Carte de la seconde tournée militaire d’Antoine-René de Voyer d’Argenson, marquis de Paulmy 1722-1787), Secrétaire d’État, Adjoint au Ministre de la Guerre, le Comte d’Argenson. Elle contient les chemins depuis Fregefond jusqu’à Cahors en allant & depuis Bazas par Bordeaux & caetera jusqu’a Pons en venant
Titre dans un cartouche rocaille avec une vue. – Carte sans échelle graphique. – Routes coloriées. – Titre au verso de la carte : « 2e tournée, 5e carte ». – Carte accompagnée de 17 cartons avec encadrement rocaille et la liste de ces vues : À : « Le Bassin du port de Bordeaux, avec le chatau de Trompette en avant ou est marqué la nouvelle place Louis XV avec sa statue equestre », B-C : « La manière de voyager dans les montagnes du Limousin, et du coté de Cahors », d’: « Embarquement sur la Dordogne pour Libourne », E : « Vue du Fort du Ha a Bordeaux », F : « Le Passage de la Dordogne aupres Souillac », G : « Vue de la citadelle de Blaye », H : « M. le M. est receu a l’Academie de Bordau », I : « Départ de Bordaux & le passage de la Garone aupres l’Ormond », K : « Festes doné à Bordeaux, a M. le M. de Paulmy », l’: « M. de Torny intendant, et les jurats de P. recoivent M. le M. », M : « Les officiers de Foix font l’exercice, à Bord », n’: « Reception a Brives la gaillarde », O : « M. l’intendant de Montauban attend en bas des montagnes », P : « M. le Cte de Clermont gallerand et M. l’intendant de La Rochelle recoivent M. le M. a Pons et Saintes », Q : « Inspection des trouppes à Bordeaux, Blaye et Libourne », R : « Le Pont de pierre à Cahors »
Bassin d’Arcachon, Cap Feret, I. du Tierray, Passe du Papon, Cap Brunet, Isle de la Mate, Pte de l’Aiguillon, la Teste-de-Buch, Casaux, Gujan, Mestras, la Motte, Bignos, Mios, Salles en Buch, le Putz de la Gubatte, Hospitalet, le Barp, Beliet, Belin, Argentieres, le Harriet, Tegon, Comprian, Audenge, Certes, Lenton, Andernos, Arès, Lege, R. des Etangs, Ignac, le Porge
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b71004683/f1.item.r=paulmy%20cahors
Casaux, Et de Casaux
Partie sud depuis l’étang de Cazaux
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7100469h/f1.item.r=paulmy%20cahors
Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy puis d’Argenson (1757), né le 22 novembre 1722 à Valenciennes et mort le 13 août 1787, est un diplomate et homme d’État français.
Il est avocat du roi au Châtelet puis conseiller au parlement (1744), maître des requêtes (1747), puis ambassadeur en Suisse (1748-1751).
Le marquis de Paulmy constitue sa collection de cartes à partir de 1751 lorsqu’il est adjoint à son oncle, le comte d’Argenson, au ministère de la Guerre et lorsqu’il occupe lui-même cette fonction, du 1er février 1757 au 2 mars 1758. Remplacé par le maréchal de Belle-Isle, il se retire avec le titre de ministre d’État. Puis il est ambassadeur en Pologne (1759-1765), à Venise, à Rome.
Des pièces de sa collection sont antérieures et postérieures à cette période ; le document le plus ancien date de 1539.
– À l’intérieur de l’ensemble se trouvent des pièces d’une collection de cartes de son père, le marquis d’Argenson. Ces pièces ont été identifiées grâce à l’écriture du marquis d’Argenson, présente au verso des cartes concernées. Ces dernières possèdent une cotation propre au marquis d’Argenson et sont liées à une seconde notice d’ensemble : « Collection de cartes du marquis d’Argenson ».
– Le classement géographique de cette collection propose des sections pour les quatre continents : Europe, Asie, Afrique et Amérique, ainsi qu’une présentation plus détaillée pour certains pays comme la France, l’Allemagne ou l’Italie.
– Le marquis de Paulmy a fait entrer des éléments distincts dans cette collection : des vues gravées, des cartes et des plans gravés, ainsi que des documents manuscrits : mémoires, plans et cartes. Certaines de ces pièces manuscrites ont été réalisées lors des tournées militaires et des voyages d’inspection du marquis de Paulmy, surtout dans les zones frontalières et les places fortes ; lors de ces déplacements, il est accompagné par des ingénieurs militaires afin d’établir des levés, des cartes et des plans.
– Des documents de cette collection ont fait l’objet de saisies par des officiers prussiens en juillet 1815.
– Entre 1815 et 1885, les pièces manuscrites de la collection ont été séparées des pièces gravées. Les pièces manuscrites ont été cataloguées par Henry Martin sous les cotes MS 6432 à MS 6465. Cet ensemble de pièces fait l’objet d’une numérisation.
– Les pièces gravées ont été dispersées. Elles se retrouvent aujourd’hui dans des recueils d’estampes composés par Gaston Schéfer, ainsi que dans des recueils constitués dernièrement sous les cotes EST 1500 à EST 1513. Ces dernières cotes respectent l’ordre de classement géographique proposé par le marquis de Paulmy. Les pièces sont regroupées dans les divisions suivantes :
EST 1500 : Mappemonde ;
EST 1501 : Cartes d’Europe ;
EST 1502 : Cartes d’Asie ;
EST 1503 : Cartes d’Afrique ;
EST 1504 : Cartes d’Amérique ;
EST 1505 : Topographie Asie, Afrique, Amérique ;
EST 1506 : Italie ;
EST 1507 : Espagne et Portugal ;
EST 1508 : Cartes de France ;
EST 1509 : Topographie France ;
EST 1510 : Les Iles Britanniques ;
EST 1511 : Les Pays-Bas ;
EST 1512 : Allemagne ;
EST 1513 : Etats du Nord et Est de l’Europe.
https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41495064m
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-Ren%C3%A9_de_Voyer_de_Paulmy_d%27Argenson
Recueil des tournées militaires du marquis de Paulmy. Antoine-René d’Argenson, marquis de Paulmy. Journal de ma tournée militaire dans les provinces frontieres des Pirenées, dans la Guienne, la Saintonge, le pais d’Aunis, le Poitou &c. an[née]. 1753
Le havre d’Arcachon plus susceptible d’une entreprise sérieuse que le reste de la côte exigerait ( ?) plus de précaution. C’est un bassin spacieux capable de contenir une grande flotte s’il avait la profondeur convenable. Il communique à la mer par une entrée ou canal de plus d’une lieue de longueur, de sorte que le fond du bassin en comptant encore sa largeur se trouve avancé de plus de trois lieues dans les terres, et de ce point jusqu’à Bordeaux il n’y a qu’environ quatre six lieues et demi. Les batiments qui, seraient entrés dans ce havre auraient encore l’avantage de pouvoir débarquer convenablement sur plusieurs villages qui l’entourent mais voisins qui ont des ports, mais une barre qui s’est formée depuis longtemps à l’embouchure du canal en rend l’entrée difficile et dangereuse. On prétend qu’il ne peut y entrer que des bateaux barques de 40 tonneaux, ainsi on n’aurait à se précautionner que contre des chaloupes et d’autres petits batiments auxquels on fermerait aisément l’entrée du canal en établissant des batteries croisées à la droite et à la gauche avec certitude qu’elles ne pouraient être point attquées du côté de la terre, puisque les ennemis n’auraient aucun autre point de débarquement dans les environs.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550095963/f76.item