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Pâtisserie Guignard au Moulleau

La Maison Guignard est une institution au Moulleau. Pâtissier, chocolatier, glacier, c’est sans doute une des meilleures adresses de la région. La crème pâtissière est un délice, mais ce sont surtout les cannelés connus pour être les meilleurs du bassin et dont la réputation dépasse les frontières arcachonnaises (désolé pour les Bordelais, pourtant inventeurs de ce délicieux gâteau, mais la Mecque du cannelé est bien ici !). Il paraît aussi que ses éclairs sont les meilleurs du Bassin et même au-delà, et les tartes aux fraises (ou framboise) se vendent au (kilo)mètre (crème mousseline vanille reposant sur un lit de pâte feuilletée), l’excellent Fondant au chocolat, le légendaire Succès (associant une pâte à macaron et une crème au praliné), le Notre Dame des Passes (pâte à macaron, crème mousseline vanille et framboises fraîches), et les célèbres Guignardises (chouquettes fourrées à la chantilly parfumée à la vanille Bourbon)… Pour en profiter, il faudra vous lever tôt puisque la boutique est victime de son succès : une file d’attente déborde souvent sur la rue, mais l’équipe est efficace et vous sert dans les meilleurs délais et… avec le sourire.

https://www.petitfute.com/v1474-arcachon-33120/c650-produits-gourmands-vins/c1107-pains-gateaux-chocolats-glaces/c671-patisserie/650394-alain-guignard.html [1]

https://www.arcachon.com/offres/patisserie-guignard-arcachon-fr-2530138/ [2]

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En 1909, alors que le Casino Mauresque attire la bourgeoisie du début du siècle, la pâtisserie, dont le nom est un clin d’œil aux célèbres « Five o’clock Tea » du bar clandestin Palmer pendant la prohibition américaine, ouvre ses portes, à moins d’une lieue de là, dans le quartier du Moulleau.

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Goûter mondain où l’on boit du thé et que l’on prend en principe vers cinq heures de l’après-midi, à la manière anglaise (ou supposée telle), on s’y rend alors en tramway. Pourquoi — au lieu du five o’clock tea, qui, bien prononcé, produit à l’oreille le bruit charmant d’une ouverture de serrure depuis longtemps rouillée — pourquoi ne pas dire simplement « Le thé ? » — Si on désire mettre les points sur les i, pourquoi pas : « Le cinq à sept ? » qui était gentil, parce que français[1] [7].

 

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Il y avait un grand jardin jouxtant la pâtisserie Good-Luck. C’était le rendez-vous des gourmands.

Durant la deuxième partie du XXe siècle, celle-ci révèle les créations du Chef Jean-Daniel, puis, plus tard, celles d’Alain Guignard qui doit son installation sur le Bassin à son grand-père qui travaillait dans les années 1960 pour le groupe immobilier de la famille Gaume.

Après avoir cultivé sa passion et enrichi son savoir-faire auprès de plusieurs chefs renommés, dont son mentor Jean-Yves Boudon grand pâtissier de la belle époque Arcachonnaise, Alain Guignard décida de se lancer dans sa propre aventure. Accompagné de son épouse Angèle, il ouvre alors sa pâtisserie, en 1989.

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Fort de ses 50 années d’expérience en pâtisserie, le chef Alain Guignard vous propose des gourmandises sucrées et salées, de qualité. Chocolatier expérimenté, il élabore aussi bien les bonbons de chocolat raffinés de Noël que les sujets succulents de Pâques. Son père autrefois glacier au Moulleau lui transmet les techniques artisanales nécessaires à la préparation de glaces délicieuses. Le chef confectionne les gâteaux glacés traditionnels comme le Vacherin ou l’Omelette Norvégienne.

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Alain transmet sa passion de la pâtisserie à sa fille Caroline, née le 7 novembre 1984, et à son fils Matthieu qui l’accompagnent dans cette aventure culinaire. En 2018, après plusieurs années passées dans le milieu hospitalier, Caroline, infirmière de formation, a décidé de troquer sa blouse blanche contre un tablier. Elle vous accueille et veille à votre satisfaction pour vous faire vivre une expérience unique. N’hésitez pas à vous adresser à elle pour chacune de vos demandes, vos réclamations et vos commentaires éventuels. La fille du Chef est en charge de la relation client, sous le regard attentif de sa maman, qui vient de prendre sa retraite.

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Dès la fin des années 90, Matthieu Guignard débute sa formation aux côtés de son père, et bénéficie de son savoir-faire d’excellence. Vingt ans plus tard, ils travaillent toujours ensemble à la pâtisserie. À son tour, Matthieu reprend progressivement la direction de la fabrication. Arrivé aux aurores, il prend le temps de sélectionner les matières premières de qualité, et prépare avec soin une pâte délicate. Il façonne à la main chacune de nos confections pâtissières, pour vous proposer des produits raffinés et de qualité supérieure.

https://www.patisserie-guignard.fr/notre-histoire-patisserie-arcachon [13]

[1] [14] – « Le genre anglais », Prosper de Monlovier, La Revue de famille, janvier 1889, page 78

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