec la pierre locale, la garluche. La parcelle a été classée en 1942 pour empêcher les Allemands d’y construire des blockauss  comme ils le firent sur la parcelle voisine. Ils gisent maintenant à l’entrée de la plage. R. Aufan
Hourns (Les Deux)  hourn est la forme gasconne du fourn (du latin furnus,  « four » ) résultant de la transformation du f initial en h dans cette langue vousvoyezletopo.home.blog / Ce site évoque des fours à goudron. C’est là, au lieu-dit « Sanglarine (le lézard gris), à une lieue d’un meschant village appelé Cazaux » qu’en 1663, le suédois Peter Ericson, construisit, chez Monsieur de Caupos, le premier « hourn de gaze » de la forêt usagère, lançant ainsi la Manufacture Royale de Goudrons des Landes. Il y a aussi, en lisière ouest, un « Lettot des deux hourns », la petite vallée des deux fours R. Aufan / Propriétaire: Catherine Duperier
Jaougut Jauga est le mot gascon qui désigne « l’ajonc épineux » (Ulex europaeus) appelé également toja, à l’origine des lieux dits Touya (Tojar). / Auparavant et depuis le XIV° siècle, c’était des « sables blancs »; lieu (jaougar) couvert d’ajoncs (jaougue). Parfois appelée aussi de « cabo », elle fut en partie ensemencée par le Captal vers 1780. Le terrain fit partie de la contestation entre Lalesque et l’Etat (voir « la Prade »). En 1982/83,y fut trouvé et fouillé, sous une butte de 8 mètres de diamètre ,un site de four à poix. L’époque de la formation des dunes de cette zone (XIV° siècle),le fait qu’elles aient recouvert d’anciennes forêts, la date des nouveaux semis qui furent effectués(1780) permet d’affirmer que l’installation était au mieux médiévale. Mais la similitude entre les nombreux fragments de jarres (dolia) certaines enduites de poix et celles trouvées sur le site gallo-romain de Losa (Sanguinet) est troublante. Les matériels que j’y ai recueillis sont en possession du futur musée de la Teste  R. Aufan
Jeannoutets-Daney Ce nom a été formé sur le français Jean (Jan, Joan) avec des suffixes « gascons » On trouve ainsi un Jeannoutet Daisson en 1535. Pourtant la pièce est récente car issue, après 1863, d’un démembrement de la pièce de Pausaduy, R. Aufan / L’Avenir d’Arcachon, dans son numéro du 19 mai 1907, avait rappelé à notre bon souvenir, le procès des « Jeannoutets  » déjà vieux de quatre ans. Les Daney père et fils, défendeurs, arguent que leur vendeur leur aurait affirmé l’inexistence des droits d’usage. Le tribunal décide que les consorts Daney ont eu tort de couper, dans ladite parcelle, des pins vifs pour en faire commerce.
Lalongue (La Chapelle ) Patronyme
Lanaudy (Truc de) L’Arnaudy: diminutif d’Arnaud / Noms évoquant une pièce recouverte par les sables en 1792, ensemencée vers 1827. Le nom étant porté par la dune moderne qui en est résulté à l’ouest des Montauzeys.  Situé au nord-ouest de la pièce des Courpeyres, ce marais très encaissé formait auparavant le lit amont de la « rivière de l’étang ». Dejean en 1839 cite la pièce de Launandy disparue sous les sables blancs en 1810, dont la lède fut semée  entre 1827 et 1831, tandis que la dune le fut, sous le nom de Naoudie, en  1831. Durègne quant à lui parle du Truc de Lanaudy. R. Aufan
Lartigon Lartigue, Lartigau, Lartigon = terrain défriché. Lartigon = petite défriche, orthographe restituée : « L’Artiga, L’Artigau, L’Artigon ».  Gasconha / Artigue: terre défrichée / Une artigue est une terre défrichée, mais le mot a donné naissance à de nombreux noms désignant les  familles qui travaillaient sur ces terres. C’est ici le cas. Située en arrière de la dune du Pilat, une partie fut recouverte puis semée vers 1830 sans que le propriétaire ne la réclame, mais vers 1860 la dune reprit ses droits. R. Aufan
Lauga ou Laouga (« Laouga » est bien la prononciation authentique de « Lauga ») Le mot vient d’augar qui est un terrain marécageux. C’est devenu aussi un nom de personne.lorsque,le 8 Octobre 1792 la parcelle est vendue, il est mentionné deux fours à gemme. R. Aufan /Ce nom de lieu et de famille est « L’augar ». Un « augar » (ne pas prononcer le « r » final, comme pour « pinhadar », « branar », etc.) est un lieu humide où pousse une herbe, l’aougue ou aouguitche, nommée en français « molinie bleue ». (Tederic)
Lays (Bat dous) Vallée des 2 amis R. Aufan / En franco-provençal, LÉ, LÈ, LAI, LAY, LÔ, LAOU [BG2] = lac, dont la caractéristique est d’avoir un émissaire / http://www.vallouimages.com/toponymie / Laye/Lay/Lex/Laix : bois, taillis, forêt. Se réapproprier le territoire à travers les toponymes locaux.
Lettas (Grand) de Lette? Vallée, du latin Lata = large;passage entre 2 hauteurs
Lettas (Petit) Lette ou Lède Dépression allongée entre deux dunes
Lettot des deux Hourns Lettot = Petite vallée, Hourn = four; C’est là que démarre l’incendie de 1716 qui détruit 2/3 de la Grande Forêt »
Liborns-Gontard Liborns = de Libourne
Liborns-Mercier Liborns = de Libourne
Liettes-Daisson Lette ou Lède Dépression allongée entre deux dunes / En 1791, il est écrit lette, la vallée ; le mot a donc été déformé. En 1810 les deux parcelles n’en forment qu’une et l’une des deux copropriétaires se nomme Daysson fillette. R. Aufan
Liettes-Daussy Lette ou Lède Dépression allongée entre deux dunes / En 1791, il est écrit lette, la vallée ; le mot a donc été déformé. En 1810 les deux parcelles n’en forment qu’une. R. Aufan
Loup (La Bat du) (Labat du) En 1818, M. de Saint-Amans note que «cette forêt, composée presque partout de hauts pins, comme celle de la Montagne…, n’offre pas comme elle ces halliers touffus, ces fourrés impénétrables, ces fondrières dangereuses où les sangliers et les loups -il y a une vallée du loup, labat du loup, en Grande Montagne- pratiquent en sûreté leur bauge et leur tanière. Les arbres s’élèvent ici sur le sable au milieu des arbousiers…» / Alexis Baillon, arrousiney (résinier)/ Propriétaire Corine Dupin
Lous Melious 1863 Lous adj  : sale – Finistère. Pégorier /
Marchands (Plumious 1863) Les parcelles de Plumious portèrent les noms des propriétaires successifs Pontac Dejean (1849), Lalesque ou Delis(1863), Dumur-Duvigneau en 1901. Les deux derniers noms  de famille lui sont actuellement associés. Il évoque lui aussi les plumes.En 1863, cette pièce portait, comme ses voisines, le nom de Plumious et appartenait à Lalesque. Marchands doit être le surnom de propriétaires ultérieurs R. Aufan / à de « plumous », ce qui est plumeux (S.Palay).
Massoutan de Bas (Massoutan Miquelon 1863) Massoutan de bas s’appelait en 1863 « Massoutan et Miquelon » ; Miquelon = diminutif (oun) de Michel (Miquel). R. Aufan
Massoutan de Haut Massoutan
Matchin et Peymaou (Bos) du latin boscus qui signifie le bois. / Peymaou : PEY de MAU (1518) nom d’une pignada qui englobait la dune appelée plus tard « mont des rossignols ». Traduit par « pic majeur » par les édiles arcachonnais en 1883, il l’a été aussi par « mauvais (mau) tertre (pey en Médoc) ». Dans ce cas l’expression « Truc (sommet) de Peymaou » serait une tautologie. Mais cela pourrait aussi avoir un rapport avec le prénom de Pierre (Pey). R. Aufan
Maubruc (Gurc de) Gourd : On trouve le nom dans la région lyonnaise, mais aussi dans le Sud-Ouest. Peut-être un sobriquet pour une personne lente, sans vivacité, également lourde, grossière (sen de l’adjectif gort en ancien français). Mais il s’agit le plus souvent d’un toponyme évoquant un creux profond dans une rivière, éventuellement une cascade ou un tourbillon.  geneanet / Bruc viendrait du gaulois « bruca », qui a le même sens. forme féminine : bruga  Gasconha / Gurc de Maubruc : anse de Maubruc. Cette petite baie marécageuse, au bord du lac de Cazaux, est située à l’emplacement de l’ancien déversoir du lac vers l’Océan. La parcelle de Maubruc marque la limite sud de la forêt usagère. Maubruc, mauvaise bruyère / Mal orthographié gourcq par l’IGN, c’est à l’origine le trou creusé par un courant. Cette définition a pu faire croire que c’était ce qui restait de l’ancien exutoire de l’étang alors que cette magnifique baie, de plus en plus colmatée, faute de communication avec l’étang, est l’endroit, isolé lors de la fixation définitive de son niveau, où arrivait la « rivière de l’étang ».  R. Aufan
Menespley (Bat de)  (Labat de) Située dans la pièce de Pasteys, c’est la vallée du néflier. R. Aufan
Menoy La cabane de Menoy était, en 1934, sous la dune. Des vestiges, qui auraient pu lui appartenir, sont réapparus dans les années 80 sur le flanc ouest. Le nom est à l’origine un surnom porté par quelqu’un de menu. On trouve ainsi un Pierre de Baleste dit Minoy en 1651 et de nouveau un autre Pierre Baleste dit Menoy en 1728. R.Aufan
Méran (Cabane) Probablement un patronyme : à la Teste existait l’ancien  « passage Méran  et Caupos » / merañ = gouverner, direction, (de varivuld = allemand) Histoire de Saint-Pabu (Finistère)
Miquelon, Miquelons Mique = Boule de pâte de sarrasin, de millet ou de maïs que l’on échaudait en y ajoutant de la farine de la grosseur d’une orange / Miquelon = de Miquel / Massoutan de bas s’appelait en 1863 « Massoutan et Miquelon ». R. Aufan
Montagnette ancienne, Montagnette « Bois de la » Mount = forêt ; d’où la Grande Montagne de la Teste & la Petite Montagne d’Arcachon pour les parcelles de 4000 ha (entre Dune du Pilat et étang de Cazaux) et 300 ha (jouxtant Arcachon, en arrière de la dune de Pissens) de la forêt usagère / Montagne = Hauteur
Montauzeys-Daney (Les) Tauzey: chêne tauzin / Daney = Patronyme. Cette hauteur (mont) couverte de chênes tauzins (tauziét) tire son nom d’une ancienne famille. On trouve un Pierre Montauzey, fabriqueur de Notre Dame des Monts en 1647. R. Aufan
Montauzeys-Marichon (Les) Tauzey: chêne tauzin / Cette hauteur (mont) couverte de chênes tauzins (tauziét) tire son nom d’une ancienne famille. On trouve un Pierre Montauzey, fabriqueur de Notre Dame des Monts en 1647. R. Aufan
Montscitrans (Monsitran 1863) Le Cadastre napoléonien donne « Mounsitran »
Moras Mora : fréquent en Espagne et au Portugal, c’est un toponyme désignant un lieu où poussent les mûres, les ronces. Le nom a éventuellement pu aussi être utilisé comme sobriquet pour désigner celui qui est noir comme les mûres. geneanet / Mora = marécage http://crehangec.free.fr/rhon.htm / Mora, de maure ( de  maurétanie) qui a pris  le sens de brun : herbe brune, herbe noire. .Mora (de Maure ou More)  a donné une famille de mots, toponymes, patronymes  Commune de Coti-Chiavari. Étude toponymique /Mora, (de moura, marais; et non de maure) Dumora, Dumoret./ Il s’agit vraisemblablement d’un nom de famille postérieur à 1863, car la pièce s’appelait alors Natus de Haut. R. Aufan
Mougniques Ce pourrait être une déformation de mounille, le nombril. La parcelle est enclavée dans Lous Cabeils. R. Aufan
Mouing (Le) LE MOUENG vient de mougn (quelqu’un d’obtus, camard), chaffre (surnom) de Jean Taffard qui fut enterré dans l’église de La Teste le 7 Mai 1662. D’après Durègne le mot désigne aussi un poing fermé. Il a été, dans les actes notariés, souvent écrit « Mouing » R. Aufan / Mougne,f = Souche Vincent de Foix
Moun de Bas 1863 (Cap du), Cap du Mont Les deux pièces l’une au sud (haut) de l’autre qui porte un nom de famille, évoquent l’entrée (cap) de la vieille forêt ou montagne (mount). En 1596, le nom est Cap du Bosq et la parcelle appartient à deux frères Peyjehan, Mignon et Jean. En 1621, elle doit la dîme à Notre-Dame des Monts et fait donc vraisemblablement partie de la paroisse de La Teste R. Aufan
Moun de Haut (Cap du) Les deux pièces l’une au sud (haut) de l’autre qui porte un nom de famille, évoquent l’entrée (cap) de la vieille forêt ou montagne (mount). En 1596, le nom est Cap du Bosq et la parcelle appartient à deux frères Peyjehan, Mignon et Jean. En 1621, elle doit la dîme à Notre-Dame des Monts et fait donc vraisemblablement partie de la paroisse de La Teste R. Aufan
Moun ou Mesteyrau (Cap du) Les deux pièces l’une au sud (haut) de l’autre qui porte un nom de famille, évoquent l’entrée (cap) de la vieille forêt ou montagne (mount). En 1596, le nom est Cap du Bosq et la parcelle appartient à deux frères Peyjehan, Mignon et Jean. En 1621, elle doit la dîme à Notre-Dame des Monts et fait donc vraisemblablement partie de la paroisse de La Teste ; Mesteyreau = patronyme R. Aufan
Mounneys (Mouneys 1863) Certains le rattachent à moune, la grimace (celui qui fait des grimaces). Ce pourrait être aussi un diminutif de Raymond (M.F. Berganton). R. Aufan / Patronyme
Moureou, Moureous (Lous) (Natus et Houres 1863) patronyme; quelqu’un qui a la peau brunie comme un maure / Mouréou : de maure : sans doute le souvenir de sarrasins défaits par Charles Martel et qui en restèrent là au bord du chemin marchand ? Toponymie locale par Marie Madeleine Rigal /Nom de famille attesté en 1535. En 1697 la pièce, située, comme de nos jours, au nord de celle du Natus appartient à Jean de Moureau. Au départ c’est quelqu’un qui a la peau brunie « comme un Maure. » En 1978/80, j’y ai découvert et fouillé un site de cabane que la présence de pièces de monnaie (doubles tournois de 1641 et 1650) a permis de dater , tout près, se trouvait sous une butte, un four à poix. R. Aufan
Natus de Bas J. Ragot a trouvé, dans un texte des Jésuites datant de 1640 « donatua » puis en 1644  » à la Donatus et cabane de Natus ». Il semble bien que le mot vienne du verbe latin « dono » et signifie « ce qui est donné ». R. Aufan/ Natus : Nom porté en Belgique, qui devrait être une aphérèse de Donatus, forme latinisée du prénom Donat, ou encore un hypocoristique de ce même prénom, à ra geneanet /pprocher du nom de famille allemand Natusch. Propriétaire Anne-Lise Nadeau
Natus de Haut J. Ragot a trouvé, dans un texte des Jésuites datant de 1640 « donatua » puis en 1644  » à la Donatus et cabane de Natus ». Il semble bien que le mot vienne du verbe latin « dono » et signifie « ce qui est donné ». R. Aufan/ Propriétaire Anne-Lise Nadeau
Nègues (Lous) Mot qui signifie noirs ; La Nègue : eaux sombre, trouble, où poussent les herbes et les algues / NÉGA-CATS, NÈGUE FÈDES, NÈGUE-SAUMES, NÈGUE VAQUES, etc. : n. de cours d’eau ou d’endroits qui gardent longtemps l’eau après les pluies; le premier élément est tiré du verbe occ. negar « lat. necare ï « noyer». Toponymie de l’Hérault de Frank Hamlin / C’est un lieu-dit dans la parcelle de Batlongue. J’y ai retrouvé près de la cabane, un site probable de four à poix et, près de là, il y a de très importants dépôts de charbon de bois résiduel. Les Nègues était certainement le surnom des « faiseurs de goudron ». R. Aufan / Propriétaire François-Xavier Bodin
Nezer ou de la Montagne (Craste de) Craste = Fossé de drainage prolongeant vers l’amont les petites rivières. L’arrêté préfectoral du 12 juin 1866, relatif aux fossés d’assainissement des landes de la Gironde, reprend les dispositions de l’arrêté du 23 janvier 1811, oblige les riverains à leur entretien annuel. Jules Chambrelent, le premier, réalisa cet assainissement dans son domaine de Saint-Alban, à Pierroton, commune de Cestas. Une statue à sa mémoire réside à proximité de la route départementale./ Nezer = banquier suisse
Ninot (Labat de) Ninot = Poupée. (En particulier) (Valencien) Sorte de grande figurine de forme humaine, souvent satirique, qui accompagne une falla. wiktionnaire / Ninots est un terme de tendresse pour désigner les tout petits enfants. Le surnom est ancien : ainsi en 1535, y a t-il un Jean de Baleste dit Ninot. Moureau ne donne aucun de ces mots mais signale nine = la poupée or Palay, toujours en Médoc, dit que « ninot » désigne le sexe féminin. Labat = La vallée de… « patronyme » / en 1746 un texte précise que Hourn Somart et La Bette sont « aussi appelées maintenant Labat de Ninot et Binette ». R. Aufan
Nottes (Nautes 1863) en Médoc Note = Noix / Nottes est aussi un surnom puisqu’en 1635 un gujanais est appelé Jean de Gaillo dit Nottes. On trouve déjà, toujours à Gujan, en 1533, un Périlh et un Janon de Nottes. Mais en 1535 c’est un testerin, Bertrand de Taffard qui est appelé « de Nautes ». Gustave Hameau ne parle que de la première qu’il écrit « Nautes ». R. Aufan / Propriétaire Didier Dupin
Oumes (Lous) Oume, oumeau nm  : orme, ormeau – Saintonge.  Pégorier
Pain de Sucre La dune Haute de 64 ou 68 mètres (selon les cartes) dans Goulugne de bas, sa forme a-t-elle réveillé des souvenirs brésiliens ? R. Aufan / Certains spécialistes en toponymie pensent qu’il pourrait venir d’un dialecte amérindien qui l’aurait désigné comme « Pau-nh-acuqua », ce qui se traduit par « haute colline » en français. Mais l’explication la plus probable est liée à la forme même du terrain source weekly
Partilles (Les) « partille » = procédure de partage égalitaire qui est prévue dans le cas où la descendance d’un chef de maison ne se compose que de filles. Des maisons et des hommes, La Gascogne médiévale de Benoit Cursente
Partillotes (Les) « partille » = procédure de partage égalitaire qui est prévue dans le cas où la descendance d’un chef de maison ne se compose que de filles. Des maisons et des hommes, La Gascogne médiévale de Benoit Cursente
Pasteys, Pasteis : pâture – Gers anc. Var. : pastenc, pasteng.  Pégorier / Pasty : Le nom se rencontre surtout dans la Creuse, ainsi que dans le Centre. Ce devrait être un toponyme, de sens identique à « pâtis » (= terrain de vaine pâture, pacage). Geneanet / A l’intérieur, le bat de menespley qui, en 1849, était une pièce à part. R. Aufan
Patagn Ecrit alors Pataing auquel s’ajoute Pataignot en 1785, devient Hourn Laurès Patagn en 1849. C’est peut-être un nom de famille. R. Aufan
Pausaduy, Pausadeuy Lieu de passage / Pausadou = : lieu de repos ; surface gazonnée où paissent les troupeaux transhumants – Région de Marseille. Pégorier / En 1697, la pièce est liée avec celle de Baquemorte qui se trouve, comme de nos jours, au sud. Le nom, en 1778, devient Passaduy. Il vient du verbe « passa » auquel on a ajouté le suffixe « duy », c’est le lieu où l’on passe. S’y croisent en effet plusieurs grands chemins. Ce fut aussi un nom de famille : ainsi, en 1765, trouve-t-on le marinier Pausaduy dit « Trousselaguze » au surnom évocateur et en 1775 une Marie Pausaduy épouse Daisson. R. Aufan
Pechious (Lous) Ecrit alors Pechuys la pièce appartenait à Nicolas Taffard, elle était donnée en fermage à Bernard Dessans dit Bernachot. En 1785, on écrit Péchouis. Pour Palay, un péchiu est un embarras, un encombrement . R. Aufan
Pedouillous des Nottes Pédouillous qualifie quelqu’un de pouilleux, Nottes est aussi un surnom puisqu’en 1635 un gujanais est appelé Jean de Gaillo dit Nottes. On trouve déjà, toujours à Gujan, en 1533, un Périlh et un Janon de Nottes. Mais en 1535 c’est un testerin, Bertrand de Taffard qui est appelé « de Nautes ». En Médoc « notes » est une noix. R. Aufan
Peilles de Lin du provençal pelha, lui-même dérivé du latin pil(l)eus ou pil(l)eum, (« bonnet de feutre »). Dans le Sud-Ouest, morceau de tissu usé que l’on utilise pour le ménage, le bricolage, etc. (synonyme de gueille) / D’après Albert Dauzat et Charles Rostaing, le toponyme « peille » provient du pré-latin pel-ia : hauteur / Le mot puy (aussi peille, pey, pijet, punch) désigne un sommet isolé généralement terminé par une plate-forme https://escotal.fr/la_garde.html/ Peille : langue d’oc : pelar, pelé : terre en friche Prémilhat  et ses lieux-dits, Godignon, Chamoraud, Teyssandier
Pelous (Lou) (Truc de la Truque) Pelous. Ce nom évoque une pelouse, une étendue d’herbe autour de la cabane R. Aufan / De l’occitan pelosa (« poilue ») (→ voir pelós), féminin substantif de l’adjectif pelous, ancien français peleus « garni de poils » (v. 1256), lui-même issu du latin pilosus (dér. de pilus « poil ») d’où aussi ancien français peleuz substantif « terre en friche »  https://toponymes.fr/lieu/pelouse/ Pelous est une variante regionale (midi, ouest, bourgogne) de peleux, surnom d’un homme poilu, chevelu . Filae / Pelous : Sobriquet catalan ou occitan désignant un homme couvert de poils. geneanet /Propriétaire Denys Foucaud
Pennaou (Lou) Penne : hauteur, oppidum – Provence, Sud-Ouest. Pégorier / Ecrit alors Petnaou, il s’y trouve un four, le nom est déjà associé à Peyriou (1791) qui appartient à Fleury il devient ensuite Putnau (1803) puis de nouveau Petnaou en 1849. Une partie de la pièce fut recouverte par les sables et, ensemencée en 1834 sous le nom de « leton de Penneau », fut réclamée par son ancien propriétaire Fleury aîné. R. Aufan
Pessote de Moras du gascon péça= pièce de terre; pessote = petite pièce / La « petite pièce » appartenait alors à Monsieur de Ruat. Le mot est associé à d’autres pièces (Pessotte Daussy, Pessote de Baquemorte, de Cabeils, de Natus de Haut, de Moras.) R. Aufan
Pessote du Natus de Haut du gascon péça= pièce de terre; pessote = petite pièce / La « petite pièce » appartenait alors à Monsieur de Ruat. Le mot est associé à d’autres pièces (Pessotte Daussy, Pessote de Baquemorte, de Cabeils, de Natus de Haut, de Moras.) R. Aufan
Pessotte de Baquemorte du gascon péça= pièce de terre; pessote = petite pièce / La « petite pièce » appartenait alors à Monsieur de Ruat. Le mot est associé à d’autres pièces (Pessotte Daussy, Pessote de Baquemorte, de Cabeils, de Natus de Haut, de Moras.) R. Aufan
Pessotte de Cabeils (Dubroc en 1863) du gascon péça= pièce de terre; pessote = petite pièce / La « petite pièce » appartenait alors à Monsieur de Ruat. Le mot est associé à d’autres pièces (Pessotte Daussy, Pessote de Baquemorte, de Cabeils, de Natus de Haut, de Moras.) R. Aufan
Pessotte-Daussy (Sessote en 1863) du gascon péça= pièce de terre; pessote = petite pièce / La « petite pièce » appartenait alors à Monsieur de Ruat. Le mot est associé à d’autres pièces (Pessotte Daussy, Pessote de Baquemorte, de Cabeils, de Natus de Haut, de Moras.) R. Aufan
Peychounins (Lous) Pey =  éminence / On est tenté de rapprocher le nom du mot « peychouneys » qui désignait d’après Moureau « ceux qui transportaient à dos de cheval le poisson à Bordeaux. », R. Aufan
Peymaou (Bos Matchin et) du latin boscus qui signifie le bois. / Peymaou : PEY de MAU (1518) nom d’une pignada qui englobait la dune appelée plus tard « mont des rossignols ». Traduit par « pic majeur » par les édiles arcachonnais en 1883, il l’a été aussi par « mauvais (mau) tertre (pey en Médoc) ». Dans ce cas l’expression « Truc (sommet) de Peymaou » serait une tautologie. Mais cela pourrait aussi avoir un rapport avec le prénom de Pierre (Pey). R. Aufan
Peyrioue (La), (La)Peyrioue et Pennaou (La) (Peyrou & Penau 1863) Ecrit alors Petnaou, il s’y trouve  un four, le nom est déjà associé à Peyriou (1791) qui appartient à Fleury il devient ensuite Putnau (1803) puis de nouveau Petnaou en 1849. Une partie de la pièce fut recouverte par les sables et, ensemencée en 1834 sous le nom de « leton de Penneau », fut réclamée par son ancien propriétaire Fleury aîné. On pense à « peyràou », grosse pierre qui sert de fondation aux cabanes ou tout simplement au diminutif de Pierre (Peyroû) et à « pèt », une  toile utilisée par les résiniers (Moureau) peut-être pour ramasser le barras, ce serait alors la « toile neuve ». Mais on peut aussi le rapprocher de « puts », ce qui donnerait le nouveau puits. R. Aufan / Propriétaire : Jacques Bessou
Peyroutas Peyran: pierre / D’après J. Ragot, c’est un « Jean de Nivelle » gascon, ahuri et bon garçon : en 1860, trois Testerins, lents à se décider, arrivèrent en retard à une adjudication et dirent : « Nous nous sommes dit, comme Peyroutas, s’il en reste nous l’aurons « .  Le mot précédé de lou signifierait un amoncellement de pierres (lo pèirotas). R. Aufan
Peytoulets (Lous) On la nomme alors « Peytoulets de Mesteyreau ». Ce pourrait être, si l’on suit S.Palay, formé par toulét, abréviatif de Jean Toulét (petit Jean) avec Pey. (Pierre) ;  en Médoc, pey est aussi une éminence. De plus, en 1822, la parcelle voisine s’appelle « taulette », or, outre les planches, le mot désigne, en montagne, dans les Pyrénées, un petit plateau (S.Palay). R. Aufan
Pierrillots ou Couloys Peut-être une nouvelle variation sur « petit Pierre ». Durègne dit Pierrillots ou « Couloys ». On dit « gouloy » d’un oiseau dont les plumes sont hérissées (S. Palay). R. Aufan
Pinchourly viendrait de pinchourles qui désignait le « pin des grives » ; l’origine pourrait alors en être le verbe chioula que Moureau traduit par siffler : le pin siffleur derrière lequel on se cachait pour attirer les oiseaux ? ; autre origine avancée : pinchaulec qui, pour S. Palay, est un gringalet. R. Aufan
Pinon (Cout de) (Coup de Vinon 1865) Pinon : coin – Landes.  Pégorier / Cout = Etui de pierre à aiguiser / A cette époque il s’agissait d’une règue, d’une dune, appelée « pignon » dominant le braou de l’Escurade, mais c’est plus au nord qu’on trouve le nom de la pièce. Le cout ou coup (1849 et G. Hameau) est l’étui dans lequel le faucheur glisse sa pierre à aiguiser les outils. Cela pourrait aussi appartenir à un résinier.  En 1759, le texte est écrit en français, ce pourrait donc être une déformation de « pinhot » (petit pin) ou  » pignoû » (amande de la pomme de pin). Le mot est un surnom en 1533. En 1644, il est aussi question des « pins de Pigone » que J.Ragot rattache à pigoun, le merle. R. Aufan
Pissens, Pissance Pissos : pays de la poix, de la résine Origine des noms de lieux dans les Landes par L’Abbé Raphaël Lamaignère, Curé de St-Aubin
Placeot (Lou) diminutif de place (airial landais): où se réunissent les vaches; airial landais / Dans la pièce voisine du Placéot, qui à l’origine devait être commune, il y a le « Barèn de Goulugne », c’est à dire le sol d’un ancien marais asséché. R. Aufan
Places (Les ) aire où se réunissent les vaches
Plume (Truc de la) plume / Dune à l’extrémité sud de la parcelle de Dulet. R. Aufan
Plumious Plume
Plumious-Delis (Plumious Dejean 1863) plume + patronyme
Plumious-Delis (Plumious-Pontac 1863) plume + patronyme
Plumious-Dumur-Duvigneau plume + patronyme
Porge (La Bat du ) Labat = La vallée de la porte / Porge = : cimetière – Gers.  Pégorier / Ce mot est ancien puisqu’en 1535 on trouve un Pernot du Porge, syndic de La Teste. Dans cette parcelle se trouvait à coté du cimetière, l’ancienne église Saint-Pierre de Cazaux. R. Aufan
Prade (La) Prada, en occitan ou en catalan, signifie prairie.
Quité (La Bat de) (Labat de Quitet 1863) Nom ancien puisqu’on y dénombrait alors 5 fours à goudron appartenant à Monsieur de Ruat.  On écrit alors « quitte » et non « quité » comme  Durègne. L’actuelle présence d’un accent aigu sur le e final (é) rend difficile l’explication. Mais Gustave Hameau quant à lui  écrit, en 1863, « quitet » ! Moureau le traduit par « même » dans des expressions comme « la misère même ». R. Aufan
Règue Blanque  La Règue : Terme prélatin, du gaulois rica, raie, alignement, arrèga nomme localement une dune./nf  : raie, ligne, sillon ; rang de vigne isolé ou espace compris entre deux rangées de vigne – Gironde, Landes. Pégorier /Dune élevée ; sillon. / c’est la dune blanche, non boisée, ce qui laisse à penser que son nom lui a été donné à une époque où les sables commençaient à l’envahir. R. Aufan
Relions Le nom de la pièce vient de François Rellions qui légua aussi en 1683 à ses fils Jean et Guiraud la pièce voisine des Hemmes qu’ils vendront en 1730. R. Aufan
Républicains (Les) Evoque vraisemblablement des partisans de la République. En effet, elle semble issue du démembrement de la pièce de Crabeyron dont l’atelier de résineux fut vendu comme bien national en 1812 à Meynié. Or c’est chez François Meynié que se réunissait, en 1793, la « Société d’amis de la Liberté et de l’Egalité » ou « Société des Hommes libres ». R. Aufan
Sabloney (Le) Tas de sable; ancien nom de la dune du Pilat / Les Arraoucs (signifie les roseaux), écrits en l’an 8 Laroux, puis Larrouaux en 1810, et Aux Raux en 1849. On le trouve appelée La Roze en 1672 avec la mention de 5 fours à goudron. La plus grande partie de la pièce, appartenant vers 1810 à Jougla, fut recouverte et prit le nom de Sabloney. Elle fut semée en 1830/31 et réclamée par son nouveau propriétaire Lalesque. Mais la dune de sable reprit ses droits vers 1860 recouvrant les nouvelles forêts. Seule subsiste la partie épargnée actuellement usagère. R. Aufan
Sahuc (Bat de) Bat = Vallée ; Sahuc = sureau / Vallée du Sureau / Il y en a deux, en Forêt usagère. L’une « La Bat de Sahuc », au sud de Batlongue, l’autre « Bat de Sahuc » à l’ouest de Pelous et du Truc de la Truque, Alexis Taffard, résinier. Suite à l’incendie de 2022 : sa famille vivait à l’année légalement dans leur maison de  La Bat de Sahuc, dixit Céline Lafitte. Alexis Baillon, arrousiney (résinier) / Sahu, Sahuc nm  : sureau – Tarn, Béarn, Gascogne. Var. : sagut, sambuc.  Pégorier / En 1849 on écrivit « bas » de sahuc. La vallée du sureau, deux pièces portent ce nom l’ une au nord, l’ autre au sud. R. Aufan
Sahuc (La) Bat-de- (Labat de Sahuc &Mouneys 1863) Sahu, Sahuc nm  : sureau – Tarn, Béarn, Gascogne. Var. : sagut, sambuc.  Pégorier / En 1849 on écrivit « bas » de sahuc. La vallée du sureau, deux pièces portent ce nom l’ une au nord, l’ autre au sud. : petite vallée entre deux dunes – Provence.  Pégorier / Pour l’Abat de Sahuc (Vallée du Sureau) il y en a deux, en Forêt usagère. L’une est proche Cazaux, au Sud de Batlongue, l’autre à l’Ouest de Pelous et du Truc de la Truque R. Aufan
Saous Saule noir
Secary ou La lette (Lède de), Cequary Lette = Dépression allongée et humide, Appelée La lette en 1791, entre deux dunes possédées, pour les 2/3 par Jean Fleury aîné, dit Sécary, propriétaire d’un moulin à eau dit « le moulin de sécary ou de sécaÿre » qui lui a légué son surnom. La concession de ce moulin à eau « sur le ruisseau de la grande craste » obtenue en 1761, fut contestée en 1774 par Peyjehan qui estimait qu’il concurrençait celui de la Hume. Le chaffre évoque « Sent Sécari » (470-542) évêque d’Arles, un temps exilé à Bordeaux par Alaric), Saint Césaire, qui était, dans la région, un saint particulier puisque « dire une messe à Saint Césaire » signifiait jeter un sort par exemple pour faire sécher la récolte du voisin… Le nom était donc symbole de jalousie. R. Aufan
Seigle  planté de seigle, céréale rustique cultivée pour ses grains (pain de ) et sa paille (liens, paillasson, etc.)
Sentious (Lous) (Santious 1863) S’agit-il d’odeurs (sentoù) ou de saints (sàntou) ? En 1751 un notaire l’écrit « saintius » ! R. Aufan / Propriétaire Bernard Moureau
Séougue Seuve=silva=forêt / Jacques Ragot dit, qu’en 1724, un certain Gendrot possédait un bien dit « séougne » et devait  au curé la quantité de foin qu’on pouvait mettre dans un linçole, couverture de lin ou de chanvre dont on couvrait le dos des bovins. C’était déjà  vraisemblablement une déformation de « la séouba ». En 1849 le quartier était celui de La Seuve. R. Aufan
Sibéou sens inconnu
Soussines Variété de saules, très petits, »saoussine ». R. Aufan
Subiette Soubie, Soubié : Nom d’origine gasconne désignant celui qui habite en dessous de la rue, de la route (latin via). Geneanet / Suhubiette est un nom de famille du sud-ouest, nom d’origine basque qui désigne emplacement du pont ce nom indique la situation de la maison près du pont . Filae / Les Subiette étaient des « estrangeys » d’origine basque qui avaient acheté au Captal le droit de gemmer, on les retrouve aussi en 1516 où J. Subiette est Seigneur de Francon, en 1552 et 1621. R. Aufan / Marguerite Eymeric. Elle épousa donc(7) Bertrand Subiette, fils de Pierre Subiette et d’Anne Baleste-Dubrocq, qui fut praticien, puis procureur à La Teste, ensuite lieutenant du juge de Certes, enfin juge de Certes. Veuf le 13 janvier 1743, Bertrand Subiette, se présentant alors comme « marchand », se remaria le 7 avril 1750 à La Teste avec Marie Ribes (ou Rives), fille de François Rives et d’Elisabeth Amanieu, et mourut à La Teste le 14 août 1759 Michel Boyé SHAA n°110
Tioules (Lous) Téoule : tuiles / Le plus grand pitey que je connaisse m’a été donné par Fernand Ballion dont le père, Alexis (1864-1938), arrousiney (résinier), résina les pièces de La bat du loup et des Tioules en 1911. Il mesurait, car trop long pour être stocké dans son hangar M.Ballion en avait coupé le bout…, 5 mètres 25 ce qui permettait de porter la care jusqu’à une hauteur de 6, 25 mètres R. Aufan
Trafot (Trafford de l’Etat-Major) Ecrit alors Traffot. Dans la parcelle il y a le Truc du capéran (du chapelain) haut de 48 mètres. R. Aufan / propriétaire : Pierre Artigues & Pascal Combecave
Trucails (Lous) occitan trucalh, dérivé de truc = butte, tas = où il y a des trucs www.etudesheraultaises.fr
Truque (La) (limite Biscarosse) La truque est soit une grosse sonnette pour les vaches, soit la hauteur qui domine les autres (Moureau). Cette parcelle usagère qui existait encore, en 1791, en bordure du lac et en limite de Biscarrosse, s’appelait aussi « les pins de Fleury ». Elle a complètement disparu sous les dunes qui ont été fixées en 1832 et qui ont pris son nom qui n’est actuellement porté que par la cabane. R. Aufan / Castera & autres
Truque (truc de la) Hauteur ; Dune. Tuc ou Truc représente une « hauteur » en général. C’est un microtoponyme très répandu en Gascogne avec ses variantes diminutives Tucole, Tucon, Tucoo (graphie béarnaise ancienne), Tuquet. Dans la forêt usagère de La Teste (Gironde), une superbe tautologie est mentionnée sur les cartes : le Truc de la Truque. Sur le cadastre moderne de Pissos (Landes) figure une amusante déformation, Les Turcqs. En Haute-Lande également (Cazalis, Liposthey, Sore) on trouve des lieux-dits Douc, correspondant à des dunes continentales. A la racine de ce nom gascon se trouve évidemment le pré-latin kuk qu’on décèle dans Cumont (Tarn-et-Garonne), Cuq (Lot-et-Garonne) ou Suc-et-Sentenac (Ariège). Extrait de Toponymie gasconne par B. et J.-J. Fénié. / Un « tuquet » est aussi usité en patois limousin pour désigner une petite hauteur, sans parler du tuquet que certains ont sur la tête
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Raphaël

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