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Maison Baleste-Marichon

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L’ancienne demeure de la famille Baleste-Marichon construite à la fin du XVIIsiècle a été détruite pour faire place à l’immeuble « Les Olympiades », 3 rue Pierre Dignac.

Le nom de Baleste est parmi les plus anciens de la paroisse de La Teste. Sont en effet mentionnés trois Baleste dans le rôle des habitants de 1451.

C’est ici que l’on doit noter la formation des noms de famille composé d’un nom et d’un surnom, lui-même nom de famille. Tel est le cas des Baleste de La Teste. Chaque branche se distingue de la voisine par un second nom et de façon héréditaire : il y a Baleste-Marichon, Tahard, Bâillon, Dubrocq…etc. Les Baleste-Marichon sont les plus connus et, en fait, ils sont appelés Marichon tout court, tel le notaire de Mios au XIXe siècle. Bon exemple de surnom qui se substitue au nom, même en milieu évolué.

Plusieurs tableaux sont présentés dans la chapelle des Marins, à Arcachon, tel l’ex-voto fait le 8 décembre 1788 Le Petit Louis d’Arcason commandé par le capitaine sieur Baleste Marichon : une étoile a été dessinée en haut à droite du tableau au lieu du poncif de la Vierge : Stella Maris, est un vocable sous lequel est invoquée la Vierge Marie par les chrétiens ; l’étoile est un symbole de protection ou d’accomplissement (sauvetage) et “Stella Maris” est le nom donné à l’étoile polaire, guide du marin…

Voir https://docplayer.fr/17937201-Sommaire-regards-sur-le-pays-de-buch-ouvrages-parus-en-vente-en-librairie-ou-par-la-societe.html [2]

 

Né le 11 octobre 1688 à La Teste, le marchand Bertrand Baleste-Marichon, après des fiançailles célébrées le 22 avril 1719, se marie le 18 juillet 1719 avec Jeanne Baleste née le 24 octobre 1691, fille d’Arnaud Baleste dit Laplace et de feue Marie Dulau. Cette union soulève quelques vagues. Bernard Baleste Marichon, son père, fit des oppositions à ce mariage trois fois successivement, suivies de trois arrêts de la cour du Parlement en février, mars et avril ; d’autre part, par acte du 30 avril 1719, Pierre Baleste-Marichon, maître chirurgien, tente de s’opposer au mariage de son frère au double prétexte de « l’inégalité des conditions des parties et consanguinité » : il rappelle alors que Bertrand Baleste-Marichon, leur grand-père, est cousin germain de Marguerite Baleste, grand-mère maternelle de Jeanne Baleste.

Ce mariage est l’occasion pour Bertrand Baleste-Marichon de reconnaître ses deux premiers fils, aînés de onze enfants dont cinq seulement figureront sur le testament de leur père, décédé le 27 mars 1769 à l’âge de 84 ans.

En 1789, comme à Bordeaux, mais avec un temps de retard, la municipalisation se traduit en Pays de Buch par la mise en place de nouvelles autorités. Les Deux-Cents électeurs qui représentent les campagnes constituent, face au Comité des Quatre-vingt-dix, un comité de dix-huit membres présidé par Deleyre. Soucieux des intérêts des paroisses rurales, ce second comité se préoccupe, sans attendre une décision nationale, d’organiser des élections municipales. C’est la raison pour laquelle, le 15 août, Baleste-Marichon et Marichon jeune demandent aux Testerins un nouveau mandat pour participer aux travaux préparatoires, mandat qui leur est refusé.

Pour s’opposer aux menées des deux députés à l’Assemblée Générale de la Sénéchaussée, et notamment à celles de Pierre Jean-Baptiste Baleste-Marichon qui a dû mettre à profit le récent mariage de son parent avec la fille de l’architecte Bayle pour mieux s’introduire dans les milieux notables de Bordeaux, un comité testerin est créé. Ce comité, composé de 14 membres, proteste le 28 août 1789 auprès du Comité des Deux-Cents sur le rôle attribué à Baleste-Marichon. Les contestataires reprennent à leur compte, en la circonstance, les accusations formulées par les Cazalins et les Sallois contre les officiers de justice :

“Messieurs,

Cet avec Le plus Grand Etonnement et la plus grande Surprise que les habitants de la paroisse de lateste, de Buch ont vu Votre ordonnance du 20e de ce mois Etre Contre signée Par le Sieur Baleste marichon habitant du dit lieu Se qualifiant D’électeur et membre Supléant du Comité principal de Guienne.

Il seroit Trop long Messieurs de vous rappeller Tous les moyens insidieux qu’employèrent Les officiers de Justice Seignierieaux de ce lieu le 1er mars Dernier pour parvenir à Etre eux seuls députés a l’assemblée générale de la Sénéchaussée, Et pour faire Réussir le Complot qui s’étoit formé Entreux, Il suffira de Vous dire que quoique le Voeu des habitans fut de nommer des personnes d’un âge mur, sages et Ecleres et dans lesquels les habitans avoient La plus Grande Confiance, Il ne fut jamais Possible défaire prévaloir leur nomination par L’opposition Indesente des dits officiers de Justice Seigneurieaux dans qui residoit toute l’autorité, et ces obstacles forcèrent les habitans a dissoudre l’assemblée et au lieu de la Renvoyer à un autre jour pour Elire les députés affin de porter a l’assemblée le Cayer de plainte et de doléances des habitans. Il arriva que les officiers de Justice se nommèrent Entreux et leurs adherans, Et le Sieur Baleste marichon qui figure, dans Votre règlement du 20 de ce mois d’août, Comme Electeur fut du nombre des députes particulier quoy qu’il ne fut point cottisé sur le rolle de la Taille, quoY qu’il ne fut pas majeur qu’arriva T il Messieurs, d’une nomination si Irrégulière, si Imprévue, c’est que Toutes les Plaintes et doléances des habitans furent ou altérées ou Supprimées du cayer, qu’elles furent Communiquées au Seigneur dont Les Intérêts étaient opposés a ceux des habitans, Enfin le Sieur Baleste marichon pretandu Electeur se permit le 15 de ce mois Jour de notre dame de lire un avis en forme de lettre Venant de Bordeaux qu’il eut soin de cacher aux habitans par laquelle lettre on avertissait d’envoyer des électeurs a votre assemblée Messieurs, il proposa a la parroisse assemblée de le deputter a lui même mais les habitans préférèrent de ni Envoyer personne plutôt que de lui donner leurs Suffrages d’ailleurs Comme on avoit caché jusques a ce moment aux habitans la lettre qui demandoit de Envoyer, Ceux dont on auroit fait choix Etoient absents Cepandant malgré l’humiliation qui devoit résulter pour le dit marichon du refus et de l’opposition des habitans pour être Elu II a cependant Eu assez de Courage pour se Présenter devant votre auguste assemblée et de figurer comme Elu de la parroisse. II se Jacte hautement qu’aussi tôt que Vous fûtes Instruits qu’il etoit à Bordeaux, vous le fites prier de se rendre a votre assemblée ou II luy fut fait Le plus grand accueil.

Les habitans Vous représentent Messieurs qu’ils desireroient avoir la liberté de nommer Ceux qu’ils Jugeront le plus propres pour former le Conseil Municipal de police de la parroisse, sans êtres astraints a faire Choix des prétendus députés a l’assemblée généralle de la Sénéchaussée attendu que ce ne fut que par la force et la duplicité Des officiers seigneurieaux que le Choix des habitans mit Jamais Tombé Sur Certains de Ceux qui parurent a l’assemblée generalle. En cette qualité, d’ailleurs II semble qu’il est plus Dans l’ordre que toute la parroisse assemblée Choisisse des Personnes dont l’expérience, et la Sagesse Reponde a leur Confiance. Vous Etes suppliés Messieurs d’inviter le Sindic de la parroisse de La Teste, de Convoquer les habitans pour une assemblée, affin qu’elle délibère Et fasse Choix des personnes Sages et propres affin de Composer le Conseil Municipal du présent Lieu, et Les habitans Continueront Leurs Voeux pour Votre Conservation et prospérité, Celle du roy et de l’auguste assemblée des Etats Généraux”.

suivent les signatures de :

Lacaze, Cravey fils, Nouaux, Bourdain jeune, Betus, Fleury ey fils, Lesca, Dutruch père, Dehilotte fils, Lesca, Moulliets, Dubos, Turpin Notaire, Baillon

Fin août, ce « mémoire du Comité de La Teste » est lu au Comité des Deux-Cents qui rédige une réponse qui ne nous est pas parvenue mais qui n’empêche pas Étienne Turpin de l’emporter sur Marichon jeune lors des élections du 6 septembre 1789.

Dans une bourgade comme La Teste, tous les événements se produisent dans un périmètre très limité : précisément, la demeure des Baleste-Marichon est sise face à l’hôtel Daisson-Dignac (Maison Lalanne)…

En 1839, il advient, une génération après l’affaire Daisson, que deux aimables personnes sont élevées dans la vaste demeure des Marichon, au parc ombragé et centenaire : Aurélie, née en 1816 et Isoline, née en 1819. L’inévitable survient : Pierre-Eugène Dignac (futur notaire & maire de Gujan-Mestras), en âge de 26 printemps, au sortir de brillantes études de doctorat en droit, tombe amoureux fou d’Isoline, laquelle le lui rend bien. Il reste une simple formalité à solder : traverser la Place, afin de demander au Conseiller général Pierre-Jean Baleste-Marichon (notaire à Mios, dont il fut également maire), la main de sa fille.

Stupeur : c’est le refus ! Eugène et Isoline sont inconsolables. Sa mère, Anne-Élisabeth Dignac (fille du négociant Pierre Auguste Daisson 1750-1801 & Marie Bestaven 1754-1829), veuve depuis le 27 mai 1838, ne dit mot.

Le prétendant exige des explications ; il écrit « qu’il y va de son honneur et de sa réputation ». Enfin Baleste-Marichon répond : « qu’il ne peut accorder la main de sa fille pour des raisons qu’il ne peut ni blamer, ni approuver ».

La première pensée qui vient à l’esprit au regard de ces mystérieuses raisons, tient à l’union de Pierre Jean Baleste-Marichon, qui a épousé le 1er juin 1813, Marie Julie Delphine Dejean (née le 7 mars 1798), exacte contemporaine d’Anne-Élisabeth Dignac (née le 13 mars 1798), et fille de ce Pierre Dejean, qui aurait dû hériter de son oncle Auguste Daisson, en l’absence de l’inattendue descendante. Pierre Dejean n’héritant de son oncle que la quotité disponible, on comprend aisément qu’une farouche rancune perdure au foyer Marichon !

Dans le précis pour le curateur d’Anne-Élisabeth Dignac, il est fait mention des tentatives d’Auguste Daisson de laisser le maximum de sa fortune à son neveu Dejean. Le fait est utilisé adroitement par les défenseurs d’Anne-Élisabeth pour démontrer par là qu’Auguste Daisson reconnaissait la paternité de sa fille. Précisons qu’à bien lire ce « Précis pour le curateur d’Anne-Élisabeth » de 17 pages, on le trouve si peu convaincant en faveur de la paternité de Pierre-Auguste, que l’on se demande comment Anne Elisabeth a pu gagner. Il est vrai que la dame Daisson, mère, avait de la fortune, et surtout des amis puissants en cette fin de révolution, relations politiques du révolutionnaire de circonstance que fut l’agent municipal Baleste-Marichon.

Il n’existe donc une impossibilité totale à cette union : le Conseiller général est bien placé pour savoir que le père d’Anne-Élisabeth Dignac est son propre géniteur : c’est donc, ce qu’il a tant redouté, son propre neveu, par la main gauche, qui lui demande la main de sa fille !

Un faisceau de présomption oriente notre attention vers le curateur d’Anne-Élisabeth, l’agent municipal, Maire de la commune de La Teste-de-Buch, Pierre-Jean Baleste-Marichon qui se dépense sans compter afin de faire triompher les droits de sa filleule ; il compte des amis puissants à Bordeaux et à Paris, dont le fameux juriste Merlin. Marichon a 33 ans lors de la naissance de l’enfant, avait siégé au même Conseil Municipal que Pierre-Auguste Daisson, et entretenait des relations étroites et d’immédiat voisinage avec les Daisson.

Arrêtons-nous un peu sur la personnalité de Baleste Marichon.

L’abbé Denis Petit, dans son ouvrage « Le Captalat de Buch pendant la Révolution française » est peu indulgent pour Marichon, qu’il qualifie de « bouée » opportuniste. Il trace le portrait d’un révolutionnaire ambitieux. Ce ci-devant Notaire Royal domina la Révolution, à La Teste, et ses querelles avec le jacobin, devenu Général de Brigade, Nicolas Cravey, avaient la saveur d’un duel « Don Camillo-Peppone ». Il a épousé sa cousine Marie Peyjehan de Francon, en forçant tout à fait le consentement de son père le très réactionnaire Pierre Peyjehan de Francon, juge du Captalat de Buch sous l’ancien régime et futur Maire de La Teste sous la Restauration. Pierre Peyjehan qui fut dénoncé par le très jacobin Nicolas Cravey « comme le plus aristocrate personnage que je connaisse » et risqua la guillotine, après avoir refusé notamment de porter la cocarde tricolore qu’on lui plaça à son revers, à la pointe de l’épée, réapparaît, en 1812, sur la scène testerine : le beau-père reproche vertement à son gendre d’avoir, en pleine Terreur, forcé un mariage avec une enfant d’à peine 14 ans, d’avoir accaparé ses biens pendant qu’il était contraint de se cacher dans sa propriété des bords du lac de Cazaux, la maison forestière de la Bécassière aux Courpeyres, théâtre pendant la terreur des exploits du juge qui tua pendant l’année 1793 de son fusil à balles près de 150 bécasses, de s’être considéré comme chez lui dans sa belle demeure de la seigneurie de Francon, à La Teste, et surtout de s’être conduit comme un infâme pendant toute la durée de la Révolution. Si Peyjehan a échappé à la mort, ce n’est vraiment pas du fait de son gendre : Peyjehan de Francon, lors de la reconstitution de la prise de la Bastille, à La Teste, manque de périr en jouant – un peu contraint et forcé – le rôle du gouverneur de Launay, et il n’est pas loin d’accuser son gendre de ce mauvais coup !

Il résulte de ces diatribes que le ménage Marichon en est pour le moins ébranlé…

De l’autre côté de la Place Laby, les Daisson qui, eux aussi, ont été opportunistes pendant la Révolution, tiennent un salon accueillant en leur hôtel, et Marie Daisson est assurément une belle femme, raffinée, mélomane – rappelons-nous du salon de musique de l’hôtel Daisson-Dignac -, et comme native de Saint-Paul-en-Born, étrangère à l’écheveau des intérêts testerins. Assurément, elle peut le comprendre, sa conduite n’est-elle pas justifiée par le simple fait qu’il n’y eut pas un seul testerin de souche conduit à l’échafaud, à Bordeaux, le seul guillotiné étant le sieur Bacque, originaire de Libourne !

Tous ces revenants qui paradent aujourd’hui ont oublié leur peur d’hier : quels ingrats !

Le projet d’union entre Eugène Dignac et Isoline Baleste-Marichon étant proscrit, il s’ensuit que toute une génération de Dignac et de Baleste-Marichon fait en sorte d’aérer son sang. Alors que traditionnellement, dans le Pays-de-Buch, les notables testerins se marient entre eux ou tout au moins sur les terres avoisinantes, ce qui perdure jusqu’au second Empire, on contracte des mariages éloignés des connaissances habituelles, tant le scandale de l’affaire Daisson a ébranlé les intéressés. Isoline Baleste-Marichon est mariée le 7 octobre 1846 à un riche propriétaire de Moulon (Gironde), le sieur Pierre Rabeau. Eugène Dignac épouse le 20 juin 1844, à Bordeaux, Marie Antoinette de Fresquet de Ribouteau, union très brillante de nature à panser son amour propre blessé. Sa femme appartient, en effet, à une ancienne noblesse parlementaire de Bordeaux. Sa belle-mère, née Sophie de Launay, est issue d’une illustre lignée. Quant aux seigneurs de La Cheze, barons d’Ambès et vicomtes de la Menaude, dont descendent les Fresquet, résidant toujours dans l’antique château de La Cheze, à Capian, (depuis le mariage de Messire Blaise de Fresquet, le 19 novembre 1675 avec Isabeau de la Cheze) ils appartiennent à la noblesse d’extraction. Aurélie, sœur d’Isoline, est mariée à Louis Pégourié, magistrat, issu d’une famille de Gréalou, dans le Lot. Son frère Théophile Baleste-Marichon 1820-1876, convole avec Octavie, fille du Baron d’empire Henry ; notaire à Bordeaux dès 1854, son étude sera vendue le 31 juillet 1876 pour le prix énorme de 350 000 francs ! Un sans faute pour du sang neuf !

Le 18 janvier 1857, le sieur Rabeau a la bonne idée de disparaître, suivi par Marie-Antoinette de Fresquet qui décède le 24 juin 1860 à Gujan-Mestras.

Aurélie Baleste-Marichon, qui vit à Lille puis à Paris, fait de fréquents séjours à La Teste ; du reste, elle est à son tour veuve. Elle a deux enfants, Gaston Pégourié, futur avocat parisien de renom (notamment de Sarah Bernhardt) et Inès. Les deux sœurs se consultent, s’écrivent, puisque le sang familial a été renouvelé, et que ce « pauvre Gaston » s’entête à rester célibataire, pourquoi morceler les propriétés : « marions Édouard et Inès », ce qui est fait le 6 août 1874 à La Teste.

Une union, avec réinstallation à La Teste, est au programme. L’hôtel Daisson-Dignac ayant été vendu (rappelait-il de mauvais souvenirs ou est-ce du fait des revers de fortune subis par Anne-Elisabeth ?), ils décident de faire édifier une grande maison confortable sur le terrain provenant de la succession Daisson et qui servait au XVIIIe siècle d’entrepôt à Daisson-Jeantas (actuel 23 rue Pierre Dignac), où emménagent en 1875 les cousins enfin mariés, à un âge de la vie où il ne peut plus être question de progéniture. Isoline, qui n’a pas eu d’enfants, trouve dans sa corbeille de mariage deux beaux-fils, Édouard 1845-1891 et Camille 1851-1902 (qui sera fondateur du syndicat des marins de Gujan-Mestras le 30 mars 1884), les enfants d’Eugène. Toute la famille Baleste-Marichon s’est ressoudée et prend ses aises depuis le décès prématuré du Conseiller Général, en 1858 (si l’on en croit une lettre écrite par lui à son fils Théophile, son caractère était volontiers irascible).

La réconciliation finale se fait toujours au cimetière. Profitant du transfert des anciennes tombes sises face à l’église Saint-Vincent, vers un nouveau cimetière créé non loin de la ci-devant seigneurie de Francon, Inès Dignac baptise le nouveau caveau familial Baleste-Marichon-Dignac. Toute la famille est désormais présente, depuis les anciens Marichon, transférés, dont le Maire Galant, qui repose au milieu de tous ses descendants… Une seule manque, Anne-Élisabeth, enterrée seule, au cimetière de la Chartreuse, à Bordeaux. Il est vrai que les Baleste-Marichon, imités en cela par les Dignac, ayant l’habitude d’étaler sur leurs plaques mortuaires, titres et qualités, la désignation d’Anne-Élisabeth pouvait en la matière poser problème.

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1 – Bertrand Baleste-Marichon †1655..1660 Maître Chirurgien – Substitut du Procureur d’Office puis Juge Royal de La Teste de Buch & Marie de Caupos ca 1611-1671

11 Jean-Baptiste dit “l’aîné” Baleste-Marichon & Jeanne Baleste

111 Marie Baleste-Marichon ?1658-1728 &1680 Pierre Taffard ca 1623-1693 (fils de Charles Taffard †1628 Praticien – Notaire et “Receveur des consignations” et Bertrande Peyjehan)

1111 Pierre “de La Ruade” Taffart 1673-1721  x 1721 Marguerite Baleste-Tahard† dont

11111 Marie-Anne Taffart †1794 x 1752 avec Jean-Baptiste “Bruxelles” Baleste-Marichon 1725-1753 voir plus bas

1112 Marie Taffart 1680-1695

1113 Catherine Taffart 1687-1781 x 1709 Jean “Aîné” Eymeric † dont

11131 Marie Eymeric 1727-1802 x 1756, Pierre-Bertrand “le Jeune” Baleste-Marichon 1731-1781 (voir plus bas)

1114 Nicolas Taffart 1689-1743

1115 Jean Baptiste Taffart 1692-1763, “Il avait acheté la seigneurie de Blaignan ; sa descendance porta plusieurs surnoms : Saint-Bonnet, Saint-Germain, et s’illustre lors du retour de la Monarchie en 1815.”

1116 Charles Taffart, Enfant posthume 1693/-1694

112 Jean Baleste-Marichon 1669-1751, marchand, x 1688 Barthélémie de Hazera + 1691 ; xx 1695 Jeanne Brun ca1670-1752, demoiselle fille de sieur François Brun notaire royal et de feue Anne Prada du Porge

1121 Pierre Baleste-Marichon 1688-1762 x 1714 Marie Peyjehan 1676-/1762 fille de Jean Peyjehan +1689, Notaire & Louise Baleste

1122 Jean Baleste-Marichon 1696-

1123 Marie Baleste-Marichon ca1700-1732/ x 1732 Jacques Gourgon de Précy †1786, Juge de Salles et de Béliet

 

Concernant  Jacques Gourgon de Précy :

x 1727 Marie Dumora 1696-1728

xx 1732 Marie Baleste-Marichon ca1700-1732

xxx 1743 Marie Thérèse Godenèche 1714-1804 fille de Bernard Godenèche & Marie Daisson, dont

Marie Jeanne Gourgon de Précy  1749-1813 x 1767 Jean-Baptiste Taffard 1743-1780.

dont

Jean-Baptiste, Marie, Louis Taffard 1767-1832 x 1792 Marie Eymeric 1776-

Etc…

Jeanne Gourgon de Précy, mariée le 19 mars 1767 à Gujan avec le conseiller au Parlement de Bordeaux Jean-Baptiste de Taffart, alimente la chronique scandaleuse du XVIIIe siècle en « entrant dans le sérail du richissime financier Beaujon, monstrueusement obèse et en figurant au nombre des berceuses du fastueux propriétaire de l’hôtel d’Evreux, actuel palais de l’Élysée » (Pierre Kyria, l’irrésistible Mme de Bonneuil, dans le Monde du 29 mai 1987, présentant l’ouvrage d’Olivier Blanc, Madame de Bonneuil, femme galante et agent secret). Elle est décédée le 5 juillet 1813 à Moreuil (Somme), veuve Prévost d’Arlincourt.

113 Anne Baleste-Marichon x Jean Desgons

114 Jean dit “Chicoy” Baleste-Marichon

115 Pierre Baleste-Marichon †

116 Jean dit “Jeantot” Baleste-Marichon †

12 Charles Baleste-Marichon ca 1647- Maître chirurgien, x 1677 Marie Gayet ca 1660-1730

1-2-1 Marie Anne Baleste-Marichon 1683-1751 x 1698 Pierre Peyjehan de Francon (+ 1724), Chirurgien major de la marine. Fils de Jean Peyjehan, Sieur de Francon 1689- &  Jeanne Baleste dont

1211 Isabeau Isabelle Elisabeth Peyjehan de Francon 1703- x 1722 Pierre Cormane 1703-1777 dont

12111 Pierre Cormane 1723-

12112 Marie Cormane 1724-

12113 Marie-Anne Cormane, Marraine de sa sœur Marie-Thérèse 1724-

12114 Hugues Cormane 1726-

12115 Pierre Cormane 1731-1777 x 1764, Catherine Mongie ca 1738-1810 dont 121151 Jeanne Henriette Cormane, Marraine de son frère André (1770) †

121152 Pierre Cormane †

121153 Louis Cormane 1761-

121154 André Cormane 1762-1825

121155 Jean Cormane 1764-

121156 Marguerite Cormane 1764-

121157 Marie Cormane 1765-

121158 André Cormane 1770-1832

12116 Marie-Thérèse Cormane 1733-

1212 Pierre Peyjehan de Francon 1705-

1213 Jean Peyjehan de Francon 1707-

1214 Catherine Peyjehan de Francon ca 1709-

1215 Pierre Peyjehan de Francon 1711-

1216 Marie-Thérèse Peyjehan de Francon 1714-1714

1217 Élisabeth dite “Liette” Peyjehan de Francon 1717-  x Jean Daniel Piriou

1218 Marie-Élisabeth Peyjehan de Francon 1719-

1219 Catherine Rose Peyjehan de Francon ca 1724-1724

122   Marie Baleste-Marichon 1685- x Jean Duboscq

123 Bertrand “l’Aîné” Baleste-Marichon 1688-1769 x 1719 Jeanne Baleste dont

1231 Bertrand “le Parisien” Baleste-Marichon 1717-1767 x 1752 Marie (ou Dulau?) Deslaux †1791, veuve de Guillaume Mauvin

1232 Charles Baleste-Marichon 1719-

1233 Bertrand Baleste-Marichon 1720-

1234 Marie Baleste-Marichon 1721- x 1745 Martin Daisson 1722- fils de Jean Daisson, boucher, et de Marie Neyron, dont :

12341 Jean Daisson 1749- x 1770 Marguerite Dejean,

12342 Anne-Marie Daisson x Jean Dalis, négociant à Biscarrosse

12343 Anne-Marie Daisson x 1772 Jean Baleste-Baillon chirurgien testerin

12344 Marie Daisson †1815 x 1770 Martin Robert +1789 marchand, fils du constructeur de bateaux Jean Robert et de Marie Dejean.

123441 Jean-Baptiste Robert 1772-1829, officier de santé, x 1816 Marie Déjean 1780- fille de François Déjean, propriétaire, et de Marguerite Domain.

1234411 Marie-Anne dite Nelly Robert 1816 x 1845 Adalbert Alexandre Iphyclès Deganne ; apporte en dot « un nombre important d’hectares boisés dans la Petite Montagne d’Arcachon, aux lieux-dits Eyrac et La Chapelle, etc. »

1235 Marie Baleste-Marichon 1722-

1236 Catherine Baleste-Marichon 1723-1724

1237 Marie-Agnès Baleste-Marichon 1724-1770 x 1760 Jean Baleste-Jolicœur, marchand drapier, †1761, fils de Jean Baleste-Jolicœur et de Marie Baleste-Dubrocq ; en premières noces, Jean Baleste-Jolicœur avait épousé le 3 mars 1753 Marie Baleste-Baillon, fille de Jean Baleste-Baillon et de Marguerite Castaing.

Marie-Agnès Baleste-Marichon 1724-1770  xx 1765 Jean Deligey, charpentier, fils de Jean Deligey et de Marie Daisson

1238 Marie Baleste-Marichon, 1725-

1238 bis Pierre Baleste-Marichon 1729-1759 Grand, châtain, il navigue au cabotage avant d’être reçu maître le 5 mars 1759. Le 2 juin de la même année, de retour de Redon, au large de l’Ile d’Yeu, il fait naufrage et se perd corps et biens (B.M. Arcachon, Fonds Rebsomen (transcriptions Registres de la Marine).

1239 Pierre-Bertrand “le Jeune” Baleste-Marichon 1731-1781 x 1756, Marie Eymeric 1727-1802 fille de Jean Eymeric et de Catherine Taffart. dont :

12391 Marie Baleste-Marichon 1757-

12392 Jeanne Baleste-Marichon 1759-1836

12393 Pierre Baleste-Marichon 1760-1764

12394 Pierre Jean Baptiste Baleste-Marichon 1765-1805 notaire, maire x 1792 Marie Peyjehan 1778-1825, fille du négociant Pierre Peyjehan et de Marie Darmaillac

123941 Pierre-Jean Baleste-Marichon 1793-1858, Notaire à Mios, Maire de Mios, Conseiller général du canton de La Teste (1843­1856), Conseiller municipal de La Teste où il meurt le 29 mars 1858 et Juge de paix de La Teste de 1853 à son décès x 1813 Marie-Delphine Dejean, 1798-1874, fille de Pierre Dejean, inspecteur des travaux des dunes, et de Marie Peyjehan.

1239411 Marie Aurélie Baleste-Marichon 1816 x 1840 Théodore, Michel, Paulin Pégourié, magistrat. (Ce sont les aïeuls de Pierre Dignac)

1239422 Marie Isoline Baleste-Marichon 1819 x 1846 Pierre Rabeau xx 1862 Eugène Dignac, notaire et maire de Gujan, fils de feu Pierre-Edmond Dignac et d’Anne Daisson

1239433 Pierre-Éloi dit Théophile Baleste-Marichon 1820-1876, notaire à Bordeaux, x 1854 Marie-Anne Octavie Henry 1835, fille de R. Henry et de Marie Hortense Dartaillan de Miramon, d’où

12394331 Raymond Baleste-Marichon, 1855-1876 à Bordeaux

12394332 Marguerite Baleste-Marichon x docteur Roux

123943321 Madeleine Roux, morte sans postérité

12394333 François Daniel Baleste-Marichon 1863-1939, médecin x Jeanne-Joséphine Guérin ; avec Daniel Baleste-Marichon disparait le dernier Baleste-Marichon

123943331 Suzanne Baleste-Marichon 1900-1970 x 1926 Jean Bonpunt, ingénieur, d’où cinq enfants.

12395 Marie “Finette” Baleste-Marichon 1766-1852 x 1793 Jacques, Étienne, Jean Ravet 1743-1819, receveur des douanes, fils de Jean Ravet et d’Anne Daniel

124 Jean Baleste-Marichon ca 1690-1738, marchand drapier x 1729 (avec dispense du 4ème degré de consanguinité) Marie Godenèche 1714- fille de Bernard Godenèche et de Marie Daisson.

1241 Bernard Baleste-Marichon de Marcq 1730 x 1756, Jeanne Maucriau †1803, fille du maître de barque Jean Maucriau et de Jeanne Amanieu.

Bernard Baleste-Marichon de Marcq, qualifié bourgeois de Gujan, est le receveur, vilipendé par les Bougès, du grenier à sel que la Ferme Générale installe à La Teste en 1784 pour lutter contre le faux-saunage.

12411 Marie Baleste-Marichon de Marcq 1757-1766

12412 Jacques Baleste-Marichon de Marcq 1760-

12413 Jean Baptiste Baleste-Marichon de Marcq 1761-1785 x 1781 Marie Nasseys, fille de Jean-Roger  Nasseys, procureur d’office, et de Jeanne Lhôpital xx Marie Nasseys, pour sa part, se remarie en 1790, avec le testerin François Bénazet.

124131 Jean-Baptiste ca1782-1793

124132 Jeanne 1784-1784

124133 Jean-Nicolas 1785-

12414 Sébastienne Baleste-Marichon de Marcq 1764-

12415 Jeanne Adélaïde Baleste-Marichon de Marcq 1773-

1242 François Baleste-Marichon 1733-

1243 Jean Baleste-Marichon 1734-1738

1244 Élisabeth Baleste-Marichon 1737-1802 x 1754 Jean Nicolas Dupuy †1793. Ils sont propriétaires du “Prieuré” au Passage à Belin

125 Pierre Baleste-Marichon 1692-1754  x 1720 Jeanne Subiette 1699-1771 fille de feu Pierre Subiette, notaire de La Teste, et de Marie Laville, dont

1251 Marie Baleste-Marichon 1721-1800 x 1748 Pierre Peyjehan +18 thermidor an VIII, notaire et juge de La Teste, fils de Romain Peyjehan et de Marie-Anne Dumetge

1252 Jeanne Marie Baleste-Marichon 1723-

1253 Jean-Baptiste Baleste-Marichon 1724-1724

1254 Jean-Baptiste “Bruxelles” Baleste-Marichon 1725-1753 x 1752 Marie-Anne Taffart †1794, fille de feu Pierre Taffart de La Ruade et de Marguerite Baleste de Tahart

Jean-Baptiste Baleste­Marichon se noie au Piquey le 2 août 1753 : une messe est célébrée à sa mémoire en l’église Saint-Vincent de La Teste le 4 août 1753 et après la découverte de son corps, l’inhumation a lieu le 9 août ; c’est vraisemblablement à Marie-Anne Taffart, que l’on doit l’appellation « Bruxelles » donnée à une parcelle de la Petite montagne d’Arcachon (emplacement de l’école Saint-Elme).

12541 Marie-Adélaïde 1753-1775

12542 Jean Baleste-Marichon, fils posthume 1753-

1255 Marie Baleste-Marichon 1727-1814  x 1755 Jean Baleste-Dubrocq +29 pluviôse an X, négociant, fils de Pierre Baleste-Dubrocq et de Marie Darmailhac

126 Jeanne Baleste-Marichon 1698-1742  x 1718 Jean Jougla 1685-, « marchand procureur postulant au siège de la juridiction du Captalat de Buch »  xx Jacques Bourdu

1261 Marie-Anne Jougla1718

1262 Pierre Jougla 1720-

1263 Marie Jougla1721

1264 Jean Baptiste Jougla 1724-1725

1265 Bertrand Jougla 1725-, postérité

1266 Marie Bourdu (fille naturelle)

127 Jean dit “Moussu” Baleste-Marichon ca1691-, Grand, portant perruque, reçu maître au petit cabotage en 1721, maître de barque, marchand  x 1731 Marguerite Baleste-Dubrocq fille de feu maître de barque François Baleste-Dubrocq, dit Valentin (mort à La Teste le 27 décembre 1727), et de Jeanne Mesteyreau, dont

1271 Jean Baptiste Baleste-Marichon 1732-1763, « fils unique, grand, châtain, gravé de la petite vérole », x 1756 Marie Baleste-Baillon 1726- fille de Guillaume Baleste-Baillon et de Jeanne Deslix.

Pris par les Anglais en 1762, Jean Baptiste Baleste-Marichon est conduit dans les geôles anglaises, dont il ne revient que le 12 mai 1763. Le 6 juillet 1763, il fait son testament devant Me Peyjehan avant de mourir, chez lui, le 14 juillet 1763.  

12711 Marie Baleste-Marichon 1758-1813 x 1758 Bertrand Combes 1756 capitaine d’infanterie (?), fils du marchand Jean Combes et de Marie Baudens

12712 Pierre Baleste-Marichon 1760-1844, maître de barque, x 1789 Anne Daney, fille de Barthélémy Daney et d’Anne Cazenave de Gujan

127121 Jean Baleste­Marichon 1790-1849 – célibataire

12713 Jean Baptiste Baleste-Marichon 1762- x 1789 Jeanne Rosalie Bayle, fille de l’architecte Étienne Bayle et d’Eugénie Rouet.

Jean Baptiste Baleste-Marichon est l’un des acteurs remuants de la révolution testerine et qui, l’âge ne l’assagissant pas, a à souffrir quelques avanies au sein de sa propre famille. Ce notaire, couramment appelé par ses compatriotes Marichon jeune, est président de l’administration municipale du canton de La Teste de juillet 1798 à février 1800, avant de devenir maire de La Teste jusqu’en juillet 1804.

127131 Bernard Baleste-Marichon, 1790-1791

127132 Marie Baleste-Marichon, 1792-1793

127133 Aristide Baleste-Marichon 16 fructidor an II, décédé à bord de la corvette « La Coquette », le 6 octobre 1818

127134 Marie Anaïs Baleste-Marichon 30 ventôse an V-

127135 Marie-Marguerite dite Nancy Baleste-Marichon 4 frimaire an VIII-1847 x 1822, Jean-Clément Soulié 1790-1844, notaire, maire de La Teste en 1840, fils du notaire de Labrède Bernard Soulié et de Simone Mallet.

1271351 Édouard Soulié, « aspirant notaire » à La Roche-Chalais en 1845

1271352 Jean-Baptiste Aurélien Soulié, en vie en 1845

1271353 Marie-Louise Soulié en vie en 1845

1271354 Marie-Clémence Soulié en vie en 1845

1271355 Pierre-Tonny Soulié en vie en 1845

127136 François Baleste-Marichon an IX-14 frimaire an XIII

127137 Marie-Clara Baleste-Marichon, vers 1804-1810

127138 ?

Jean-Baptiste Baleste-Marichon cesse ses activités en 1823. Son gendre Soulié lui succède et, en 1832, exige de son beau-père la liquidation de la succession de Rosalie Bayle, dont tous les biens propres ont été vendus. Jean-Baptiste Baleste-Marichon fait abandon de tous ses biens à son gendre. Il est ruiné. Ses enfants lui consentent une pension viagère. À cette époque, il réside à Andernos. On ne sait où et quand il meurt.

1272 Jean Baleste-Marichon 1734-

1273 Pierre Baleste-Marichon 1736-

1274 Marthe Baleste-Marichon 1738-

1275 Marie Baleste-Marichon 1745-1746

1276 Marie Baleste-Marichon

 

 

 

 

 

 

122 Bertrand Baleste-Marichon* 1688-1769 &1719 Jeanne Baleste 1691-1765, fille d’Arnaud Baleste dit Laplace et de feue Marie Dulau

1221 Pierre Bertrand (dit Le Jeune) Baleste-Marichon 1731-1781 &1756 Marie Eymeric 1727-1802

123 Pierre Baleste-Marichon 1692-1754 &1720 Jeanne Subiette 1699-1771

124 Jean Baleste-Marichon ca 1693-1738 &1729 Marie Godeneche 1714-1804

1241 Bernard Baleste-Marichon 1730

125 Jean Baleste-Marichon dit “Moussu” ? Maître de barque, qualifié de marchand lors de son mariage le 6 novembre 1731, La Teste-de-Buch, avec Marguerite Baleste-Dubrocq, fille de François “Valentin” Baleste-Dubrocq et Jeanne Mesteyreau

1251 Jean Baptiste Baleste-Marichon 1732-1763, Maître (de barque) pour le petit cabotage, marié le 24 février 1756, La Teste-de-Buch, avec Marie Baleste-Baillon, 1726-

12511 Marie Baleste-Marichon 1758-1813 mariée le 2 février 1778 avec Bertrand Combes †

12512 Pierre Baleste-Marichon 1760-1844, Maître de barque, marié le 15 décembre 1789, La Teste-de-Buch, avec Anne Daney

125121Jean Baleste-Marichon 1790-1849

12513 Jean Baptiste Baleste-Marichon 1762-, Notaire à La Teste-de-Buch, marié le 12 août 1789, Bordeaux, avec Jeanne Rosalie Bayle

125131 Bernard Baleste-Marichon 1790-1791

125132 Marie Baleste-Marichon 1792-1793

125133 Aristide Baleste-Marichon 1794-1818 Décédé à bord de la corvette La Coquette.

125134 Marie Anaïs Baleste-Marichon 1797-

125135 Marie-Nancy Baleste-Marichon 1799-

125136 François Baleste-Marichon 1801-1804

125137 Marie Clara Baleste-Marichon ca 1804-1810

12514 Jean Baleste-Marichon 1734-

12515 Pierre Baleste-Marichon 1736-

12516 Marthe Baleste-Marichon 1738-

12517 Marie Baleste-Marichon 1745-1746

12518 Marie Baleste-Marichon †

128 ou plus Jean « le Petit » Baleste-Marichon : après le décès de leur mère fin 1730, le plus jeune des fils, Jean le petit, obtient du juge de La Teste la condamnation de Bertrand et Pierre à lui verser 200 livres de pension annuelle en exécution des clauses du testament (jugement du 14 juillet 1736).

 

https://gw.geneanet.rg/renerablade?n=baleste+Marichon&c=656&p=pierre+bertrand+dit+le+jeune [4]

http://shaapb.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=1659 [5]

http://www.arestempslibre.fr/html/geneal/ares/chaffres.htm [6]

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