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Découvertes archéologiques

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Plusieurs sites archéologiques sont recensés à proximité du centre bourg de Mios, le long de la vallée de l’Eyre :

  1. Le Berceau – Âge du Fer
  2. Lagune de Langlait (Pujeau Négritch) – Âge du Fer, Gallo-romain
  3. Le Bourg – Âge du Fer, Gallo-romain, Moyen Âge, Époque Moderne
  4. Les Perduyes (dans le bourg) – Âge du Bronze, Âge du Fer, Moyen Âge
  5. Rebec – Âge du Bronze, Âge du Fer, Moyen Âge
  6. Truc du Bourdiou – Néolithique, Âge du Fer, Gallo-romain
  7. Coularre – Âge du Fer
  8. – Castandet
  9. – La Fosse (Camping municipal)

http://www.villemios.fr/wp-content/uploads/2011/02/PLU-annexe1-MIOS_PLU-POUR-ARRET_MARS2018_RAPPORT-DE-PRESENTATION-1.pdf [2]

https://www.sybarval.fr/wp-content/uploads/2019/10/EtatInitialEnvironnement-V14102019.pdf [3]

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1 – Berceau

Nécropole fouillée en partie par B. Peyneau entre 1913 et 1917. – Cette nécropole est située sur la rive gauche de l’Eyre, à proximité d’un marais et de sources naturelles. Elle est située à 3 km en aval de la nécropole de Pujaut. – B. Peyneau n’a fouillé qu’un seul tumulus, éloigné des autres de 300 m, sur les quatre qu’il avait répertorié ; il ne renferme qu’une sépulture qui semble appartenir à la première phase d’occupation.

Coordonnées Lambert 2 E : – X : 338,181 – Y : 1,961,937

 – pas de données. – Diamètre en m : 14 – Hauteur en m : 0,8 – Profondeur en m : 0,5 – Hauteur totale : 1,3 – Nature du tertre : terre de bruyère – Type : 2a – Nombre de sépultures : 1 – Nombre de foyers : 1 – première phase d’occupation. 1 sépulture centrale à la base du tumulus. – Mobilier céramique – une urne non conservée en forme de « pot de fleurs ». – un couvercle à cannelures internes non conservé. Remarque : Seule la description du couvercle peut nous donner des indications quant à la phase chronologique à laquelle appartient ce tumulus. Il s’agit de la première phase d’occupation.

2 – Lagune de Langlait

Ou Pujeau Négritch

3 – Le Bourg

4 – Perduilles, dans le bourg

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La seule hache que nous ayons pu étudier du dépôt des Perduilles à Mios, appartient au Bronze ancien ou au début du Bronze moyen. Le dépôt, trouvé en 1897 ou 1898, lors des fouilles de la papeterie Piganeau, sur la rive droite de l’Eyre, compte 7 haches à rebords. La forme allongée est celle d’une médocaine mais les rebords sont peu élevés (Musée de la Mer, Arcachon).

5 – Rebec

[Bibliographie : Peyneau (B.), 1926 (a), p ; Mohen (J.-P.) et Coffyn (A.), 1970, p.34-37, Sion (H.), 1994.]

Fouillée intégralement par B. Peyneau entre 1913 et 1917, la nécropole est située sur la rive gauche de l’Eyre et à proximité de cette dernière, dans les environs immédiats du marais du Rebec, sur une terrasse alluviale (coordonnées Lambert 2 E : X : 339,912 Y : 1,959,854). Elle regroupe huit tumulus disposés sur deux lignes parallèles dirigées de l’est à l’ouest, éloignés entre eux de 6 à 30 mètres, contenant une ou plusieurs sépultures chacun : elle a livré seize sépultures. Leurs diamètres vont de 15 à 34 mètres. Composés de terre de bruyère sablonneuse parfois parsemée de charbons, ils ont une faible-hauteur (de 0,60 à 1 m) à l’exception du tumulus A de 34 mètres de diamètre qui mesure 2,5 mètres. Deux des tumulus comportent un fossé périphérique (tumulus C et D). La périodisation réalisée par J.-P. Mohen montre que cette nécropole s’est développée autour d’un noyau (tumulus A et C), les tumulus renfermant les sépultures les plus récentes étant à la périphérie à l’est et à l’ouest (sépulture 4 du tumulus F, tumulus G et H). Trois d’entre eux renferment une sépulture unique, un comprend deux sépultures, trois comportent trois sépultures et un en a quatre. Les descriptions et les stratigraphies livrées par J.-P. Mohen font apparaître, dans certains cas, un accroissement des masses tumulaires à chaque nouvelle sépulture. Dans huit cas au moins, le bûcher est réalisé à l’emplacement du tumulus lui-même, ou à sa surface dans le cas des sépultures supplémentaires. Ils apparaissent sous la forme de zones noires charbonneuses, mêlées de cendres et de terre rubéfiée, épaisses de 10 à 15 cm. Celui du tumulus F a une longueur de 3 à 4 mètres, une largeur de 1 mètre et 50 cm d’épaisseur. Deux sépultures au moins sont noyées dans une masse de « suie et de charbons » (tumulus A, sép. 2, tumulus H, sép. 2).

http://aquitania.u-bordeaux-montaigne.fr/_jumi/pdf/1099.pdf [6]

Cette nécropole est utilisée durant les trois phases d’occupation.

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Pujaut, Tumulus A

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au sud-est de la nécropole. – les autres tumulus semblant s’organiser autour. – Diamètre 34 m – Hauteur 2,5 m – Profondeur 0,55 m – Hauteur 3,05 m – Nature du tertre : sable – Trois foyers – Deux phases d’agrandissement  Type : 2b –

La première sépulture appartient à la première phase d’occupation. Les deux autres, bien que le matériel semble avoir été mélangé, doit être soit contemporain, soit postérieur. Une des urnes, non conservée mais dessinée par B. Peyneau, semble appartenir à la deuxième phase d’occupation.

3 sépultures :

– Sépulture 1 – sépulture centrale à la base du tumulus. – Urne debout au centre des restes du bûcher funéraire. Le bûcher s’étend vers l’ouest, jusqu’à une distance égale du bord et du centre. Il forme une couche de quelques centimètres d’épaisseur. – Mobilier céramique – une urne dont il ne reste qu’un fragment de col. – un couvercle non conservé. – un vase accessoire dont l’original n’est pas conservé. Une reconstitution de B. Peyneau a été trouvée. Remarque : Cette sépulture, malgré l’absence de matériel conservé, peut être placée dans la phase 1. En effet, la description de l’urne que nous donne B. Peyneau permet de l’associer à la forme VH-Gm. La mention d’un grand col évasé et d’un petit pied nous conforte dans l’idée que nous pourrions être face à une urne de type Gm-2a. Le vase accessoire décrit par Peyneau et qu’il a reproduit par le dessin dans son ouvrage nous incite à placer ce dernier dans la catégorie des gobelets VB-Arr.1 ou VB-Arr.2. L’association de ces deux vases nous permet avec certitude de placer cette sépulture dans la première phase chronologique.

– Sépulture 2 – Sépulture située à l’ouest du tertre, un peu plus près du centre que des bords ; elle est placée à un niveau intermédiaire dans la masse du tumulus (recouverte d’environ 2 m de terre). – La sépulture est entourée d’une masse de charbons qui semblent avoir été jetés sur elle et qui la recouvrent complètement (d’après B. Peyneau) – une urne de type VH-Gm.2c. – un couvercle non conservé. – un vase accessoire de type VB-Bic.3. – un vase accessoire de type VB-Gm.2a. Toutefois, le vase accessoire, décrit et dessiné par B. Peyneau porte la mention, de la main de ce dernier, de vase accessoire de la sépulture 3.

Remarque : Il semble que le matériel de cette sépulture ait été mélangé avec celui de la sépulture 3. Il reste difficile de percevoir où se situent les erreurs. Aussi ne donnerons-nous pas d’hypothèse de chronologie.

– Sépulture 3 – Sépulture située à l’ouest du tumulus, à environ 10 m du bord. Elle est placée dans le niveau supérieur de la masse tumulaire (recouverte d’environ 1 m de terre). – aucunes données supplémentaires. – Mobilier céramique – une urne non conservée – un vase accessoire de type VB-Arr.2

Remarque : Là encore, suite au mélange de matériel précédemment évoqué, nous ne pouvons nous permettre de d’associer avec certitude le matériel. Remarquons toutefois que l’urne, dessinée par B. Peyneau, ressemble aux urnes de la phase 2 et notamment à la forme VH-El. (1 ou 2). Pour les raisons citées ci-dessus, nous resterons très prudents quant à la datation de la tombe.

 

Pujaut, Tumulus B

Situé au-dessus mais dans l’axe du tumulus G. – semble former un groupe avec les tumulus C, D et E. – Diamètre 16 m – Profondeur 0,5 m – Hauteur 0,6 m – Hauteur totale : 1,1 m – Nature du tertre : terre de bruyère sablonneuse. – Nombre de foyers indéterminé – Type : 2a – Le fouilleur n’a pas cherché à voir si les charbons présents dans le tertre étaient réunis pour former les restes du bûcher. – l’étude du mobilier, même incomplet, semble placer cette sépulture dans la deuxième phase d’occupation. Une sépulture centrale à la base du tertre, entourée d’une épine aliotique. – Mobilier céramique – une urne dont il ne reste qu’un fragment. – un couvercle non conservé. – un second couvercle non conservé. – un vase accessoire non conservé. – Mobilier métallique : – une fibule en arbalète en fer à ressort peu développé type 4. – une boucle d’oreille rubanée en bronze décorée d’ocelles selon B. Peyneau. – une épingle à tête spiralée, non conservée mais reproduite par Peyneau : type 3.

Remarques : l’urne de cette sépulture, reproduite par B. Peyneau dans son ouvrage est semblable aux urnes de la phase 2 de type VH-El. La présence de deux couvercles est inhabituelle dans les nécropoles étudiées. La boucle d’oreille est datée par J.-P. Mohen et A. Coffyn du début du VIème siècle avant J.-C. Il est également possible de dater la fibule de cette période mais le pied manque ce qui ne permet aucune certitude. Ce fragment de fibule ressemble toutefois aux fibules à pied droit trouvées dans les Pyrénées et datées de la même période.

 

Pujaut, Tumulus C

C’est le tumulus le plus proche du tumulus A, dans l’axe de ce dernier. – Diamètre 15 m – Profondeur au moins 0,5 m – Hauteur inconnue – Hauteur totale 1 m –  Un foyer – Type : 2b –

Le nombre de sépultures dans ce tumulus pose problème : une urne et un couvercle ont été découverts, mais quelque peu éloignés d’un autre vase recouvert d’un autre plat tronconique. Pour B. Peyneau, il s’agit du vase accessoire correspondant à la sépulture principale mais il ne s’étonne pas de la présence du couvercle. Pour J.-P. Mohen et A. Coffyn, il s’agit d’une seconde sépulture. Il reste également étonnant de remarquer que le second couvercle est identifié comme le couvercle de la deuxième urne par B. Peyneau (grâce à l’étiquette). Il reste très difficile de dater ce tumulus, les éléments retrouvés étant rares dans les nécropoles étudiées. 1 ou 2 sépultures

Sépulture 1 – sépulture centrale à la base du tertre. – présence d’une épine aliotique autour de la sépulture ; – Mobilier céramique – une urne de type VH-Gm.2 – un couvercle de type Plat.tronc-2a

Remarque : l’urne de cette sépulture est de très petite taille. Morphologiquement, elle fait partie de la famille des gobelets. Elle reste très proche du vase accessoire de la sépulture 2 (ou 3) du tumulus A de la même nécropole. Remarquons que J.-P. Mohen et A. Coffyn ont commis une erreur avec le couvercle, qu’ils ont confondus avec le second (déduction grâce à l’étiquette de B. Peyneau et au dessin fait dans sa parution). Le type d’urne, peu connu, ne peut être attribué avec certitude à une phase chronologique.

Sépulture 2 (?) – à 50 ou 60 cm de la sépulture précédente, sans autre indication. – présence d’une épine aliotique. – Mobilier céramique – une urne (?), de la taille d’un gobelet, non retrouvé – un couvercle de type Pl.tronc-2c, muni d’une anse.

Remarque : Les couvercles présentant une anse sont rares dans les nécropoles étudiées. Il n’en existe que deux exemplaires et celui-ci est le seul à avoir été conservé. L’autre sépulture présentant ce type de couvercle est la suivante : Pujaut, tumulus G, sépulture 1 ; Il semble que la présence d’anses sur les couvercles corresponde plutôt à la phase finale. Ici, il semble que cela soit confirmé par l’association avec un gobelet à haut col. Précisons en complément qu’un couvercle de ce type a été trouvé dans le tumulus T de la nécropole des Gaillards. Malgré l’incertitude quant à l’origine du matériel, il semble que cela tende tout de même à placer ce type de couvercle dans la dernière phase d’occupation. Nous resterons toutefois très prudents quant à cette affirmation, qui ne repose que sur peu d’éléments de comparaison.

 

Pujaut, Tumulus D

– dans l’axe du tumulus C et A, à l’ouest du tumulus C. – Diamètre 15 m – Hauteur inconnue – Hauteur totale : 0,7 m – Profondeur au moins 0,5 m – Nature du tertre : indéterminée – Nombre de foyers : indéterminé – Type : 2b – Ce tumulus ne peut être daté avec certitude, des erreurs importantes ayant été trouvées quant au mobilier décrit par B. Peyneau et l’origine des données obtenues par J.-P. Mohen et A. Coffyn au sujet de l’urne n’étant pas précisée. 1 sépulture centrale à la base du tumulus. – présence d’une épine aliotique. – Mobilier céramique – une urne non conservée – un couvercle non conservé. – un vase accessoire non intégral de type VB-Arr. – un second vase accessoire de type VB-Bic.2b. – un troisième vase accessoire de type VB-Arr.1.

Remarque : Il est possible que des erreurs dans l’attribution du matériel aient été commises car B. Peyneau ne mentionne qu’un vase accessoire alors que trois ont été retrouvés au Musée d’Arcachon. Le dessin réalisé par J.-P Mohen et A. Coffyn concernant l’urne de cette sépulture rappelle les vases de la phase 2. Cependant, aucune indication quant à la provenance des dimensions et de l’aspect général de l’urne. Quoi qu’il en soit, le reste du matériel correspond bien à la seconde phase d’occupation.

 

Pujaut, Tumulus E

– dans l’axe des tumulus A, C et D, à l’ouest du tumulus D – Diamètre 18 m – Hauteur 1 m – Hauteur totale 1,5 m – Profondeur au moins 0,50 m – Nature du tertre indéterminée – Un foyer : 1 – Type : 2a – deuxième phase chronologique. Une sépulture centrale à la base du tumulus. – présence d’une épine aliotique. – Mobilier céramique – une urne non conservée – un couvercle non conservé. – un vase accessoire reconstitué. – un vase accessoire complet non mentionné par B. Peyneau. – Mobilier métallique : – un bracelet (fragment) en fer présentant des gorges assez profondes décorées d’incisions parallèles : type 3. – une fibule à ressort bilatéral à deux sens de torsion et arc cintré, en bronze et fer (ressort et ardillon) : type 2. – un rasoir en fer. – une virole en fer.

Remarque : La fibule est datée de la première moitié du VIème siècle avant J.-C. L’urne et le vase accessoire semblent correspondre, d’après les restitutions, à des modèles de la deuxième phase chronologique.

 

Pujaut, Tumulus F

– à l’extrême ouest de la nécropole, à l’écart des autres tumulus – Diamètre 18 m – Hauteur 1 m – Hauteur totale : 1,55 m – Profondeur 0,55 m – Nature du tertre indéterminée – Un foyer – Une phase d’agrandissement – Type : 2a – On remarque qu’il n’existe qu’un foyer pour quatre sépultures. Le premier foyer se trouve d’ailleurs à l’est et est séparé nettement des sépultures. Le second n’a pas été cherché par B. Peyneau. Il devait se situer dans la masse du tertre, au niveau de la quatrième sépulture. – La détermination de la ou des phases chronologiques de ce tumulus reste une tâche difficile, mais on peut toutefois remarquer qu’il semble qu’elle appartienne à la seconde phase d’occupation des nécropoles de notre zone d’étude au moins. Quatre sépultures :

– Sépulture 1 centrale à base du tumulus. – aucunes données supplémentaires. – Mobilier céramique – une urne non conservée – un premier vase accessoire non conservé. – un second vase accessoire non intégral mais retrouvé au Musée d’Arcachon.

Remarque : B. Peyneau rapproche l’urne de ce tumulus à celle du tumulus B de la même nécropole. La description du vase accessoire et de son décor rappelle également la deuxième phase d’occupation de la nécropole.

Remarque : La fibule est datée du début du VIe siècle avant J.-C. Le bracelet à tampons est daté entre 650 et 520 avant J.-C., mais surtout entre 580 et 520. L’absence de céramiques caractéristique empêche toutefois de placer chronologiquement cette sépulture. Toutefois, la datation du mobilier métallique et la morphologie de la céramique nous amène à exclure la première phase d’occupation des nécropoles et de privilégier la seconde.

Remarque : Le vase accessoire est d’un type quasi inconnu dans les nécropoles étudiées puisqu’il s’agit-là du seul exemplaire. Malheureusement, le mobilier associé n’ayant été reconstitué qu’en partie, nous ne pouvons donner une attribution chronologique précise à cette sépulture. Néanmoins, son emplacement dans le tertre nous permet d’affirmer qu’elle appartient à une phase postérieure à la première.

Remarque : La fibule est datée de 550 à 475 avant J.-C. Il semble que cette sépulture appartienne à la transition entre la deuxième et troisième phase chronologique. Il faut toutefois rester très prudent quant à cette affirmation, les données étant incomplètes.

 

Pujaut, Tumulus G

– Situé à l’extrémité est de la nécropole, ce tumulus a été endommagé par une route. – Diamètre 16 m – Hauteur 0,6 m – Hauteur totale 1,1 m – Profondeur au moins 0,5 m – Nature du tertre : indéterminé – Un foyer – Type 2a – troisième phase d’occupation des nécropoles. 2 sépultures :

– Sépulture 1 – sépulture centrale à la base du tertre. – présence d’une épine aliotique. – Mobilier céramique – une urne non conservée – un couvercle non conservé. – Mobilier métallique : – un grand couteau en fer. – un fragment d’un autre couteau en fer. – un bracelet (brisé par B. Peyneau) en fer. – un fragment d’épingle (interprétation non sûre). – des fragments de fibule à disque : type 8.

Remarque : l’urne à la même forme que celle présente au Truc du Bourdiou, sépulture 18 : type VH-Gm.1. Seul le décor change. Le couvercle, quant à lui, est un des rares exemples de couvercle à anse, découverts dans notre zone d’étude. Le type d’urne rencontré est typique de la phase 3 d’occupation des nécropoles. La nature et le nombre des objets métalliques reste parfois assez atypiques puisqu’il ne s’agit du mobilier guerrier généralement associé à ce genre de sépulture. Toutefois, on remarque que cette tombe n’a livré qu’un seul vase, alors que les tombes associées à du matériel guerrier en présentent souvent deux. Cependant, le nombre total de ce genre de tombe est encore trop faible pour arriver à conclure à des généralités de ce genre. La fibule à disque est datée du Ve ou IVe siècle avant J.-C.

Remarque : Cette sépulture présente un mobilier métallique abondant, et la présence d’armes annonce l’importance du défunt. Il serait toutefois abusif d’imaginer une tombe masculine/féminine, comme cela a souvent été prétendu. En effet, la signification d’objets tels les torques et bracelets ne peut, sans preuve, être automatiquement attribué à la gent féminine. De plus, la datation des objets métalliques semble montrer la présence de deux tombes non contemporaines, la première appartenant à la seconde phase d’occupation et la seconde tombe à la troisième phase.

 

Pujaut, Tumulus H

C’est le tumulus situé le plus au nord de la nécropole, au nord-ouest du tumulus G. – Diamètre 18 m – Hauteur 0,8 m – Hauteur totale : 1,3 m – Profondeur au moins 0,50 m – Nature du tertre indéterminée – Deux foyers – Une phase d’agrandissement – Type : 2a – troisième phase chronologique. 3 sépultures :

Remarque : Cette sépulture se caractérise par la présence de deux épées à antennes et par la présence d’or sur un des éléments de parure annulaire. C’est le seul cas dans les nécropoles étudiées. Par son mobilier, cette sépulture peut-être datée de la phase 3 d’occupation des nécropoles.

Remarque : Sépulture dont le mobilier est relativement pauvre comparé à celui de la sépulture centrale. Cependant, sa situation dans le tumulus et la forme du ressort nous pousse à l’assimiler à la phase 3 d’occupation.

Remarque : Le mobilier correspond sans nul doute à la troisième phase chronologique des nécropoles.

 

6 – Truc du Bourdiou

[Bibliographie : Peyneau (B.), 1926 (a), p ; Mohen (J.-P.) et Coffyn (A.), 1970, p.34-37, Sion (H.), 1994.]

L’âge du bronze a laissé peu de vestiges. Mais l’âge du fer est de longue durée ; il débute avec la venue des Boïens, au septième siècle avant J.-C., et subsiste encore à la fin de la domination romaine.

Ces populations préhistoriques ont leur centre le plus important au Truc ou Tuc du Bourdiou, dans la commune de Mios ; il n’est abandonné qu’au moment de la conquête romaine.

En cet endroit, il y a d’abord une station de la période azilienne, définie par l’industrie de la pierre taillée ; puis vinrent les Halstattiens, avec la grande épée, du premier âge du fer.

Mais la période paléolithique, et la période néolithique de la pierre polie, ainsi que l’âge du bronze, laissent des vestiges en plusieurs communes du pays de Buch.

Le premier âge du fer est, pour ce territoire, le plus intéressant des âges préhistoriques, car il correspond à la civilisation des Boïens. C’est l’époque des tombes plates et du tumulus, tertre sous lequel sont enfouies les urnes cinéraires.

Les huttes de terre habitées par ces peuplades laissent des fonds de cabanes, où l’on retrouve les ustensiles et les outils de l’époque. L’archéologue Peyneau admet que la coutume de l’incinération témoigne de l’origine celtique des Boïens ; tandis que l’inhumation est en usage chez les peuplades germaniques qui, après les Celtes envahirent les contrées situées entre le Rhin et la Loire.

La station halstattienne du Truc du Bourdiou appartient à la deuxième phase du premier âge du fer. B. Peyneau y trouve des nécropoles à tombes plates contenant des urnes, des fonds de cabanes de petites dimensions, et des fosses noires qui ont servi de foyers domestiques ou de fosses à crémation. Les urnes cinéraires en argile demi-cuite, avec une rudimentaire décoration, ont la forme des toupins landais.

La provenance des Boïens est encore discutée.

Les Ligures sont connus comme étant les plus anciens autochtones du sud-ouest de la Gaule. Puis vinrent les Ibères, et ensuite les Celtes, race à laquelle devaient appartenir les Boïens. Si l’on se réfère à l’avis de B. Peyneau, la Bohême fut leur habitat d’origine ; ils ont été l’une des tribus qui prirent part à la conquête des régions cisrhénanes au VIIe siècle avant J.-C., les autres étant passées plus tard avec les Gaulois en Italie, où l’on ne trouve que l’épée de la Tène, du deuxième âge du fer.

À l’appui de ces assertions, il faut invoquer la ressemblance des sépultures chez les Boïens de Bohême, de Haute-Italie et d’Aquitaine ; les Boïens d’Italie ayant conservé leur rite funéraire, l’incinération, et adopté l’épée de la Tène dont se servaient leurs alliés Gaulois. L’archéologue Dufourcet admet que les Boii venaient de Bohême ; et pour expliquer la possibilité de cette enclave parmi les Celtibériens d’Aquitaine, il rappelle que les Kimris du Jutland étaient venus, avec les Teutons, au secours des Volskes-Tectosages de Toulouse, pour combattre les Romains.

Enfin, quelques historiens ne trouvent de commun entre les deux peuples que la seule homonymie ; et les Boïens du pays de Buch ne seraient qu’une tribu celto-ligure descendant des Ligures que les Ibères n’avaient pas dépossédés lorsqu’ils conquirent l’Aquitaine.

Bertrand Peyneau distingue Celtes et Gaulois ; il déclare que l’incinération et l’inhumation furent les coutumes par lesquelles ces races semblent avoir eu le plus de dissemblance ; car elles s’inspirent d’idées différentes sur l’existence d’outre-tombe ; les premiers, catéchisés par les druides, admettent pour l’âme une entité immatérielle, une autonomie par laquelle elle subordonne son identité corporelle, et qui lui permet de ressusciter en d’autres mondes ; les autres ne reconnaissant à l’âme aucune existence inséparable du corps. Les deux rites se toléraient mutuellement. Les Gaulois, d’origine germanique, étaient forts et belliqueux ; tandis que les incinérants avaient la supériorité intellectuelle (je reconnais là mes ancêtres). Et c’est au deuxième siècle avant J.-C. que les Romains confondirent les deux races en un seul groupe ethnique.

Parmi les nombreux objets que l’archéologue Peyneau a donnés au musée d’Arcachon, les plus singuliers sont les urnes cinéraires auxquelles adhérait un appendice d’alios. …

[Voyage dans les Landes et sur le littoral de Gascogne, G. Cazaux, 1932]

 

Nécropole de tombes plates, en fosses : ces tombes plates sont rares au nord de la Garonne. Dans la région d’Arcachon, parmi les multiples nécropoles tumulaires, la seule nécropole à tombes plates pour laquelle on ait des renseignements d’ordre topographique est celle-ci. Le mobilier issu de celle de Balanos au Teich, qui a livré sur une superficie de 200 m² environ, une vingtaine de tombes en 1974, a été partiellement publié, mais nous ne possédons aucune information sur la répartition des tombes et leur structure. Les renseignements que l’on possède sur la nécropole du Martinet à Salles, découverte vers 1860, sont très pauvres. Le seul argument en faveur d’une nécropole à tombes plates est que s’il y avait eu des tumulus, ils « auraient attiré depuis longtemps les amateurs de trésors ». Les sépultures du Bourg de Salles, découvertes dans les fondations d’une maison vers 1900, étaient associées selon B. Peyneau à des foyers noirs, traces possibles d’habitat. On peut noter qu’aussi bien les nécropoles du Bourdiou que celle du Bourg de Salles sont situées sur un plateau que J.-P. Mohen et A. Coffyn qualifient de « plateau sédimentaire plus fertile », les nécropoles tumulaires étant plutôt situées dans la basse vallée de l’Eyre, « région sablonneuse en général si aride ». C’est aussi sur ces nécropoles de tombes plates que 1’on rencontre des vestiges d’occupations antérieures ou postérieures démontrant 1’intérêt que portaient les hommes pour ces secteurs.

Quelle que soit la phase chronologique parmi les trois définies par J.-P. Mohen pour la région d’Arcachon les gestes funéraires semblent très proches : les urnes funéraires « déposées dans des fosses profondes de 0,50 m environ et creusées dans le sable, contiennent des ossements brûlés et un ou deux petits vases… Fermées par un plat, elles sont noyées dans une masse de charbons et de cendres provenant du bûcher funéraire. » On retrouve là, presque mot pour mot la description des tombes sous tumulus.

Fouillée non intégralement par B. Peyneau entre 1913 et 1917, la nécropole se situe sur la rive droite de l’Eyre, à proximité de cette dernière (400-500 m), mais également à proximité immédiate du ruisseau de la Saye, situé au fond d’un ravin. La nécropole est sur un plateau sablonneux d’environ 10 ha et à une altitude de 20 m au-dessus de l’Eyre. Coordonnées Lambert 2 E : X : 342,351 Y : 1, 958,916 –

Au Truc du Bourdiou, 53 sépultures ont été découvertes mais la nécropole n’est pas connue dans son intégralité ; la nécropole regroupe deux séries de tombes l’une de 48 tombes (grand cimetière), 1’autre de 5 (petit cimetière). Elle a également subi de nombreux dommages liés à l’extraction de sable qu’elle a subi et qui l’a amputée d’une partie relativement importante de la surface qu’elle recouvrait. Elle présente des structures complexes d’entourages de murets en garluche, le plus souvent en très mauvais état, mais ne ressemblant pas aux cercles de pierres ou de garluche retrouvés dans les nécropoles de tombes plates.

La nécropole du Truc du Bourdiou reste un site difficile à appréhender car il regroupe les trois périodes d’utilisation du Premier Âge du Fer mais également des périodes antérieures. Pour celles qui nous concernent, les structures ne sont pas bien conservées et on peut se demander si B. Peyneau n’a pas parfois mélangé certaines périodes d’occupation. La fouille non intégrale de cette nécropole empêche d’en avoir une vision un peu plus claire, notamment au niveau de son évolution topographique et des périodes chronologiques représentées.

De nombreuses fosses remplies de charbon ont également été mises au jour. Les urnes sont déposées dans une fosse souvent fermées par un couvercle et accompagnées d’un petit vase à offrande et rarement de quelques objets métalliques.

L’écart entre les différentes sépultures varie entre 0,50 m et 8 m avec une moyenne de 3,20 m. Il semble que la nécropole se soit développée autour d’un noyau ancien grossièrement orienté selon un axe nord sud. Les tombes de la deuxième période définie par J.-P. Mohen sont installées en majorité à la périphérie de ce noyau à 1’ouest et au nord, celles de la troisième période, les seules à contenir du métal, au nord-est. La proportion d’urnes accompagnées d’un vase accessoire croît avec le temps (25 % à la période 1, et 50 % à la période 2), celle des urnes fermées d’un couvercle semblant diminuer. Cependant s’agissant de fouilles anciennes et d’une étude reposant sur le mobilier conservé dans des collections, les chiffres peuvent être biaisés pour des raisons de conservations.

 

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Truc du Bourdiou, sépulture 1

– au sud-ouest de la nécropole. – à proximité de la zone où se trouvent les « foyers et fonds de cabanes » selon B. Peyneau. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Gm.2a – un couvercle de type Pl.tronc-2a. Intégrée à la sériation, cette sépulture peut être placée dans la première phase d’occupation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 2

– dans la partie sud-ouest de la nécropole. – à proximité d’une zone détruite par des extractions de sable. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Gm.3a. – un couvercle fait d’un fragment d’urne. – un vase accessoire non conservé. Autre mobilier : – un silex informe dans l’urne funéraire. Le type d’urne présent ici n’a pas pu être intégré à la sériation à cause de la non conservation du matériel associé. Toutefois, la similitude de ces urnes avec les urnes de type VH-Gm.2a (la seule différence concernant la taille relative du col) semble favoriser leur association à ces dernières d’un point de vue chronologique. Le vase accessoire a été restitué par J.-P. Mohen et A. Coffyn. Il est semblable à celui du tumulus C des Gaillards (Biganos) La sépulture serait alors relative à la première phase d’occupation des nécropoles.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 3

– dans la partie sud-ouest de la nécropole. – à proximité immédiate des sépultures 2 et 4. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Gm.2a. Sépulture au matériel peu abondant et pourtant associable à la première phase d’occupation de la nécropole.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 4

– dans la partie sud-ouest de la nécropole. – à proximité immédiate des sépultures 2 et 3. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-El.1a. Cette sépulture ne présente que peu de matériel. Le type d’urne retrouvé correspond à la deuxième phase chronologique et ressemble à celle trouvée dans sépulture 21 de la même nécropole.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 5

– dans la partie centrale de la nécropole. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – en relation avec deux alignements de pierres. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Gm.2b. – un couvercle de type Pl.tronc-2c – un vase accessoire de type VB-Arr.1 – un autre vase accessoire de type VB-Arr.3 Cette sépulture possède un mobilier céramique important. Le vase qui sert d’urne, même s’il correspond aux vases de la famille Gm-2 est d’une taille relativement réduite et possède une panse assez aplatie. C’est pourquoi nous avons préféré créer un type lui correspondant véritablement. Cependant, sa morphologie générale et les caractéristiques des autres vases nous permettent, grâce à la sériation, de le placer dans la première phase d’occupation. Toutefois, son caractère atypique nous amène à la plus grande prudence. En effet, un des vases accessoires qu’il possède, de type Vb-Arr.3, est associé, dans le cas de la sépulture du tumulus D de Pujaut, à un mobilier de la seconde phase d’occupation. En conséquence, aucune conclusion ne sera retenue sur cet ensemble.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 6

– au sud-ouest de la nécropole. – à proximité de la sépulture 1. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-El.1a. – un vase accessoire de type VB-bic.2b ayant contenu un maxillaire et des dents. Le type d’urne, d’après la sériation, correspond à la deuxième phase d’occupation de la nécropole. Il est étrange que le vase accessoire contienne des ossements, alors que cela n’est en général pas le cas. Il peut peut-être s’agir d’un glissement du mobilier osseux dans le vase, ce dernier étant situé à l’intérieur de l’urne cinéraire

 

Truc du Bourdiou, sépulture 7

– dans la partie centrale de la nécropole. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – en relation avec d’un alignement de pierres. – à proximité de ce que B. Peyneau nomme « foyer ou fond de cabane » – le comblement est fait de sable. – une urne trop détériorée pour être manipulée. – un couvercle non conservé (depuis Mohen J.-P. et A. Coffyn). – un vase accessoire non conservé (depuis Mohen J.-P. et A. Coffyn). Le matériel (couvercle et vase accessoire), perdu depuis l’étude de J.-P. Mohen et A. Coffyn, peut permettre de caler chronologiquement, avec plus ou moins de certitude, cette sépulture. L’urne est élancée et nous avons un vase accessoire de type VB-Arr. On peut donc sans trop de risque intégrer cette tombe à la deuxième phase d’occupation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 8

– dans la partie centrale de la nécropole. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – en relation avec d’un alignement de pierres. – le comblement est fait de sable. – une urne non conservée (depuis J.-P. Mohen et A. Coffyn). – un couvercle non conservé (depuis J.-P. Mohen et A. Coffyn). – un vase accessoire non conservé. L’urne et le couvercle ont été étudiés par J.-P. Mohen et A. Coffyn mais n’ont pas été retrouvés au Musée d’Arcachon. L’urne n’était pas entière mais la partie conservée rappelle les urnes élancées de la deuxième phase d’occupation. Elle semble, par la forme de sa panse, proche de l’urne de la sépulture 6 de cette nécropole.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 9

– dans la partie centrale de la nécropole, un peu à l’est. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – à proximité de ce que B. Peyneau nomme « foyer ou fond de cabane » – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-El.2. – un couvercle non conservé. – un vase accessoire non conservé. Cette sépulture peut-être datée de la deuxième phase d’occupation, grâce à la forme de son urne. Il reste dommage que le mobilier associé n’ait été conservé.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 10

– dans la partie centrale de la nécropole. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – en relation avec un alignement de pierres. – le comblement est fait de sable. Malgré la proximité de cette sépulture à un alignement de pierres, nous ne pouvons dire si elle se situe à l’intérieur ou à l’extérieur de ce dernier. L’absence de mobilier conservé ne permet pas de la dater.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 11

– dans la partie centrale de la nécropole. – à proximité des tombes 8 et 12/13. – le comblement est fait de sable. Impossible à dater.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 12/13

– dans la partie centrale de la nécropole, un peu au nord-est. – à proximité de la sépulture 11. – le comblement est fait de sable. – un vase accessoire de type VB-Hemis. Impossible à dater, ce type de vase accessoire n’existant qu’en un seul exemplaire.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 14

– dans la partie centrale de la nécropole, un peu à l’est. – à l’intérieur d’une enceinte de pierres de forme rectangulaire, ouverte sur le côté est. – fosse visible. – comblement par du sable et des charbons. – une urne de type VH-Gm.2a – un couvercle de type Pl.tronc-1a. La présence d’un couvercle venant de cette sépulture est étrange, bien que ce soit l’étiquette qui nous donne son origine. En effet, B. Peyneau affirme ne pas avoir trouvé de couvercle avec cette urne (Peyneau (B.), 1926 (a), p.112). Le type de cette urne correspond à la première phase chronologique d’occupation de cette nécropole.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 15

– dans la partie centrale de la nécropole, un peu à l’est. – à proximité de la sépulture 14 – à proximité immédiate d’un alignement de pierres. – nous ne savons pas si la fosse était visible. – comblement par du sable et des charbons. – une urne de type VH-El.2. – un couvercle non conservé. Autre mobilier : – un silex informe dans l’urne funéraire. La forme de l’urne nous permet d’assimiler cette sépulture à la deuxième phase d’occupation. Son rapport avec l’alignement de pierres ne peut être clairement défini, ce dernier n’étant pas conservé dans son intégralité. Il est toutefois placé dans le même axe que celui de la sépulture 14, vers l’est.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 16

– dans la partie nord-est de la nécropole. – à proximité de deux « foyers ou fonds de cabanes » selon B. Peyneau. – à proximité des sépultures 14 et 15. – nous ne savons pas si la fosse était visible. – comblement par du sable et des charbons. – une urne de type VH-Gm.3a. – un couvercle non conservé. Cette sépulture, par la forme de son urne, est à placer dans la première phase d’occupation de la nécropole. Elle ne semble en relation avec aucune structure de pierre mais on remarque sa proximité avec un nombre important de « foyers et fonds de cabanes ».

 

Truc du Bourdiou, sépulture 17

– dans la partie nord-est de la nécropole. – à proximité de la sépulture 38. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – le comblement est fait de sable. – un couvercle non conservé. Cette sépulture ne peut être étudiée à cause de l’absence de matériel conservé.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 18/19

– au nord-est de la nécropole. – à proximité d’un « foyer ou fond de cabane ». – à proximité d’une « borne » en pierres. – le comblement est fait de sable. – tombe « double ». – une urne de type VH-Gm.1. – un couvercle de type Pl.tronc-1c. – un vase accessoire fragmentaire à pied. Mobilier métallique : – une fibule en arbalète à ressort très développé, en fer (type 6). – une agrafe de ceinturon en fer. – un couteau ou rasoir en fer (provenance incertaine). – une épée à antennes en fer et bronze (type 2). L’urne de cette sépulture est très proche de l’urne trouvée au Bourg de Salles. Ce type est caractéristique de la troisième période d’occupation des nécropoles de la zone d’étude. Le couvercle à fond cupulé et lèvre débordante est également caractéristique. Les datations absolues pour le mobilier métalliques restent par contre très imprécises. La fibule peut être datée de la fin du VIe siècle ou du début du Ve siècle ; l’agrafe de ceinturon du Ve & IVe siècle ; l’épée du dernier quart du VIIe siècle ou du début du VIe siècle avant J.-C.. Toutefois, la datation de l’épée est proposée par son association avec des importations d’Etrurie, que l’on « pense » dater de cette période. Il faut donc rester prudent.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 20

– au nord de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre, mais à l’extérieur de ce dernier. – le comblement est fait de sable. Mobilier métallique : – un bracelet (fragment) en bronze : type 1d. Autre mobilier : – un silex informe. Il est impossible de placer cette sépulture chronologiquement, le matériel céramique n’étant pas conservé et le mobilier métallique n’offrant pas d’indice chronologique.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 21

– au nord de la nécropole. – à l’intérieur d’un entourage de pierre. – à proximité de la sépulture 20, se trouvant à l’extérieur de cet entourage. – en relation avec la sépulture 23, se trouvant dans l’entourage et les « foyers » S et T. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-El.1a. Cette sépulture, par l’analyse de son mobilier, peut-être placée dans la deuxième phase d’occupation de la nécropole. L’urne est proche de celle de la sépulture 4 de la même nécropole. Cette sépulture est en relation directe avec la sépulture 23, qui se trouve la même structure d’entourage de pierres.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 22

– dans la partie nord-ouest de la nécropole. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – à proximité de l’entourage de pierres regroupant les sépultures 21 et 23, mais à l’extérieur. – à proximité d’une « foyer ou fond de cabane » identifié sur le plan par la lettre R. – le comblement est fait de sable et de charbons. – une urne de type VH-Gm.3a. D’après le type d’urne, on peut rattacher cette sépulture à la première phase d’occupation du site. Le mobilier n’est pas assez important pour que l’on puisse donner des précisions.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 23

– au nord de la nécropole. – à l’intérieur d’un entourage de pierre. – à proximité de la sépulture 20, se trouvant à l’extérieur de cet entourage. – en relation avec la sépulture 21, se trouvant dans l’entourage, et de « foyers ». – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – le comblement est fait de sable. Aucune information exploitable pour la datation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 24

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre. – à proximité de «foyers ou fonds de cabanes». – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – à proximité de la sépulture 30. – le comblement est fait de sable. Aucune information exploitable pour la datation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 25

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre. – à proximité de « foyers ou fonds de cabanes ». – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – fait partie d’un regroupement de sépultures (avec 26, 27 et 28). – le comblement est fait de sable. Aucune information exploitable pour la datation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 26

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre. – à proximité de « foyers ou fonds de cabanes ». – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – fait partie d’un regroupement de sépultures (avec 25, 27 et 28). – le comblement est fait de sable et de charbons. Aucune information exploitable pour la datation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 27

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre. – à proximité de « foyers ou fonds de cabanes ». – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – fait partie d’un regroupement de sépultures (avec 25, 27 et 28). – le comblement est fait de sable et de charbons. – une urne de type VH-Gh.1a. – un couvercle de type Pl.tronc-1d – un vase accessoire non conservé. Cette urne appartient à un type qui n’existe pour l’instant qu’en un exemplaire. Aucune donnée ne peut donc être exploitée pour la datation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 28

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre. – à proximité de « foyers ou fonds de cabanes ». – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – fait partie d’un regroupement de sépultures (avec 26, 27 et 28). – le comblement est fait de sable. Aucune information exploitable pour la datation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 29

– au sud-ouest de la nécropole, à proximité de la zone centrale. – à proximité d’une zone d’extraction de sable. – à proximité d’un « foyer ou fond de cabane ». – le comblement est fait de sable et de charbons. – une urne de type VH-El.1b. – un couvercle non conservé. – un vase accessoire de type VB-Arr.1. Le type d’urne présent dans cette sépulture correspond à la deuxième phase d’occupation de la nécropole. Cependant, la sériation, dans laquelle cette sépulture n’a pas été inclue, montre que ce type de vase est souvent associé à des gobelets biconiques à col de taille moyenne. Cela montre à quel point nos connaissances sont lacunaires. Nous ne pouvons dire s’il s’agit d’une exception ou si cette association était fréquente mais non retrouvée.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 30

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre. – à proximité de « foyers ou fonds de cabanes ». – à proximité des sépultures 24. – le comblement est fait de sable et de charbons. – une urne de type VH-El.2. – un couvercle de type Pl.tronc-2a. – un vase accessoire de type VB-Arr.4. La sériation place cette sépulture dans la deuxième phase d’occupation de la nécropole. On note toutefois que cette sépulture ressemble à certains exemplaires trouvés dans le Tarn (nécropoles du Causse, de le Gourjade et du Martinet).

 

Truc du Bourdiou, sépulture 31

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité d’un entourage de pierre. – à proximité de « foyers ou fonds de cabanes ». – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Ch.1 – un couvercle de type Pl.tronc-2b. La présence d’un couvercle pose problème car la parution de B. Peyneau insiste sur l’absence de couvercle dans cette sépulture. Cependant, l’urne peut être assimilée à la première phase d’occupation de la nécropole. Cette sépulture pose encore le problème des sources de notre étude.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 32

– à l’ouest de la nécropole. – à proximité de « foyers ou fonds de cabanes ». – le comblement est fait de sable. – un couvercle non conservé. – un vase accessoire de type VB-Arr.2. La présence d’un vase accessoire n’est pas suffisante pour permettre de placer cette sépulture chronologiquement, mais on peut toutefois exclure la troisième phase d’occupation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 33

– au sud-est de la nécropole. – à proximité immédiate d’un entourage de pierres. – le comblement est fait de sable. – une urne non manipulable. – un couvercle non manipulable. – un vase accessoire de type VB-Bic.3. Autre mobilier : – un silex informe. Si la plupart du mobilier céramique n’a pu être étudié en regard à son état de conservation, il semble que l’on puisse attribuer l’urne au type VH-El.1. Il s’agirait donc d’une sépulture appartenant à la deuxième phase d’occupation de la nécropole. Son association avec un gobelet biconique confirme cette hypothèse. Précisons que le plan de B. Peyneau nous amène à nous poser la question de la relation de cette sépulture avec l’entourage de pierres. En effet, d’après ce plan, il semble que la tombe se situe sous les pierres de l’entourage.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 34

– au sud-est de la nécropole. – à proximité immédiate d’un entourage de pierres. – le comblement est fait de sable. – une urne non manipulable. – un couvercle non conservé. L’urne, si elle n’a pas pu être déplacée, ne semble correspondre à aucun type répertorié. Elle semble plutôt être un compromis entre plusieurs types. Elle ressemble toutefois aux urnes 14 et 35 de la même nécropole. Afin d’éviter son assimilation à un type proche, nous préférons ne pas la placer chronologiquement.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 35

– au sud-est de la nécropole. – à proximité de la sépulture 36. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Gh.2. – un couvercle de type Pl.tronc-2a. – un vase accessoire de type VB-Arr.1. Autre mobilier : – un silex informe. Le mobilier est trop peu connu pour être considéré comme caractéristique : c’est notamment le cas de l’urne, les autres céramiques n’ayant aucune particularité permettant de les placer chronologiquement.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 36

– à proximité de la sépulture 35. – le comblement est fait de sable. – une autre urne non conservée. Aucune information n’a pu être tirée des données recueillies, beaucoup trop incomplètes.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 37

– à l’est de la nécropole. – à proximité de la sépulture 38. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VB-Bic.2a. – un couvercle de type Pl.tronc-1c. Mobilier métallique : – une fibule en arbalète à pied relevé à angle droit, en bronze : type 9. – un bracelet en bronze : type 2. Autre mobilier : – un silex informe. B. Peyneau avait demandé une analyse anthropologique des ossements retrouvés dans l’urne, curieux de savoir s’il y avait un rapport avec la taille de cette dernière et l’âge du sujet. Cette urne de petite taille contient en effet les restes d’un enfant d’environ 5 ans. Le type de fibule, daté de La Tène 1a et la forme du couvercle ne nous laisse aucun doute quant à l’appartenance de cette sépulture à la troisième phase d’occupation de la nécropole.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 38

– à l’est de la nécropole. – à proximité de la sépulture 37. – le comblement est fait de sable. – Aucune conclusion possible.

 

Truc du Bourdiou, Structure au torque

– à l’est de la nécropole. – à proximité des sépultures 33 et 41. – le comblement est fait de sable. – une urne fragmentaire. – un couvercle fragmentaire. Il est impossible de tirer des informations de cette sépulture. Toutefois, la présence, sur l’urne, de cupules en trèfle, peur rappeler certains vases de la troisième phase d’occupation et notamment la vase accessoire de la sépulture 18/19 de cette nécropole, ainsi que l’urne à pied haut du tumulus T de la nécropole des Gaillards. Toutefois, ne connaissant pas la forme complète de la céramique et le décor n’étant toutefois pas exactement similaire à celui trouvé sur les céramiques citées plus haut, nous nous devons de rester prudent quant à une quelconque hypothèse de datation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 39

– au centre de la nécropole, un peu au sud. – à proximité immédiate des tombes 40 et 42. – à proximité d’un entourage de pierres. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Gh.1b. Autre mobilier : – une pointe de flèche en silex. Le type de céramique présent ici ne se retrouve que dans un seul autre cas : la tombe 45 de la même nécropole. Dans cette sépulture, l’urne est associé à un type céramique que l’on plate généralement au début de La Tène. On peut donc assimiler cette sépulture à la dernière phase d’occupation de la nécropole. Toutefois, la présence d’une pointe de flèche en silex peut surprendre. C’est en effet le seul exemple connu. Peut-on assimiler cet objet au silex informes parfois retrouvés ou s’agit-il d’un objet provenant d’un autre horizon archéologique ?

 

Truc du Bourdiou, sépulture 40

– au centre de la nécropole, un peu au sud. – à proximité immédiate des tombes 39 et 40. – à proximité d’un entourage de pierres. – le comblement est fait de sable et de charbons. – une urne de type VH-Gm.2c. – un couvercle non manipulé. Ce type d’urne est associé à la première phase d’occupation des nécropoles. Cependant, il est étonnant de trouver encore une fois un couvercle appartenant à une sépulture qui est censée ne pas en posséder d’après B. Peyneau.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 41

– au sud-est de la nécropole. – à proximité de la tombe 38. – le comblement est fait de sable et de charbons. – une urne non conservée (depuis J.-P. Mohen et A. Coffyn). Autre mobilier : – un silex informe. Il est impossible de tirer des informations de cette sépulture.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 42

– au centre de la nécropole, un peu au sud. – à proximité des tombes 39 et 40. – le comblement est fait de sable et de charbons. Il est impossible de tirer des informations de cette sépulture.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 43

– au sud de la nécropole. – à proximité d’alignements de pierres en mauvais état de conservation. – le comblement est fait de sable. – une urne de type VH-Gm.3a. – un couvercle non conservé. Même si le couvercle n’est pas conservé, on peut, grâce à l’urne, associer cette urne à la première phase d’occupation.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 44

au sud-est de la nécropole. – le comblement est fait de sable. – un couvercle non conservé. Autre mobilier : – un silex informe. Il est impossible de tirer des informations de cette sépulture.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 45

– au sud-est de la nécropole. – à proximité d’alignements de pierres en mauvais état de conservation. – le comblement est fait de sable et de charbons. – une urne de type VH-Gm.2a. – un couvercle de type : VB-S. Mobilier métallique : – une épingle en bronze : type 2. Autre mobilier : – un silex informe. Cette sépulture doit être associée à la phase finale (3ème) d’occupation : le couvercle ressemble aux modèles de La Tène ancienne.

 

Il est impossible de tirer des informations des sépultures du Truc du Bourdiou qui suivent :

 

Truc du Bourdiou, sépulture 46

– au sud-est de la nécropole. – à proximité d’alignements de pierres en mauvais état de conservation. – le comblement est fait de sable et de charbons. – un couvercle non conservé.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 47

– au sud-est de la nécropole. – à proximité d’une zone d’extraction d’argile. – le comblement est fait de sable et de charbons. – un couvercle non conservé. Mobilier métallique : – un objet non reconnaissable. Autre mobilier : – un silex informe.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 48

– au sud-est de la nécropole. – à proximité d’une zone d’extraction d’argile. – le comblement est fait de sable et de charbons.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 49 ou A

 – B. Peyneau n’est pas précis lorsqu’il nous parle des sépultures du « Petit Cimetière ». Aussi ne donnerons nous pas d’informations par rapport aux points cardinaux. – à proximité d’un alignement de pierres, à l’intérieur. – à proximité des tombes B et C. – le comblement est fait de sable et de charbons.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 50 ou B

– à proximité d’un alignement de pierres, à l’intérieur. – à proximité des tombes A et C. – le comblement est fait de sable. – une urne non manipulée. – un couvercle de type Pl.tronc-1a.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 51 ou C

– à proximité d’un alignement de pierres, à l’intérieur. – à proximité des tombes B et C. – le comblement est fait de sable.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 52 ou D

– à proximité d’un alignement de pierres, à l’extérieur. – à proximité de la tombe E. – le comblement est fait de sable. – une urne non manipulée.

 

Truc du Bourdiou, sépulture 53 ou E

– à proximité d’un alignement de pierres, à l’extérieur. – à proximité de la tombe D. – le comblement est fait de sable. – un couvercle non conservé. – un vase accessoire non conservé.

7 – Coularre

– Tumulus isolé fouillé par B. Peyneau en 1926. Le tumulus est situé sur une terrasse alluviale sableuse. Coordonnées Lambert 2 E : – X : 341,473 – Y : 1,958,588 – pas de données.

 

8 – Tumulus isolé – Castandet

Tumulus isolé fouillé par B. Peyneau entre 1913 et 1917. Le tumulus qui ne contient qu’une sépulture est situé sur la rive gauche de l’Eyre, à 3 km en amont de la nécropole de Pujaut.

Diamètre 20 m – Hauteur 1 m – Hauteur totale 1,2 m – Profondeur 0,2 m – Nature du tertre : indéterminé – Type 1a – Trois foyers – Deux phases d’agrandissement.

Remarque : D’après l’analyse du mobilier du tumulus de Berceau, dont le matériel est comparé par B. Peyneau à celui trouvé dans le tumulus de Castandet, on peut penser que les deux sépultures datent de la première phase d’occupation. – au centre du tumulus. 2 sépultures :

9 – La Fosse (camping municipal, allée de la Plage)

Des fouilles préventives ont été organisées lors de la pose de câbles électriques dans le camping. Le site est situé sur la rive droite de l’Eyre, à moins de cent mètres de celle-ci. Elle est aussi située à proximité de la rive gauche du ruisseau de l’Andron. Les fouilles ne nous permettent pas d’appréhender les structures funéraires de manière claire : des sondages ont été faits à la pelle mécanique et le mobilier a été ramassé par tamisage.

Si les fouilles préventives n’ont pu véritablement nous donner des indications sur le type de structures auxquelles nous avons à faire, quelques céramiques ont pu être identifiées, notamment un vase de type Gm-1, daté de la troisième phase d’occupation. Il est probable que nous soyons face à une nécropole de tombes plates.

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