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1790 – France divisée en départements

Origine de la création des départements

« Au cours du XVIIIe siècle, un certain nombre d’écrivains, d’économistes et d’administrateurs expriment l’idée qu’une nouvelle division du royaume est nécessaire ».

La nécessité d’un nouveau découpage apparaît notamment dans le but d’améliorer l’administration. Elle s’inscrit dans un objectif de déconcentration, puis de décentralisation : viser une plus grande adéquation du système administratif à la réalité économique. Les intendants, reflets de la centralisation royale, accordent peu d’intérêt aux problèmes de leur généralité ou intendance.

Les cahiers de doléance rédigés pour la convocation des États généraux font apparaître le souhait d’une réforme territoriale, d’une émancipation politique nécessitant la création de nouvelles circonscriptions administratives plus petites, reposant sur des unités régionales. L’objectif est de créer des arrondissements ou districts qui ne soient pas trop éloignés du chef-lieu afin que les administrés puissent s’y rendre si nécessaire.

Le normand Jacques-Guillaume Thouret (1746-1794), né à Pont-l’Évêque, fait de brillantes études au collège puis à la faculté de droit de Caen. Avocat et député de la ville de Rouen, Jacques-Guillaume Thouret, député du tiers-état du baillage de Rouen, est choisi par le Comité de constitution pour rapporter le projet afférent au découpage de la France.

Le rapport de Thouret, présenté à l’Assemblée nationale le 29 septembre 1789, propose la division territoriale du royaume en départements, visant à pallier la multiplicité des cadres existants ; il préconise une division « géométrique » du royaume en 80 départements, en plus de Paris.

Ce projet est issu des travaux d’un géographe du roi, Robert de Hesseln, repris par Sieyès. Chaque département a la forme d’un carré de 18 lieues de côté, divisé chacun en 9 communes ou district de 6 lieues de côté, lui-même divisé en 9 cantons de 4 lieues de côté. Les cantons doivent comprendre 680 citoyens actifs formant l’assemblée primaire du canton. Au chef-lieu du département siège une assemblée de 81 délégués désignés par les assemblées de district et formée de contribuables acquittant une somme au moins égale à dix journées de travail. Il appartient aux assemblées départementales de désigner les députés à l’Assemblée nationale.

Thouret souhaite un anéantissement des provinces, concomitant à l’abolition des privilèges, à la séparation du territoire et de l’organisation politique ; il vise la suppression de l’esprit de corporation locale, la diminution des inégalités entre les différentes provinces.

Le discours dans lequel Jacques-Guillaume Thouret présente ce projet débattu très vivement à l’Assemblée est imprimé et distribué en 3 exemplaires à chaque député afin d’être communiqué aux provinces. Un débat parlementaire s’engage sur les problèmes posés par le partage géométrique qui morcelle les provinces.

La discussion est interrompue par les événements des 5 et 6 octobre marqués par le départ du roi de Versailles aux Tuileries. Les députés peuvent tout au moins consulter une carte de France tracée selon le projet de Thouret.

La discussion reprend le 3 novembre. Thouret défend à nouveau dans un premier discours une réorganisation du royaume et estime que l’esprit d’unité nationale et l’identité des droits des citoyens doivent l’emporter sur « l’état de corporation partielle » des provinces.

Le 11 novembre 1789, le principe de la division est décrété ; ne prenant pas assez en considération les données naturelles du relief, le découpage territorial proposé par le comité Thouret n’est pas retenu.

Le Comité retient les préconisations des provincialistes, dont le porte-parole est Mirabeau. Le débat permet d’adapter la géométrie à la réalité préexistante. La nouvelle division prend en considération les montagnes, les fleuves, les villes, les marais, le littoral, l’économie, les frontières des provinces, l’homogénéité territoriale.

Le nombre de départements fait l’objet de nombreux échanges. Le Comité demande dans un premier temps la création de 80 ou 81 départements, Mirabeau en propose 120…

Le 22 décembre 1789, l’assemblée constituante vote un décret donnant naissance aux départements. Ce nouveau découpage doit favoriser “l’esprit national et non les particularités locales.”  Il s’agit de faire de tous les habitants du Royaume – Parisiens, Normands, Provençaux, Lorrains, Gascons… – des Français disposant d’une égalité de droits.

Le décret du 9 janvier 1790 accorde aux députés jusqu’au 13 janvier pour produire au Comité de constitution les projets de limites des districts et des départements.

Le nombre exact de départements, établi à 83, est établi par le décret du 15 janvier 1790 ; l’Assemblée adopte un décret enlevant aux évêques la surveillance de l’éducation publique et la confiant aux administrations départementales.

Durant plusieurs semaines sont examinées en séances de l’Assemblée les propositions concernant chaque département, donnant lieu à des décrets particuliers repris dans le décret général du 26 février 1790. Ce dernier évoque pour la première fois les noms des départements qui, durant toute la période des discussions parlementaires, sont identifiés par leur chef-lieu ou par l’ancienne province ; ce décret fixe leurs limites, ainsi que les 555 districts, et leur existence prend effet le 4 mars 1790 suivant.

Pour éviter les « querelles de clochers », il est choisi à l’origine dans près de la moitié des départements une alternance dans les chefs-lieux, alternance qui n’a pas forcément été appliquée.

Un numéro officiel est primitivement attribué à chaque département en fonction de l’ordre alphabétique originel. Ce numéro est apposé sur les plis postaux pour indiquer le département de départ. La marque postale de la ville d’Apt est 12 et celle de Lille 57. Les philatélistes versés dans les marques postales de la période révolutionnaire connaissent cette numérotation différente de l’actuelle du fait principalement de l’inexistence de six départements : les Alpes-Maritimes, la Loire, la Savoie, la Haute-Savoie, le Tarn-et-Garonne et le Vaucluse.

En 1790, le bureau de l’Atlas national édite une carte de la France divisée en 83 départements, qui est vérifiée au Comité de constitution sur les originaux des plans de chaque département, et qui est présentée à l’Assemblée nationale.

L’Atlas présent dans la Bibliothèque historique du ministère de l’Agriculture est doté d’une carte de l’ensemble de la France et de 83 cartes afférentes à un département qui ont la particularité de pouvoir être réunies afin de s’assembler parfaitement. En effet, l’objectif est initialement d’exposer cette grande carte dans l’une des salles du Palais national des Tuileries. Dans le cadre d’une volonté politique de faire régner la politique dans des lieux ayant abrité le dernier roi, la Convention s’installe au palais des Tuileries, dans l’aile nord.

Ce grand Atlas de la France correspond à une carte datant de la fin janvier de l’année 1793. Il s’agit de la république française divisée par régions, départements mais également par districts. Ces districts sont six ou sept par département et leur chef-lieu est attribué par les députés de chaque département. Ils ne correspondent à aucune circonscription de l’Ancien Régime ; ils sont supprimés en 1795.

C’est seulement cinq ans plus tard, en 1800, que les départements sont découpés en « arrondissements communaux » et que les préfectures, sous-préfectures et Conseils généraux sont créés.

Le nombre de départements évolue au fil du temps suite à la division ou la réorganisation de certains départements, aux annexions territoriales….

Par ailleurs, la loi instaure la création du corps préfectoral, chargé de l’administration du département et qui incarne l’État à ce niveau de territoire. Lucien Bonaparte (frère de Napoléon), ministre de l’Intérieur, contribue à la sélection des préfets ainsi que Beugnot, Talleyrand…

Olivia Blum

Atlas national et topographique de la France en départements

La Bibliothèque historique du ministère de l’Agriculture détient un ouvrage particulièrement rare, l’Atlas national et topographique de la France en départemens, publié en 1795 au Bureau de l’Atlas national, qui est doté de deux cachets dont celui de la Bibliothèque du ministère des Finances.

Il fait partie de la Bibliothèque depuis fort longtemps, lorsque l’Agriculture n’avait pas son autonomie d’un point de vue ministériel et était rattachée aux Finances.

Cet ouvrage, unique parmi les fonds anciens des bibliothèques françaises universitaires ou municipales, est toutefois catalogué aux Pays-Bas. En outre, certaines cartes départementales imprimées séparément sous un format identique (61 x 50 cm), sont conservées au sein du département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France.

 

1790 – France, Capitaine

Louis Capitaine succède à Cassini de Thury à la direction de la Carte de France (1784). Il tire de celle-ci une carte dérivée qui est la première à porter les divisions administratives de la France décrétées en 1789.

Carte composée de 24 feuilles à l’échelle 1/345 600, obtenues à partir des 182 feuilles de la carte de Cassini. Plus précisément : « Carte de la France dédiée au Roi. Réduite sur l’échelle d’une ligne pour 400 toises, d’après les 180 feuilles de la grande Carte de la France levée géométriquement par ordre du Roi, sur l’échelle d’une ligne pour 100 toises ». Cette réduction est l’œuvre de Louis Capitaine (1749-1797), « ingénieur Cassini » qui succéda à Cassini de Thury (Cassini III) à la direction de la Carte de France en 1784.

Cette carte est la première à porter les limites des nouvelles divisions administratives de la France, les départements (décret du 29 décembre 1789).

[1]

Carte de la France (SO)

par Louis Capitaine, ca. 1749-ca. 1797, (César-François Cassini, 1714-1784)

[2]

Bassin d’Arcaschon, Fort, Teste de Buch, Cazau, Gujan, le Teich, la Mothe, Mios, Leyre R., Salles, Beliet, Belin, Anere, Mons, Poste, Tricherie, le Barp Poste, Biganos Compriau, Audenge, Lauton, Andernos, Liege, le Porgne

David Rumsey Historical Map Collection

https://www.davidrumsey.com/luna/servlet/detail/RUMSEY~8~1~34861~1180474:Carte-de-la-France—SO- [3]

1791 – France divisée en 88 départements, Belleyme

[4]

Carte de la France divisée en 88 départements et subdivisée en districts avec les chefs lieux de cantons

présentée à l’Assemblée nationale par Pierre de Belleyme, (1747-1819) ingénieur géographe, Cartographe, Gravée par Charles Nicolas Varin. Encart : Département de Corse.

[5]

Bassin d’Arcachon, Passe du Nord, Isle de Matoc, Passe du Sud, la Teste de Buch, Cazau, Gujan, Salles, Mons, Belin, l’Hospitalet, le Barp, le Puch de la Gubate, Certes, Andernos, le Porge

Premier méridien : Paris. Relief : pictural. Échelle en lieues communes de France [1: env.]. 1 carte : ms. sur fond de grav. ; 6 feuilles assemblées ; h. 158 x l. 137, 5 cm sur une feuille de h. 167 x l. 163 cm. Projection : Polyconique. Processus d’impression : gravure sur cuivre.

La carte montre 88 départements, mais l’Assemblée nationale finit par s’installer sur 83 départements.

Liste des 83 premiers départements créés le 4 mars 1790, avec leur numéro initial donné par l’Administration Postale :

01 – Ain

02 – Aisne

03 – Allier

04 – Alpes (Basses-)

05 – Alpes (Hautes-)

06 – Ardèche

07 – Ardennes

08 – Ariège

09 – Aube

10 – Aude

11 – Aveyron

12 – Bouches-du-Rhône

13 – Calvados

14 – Cantal

15 – Charente

16 – Charente-Inférieure

17 – Cher

18 – Corrèze

19 – Corse

20 – Côte-d’Or

21 – Côtes-du-Nord

22 – Creuse

23 – Dordogne

24 – Doubs

25 – Drôme

26 – Eure

27 – Eure-et-Loir

28 – Finistère

29 – Gard

30 – Garonne (Haute-)

31 – Gers

32 – Gironde (nommée Bec-d’Ambès en 1793, en raison de l’arrestation des Girondins).

33 – Hérault

34 – Ille-et-Vilaine

35 – Indre

36 – Indre-et-Loire

37 – Isère

38 – Jura

39 – Landes

40 – Loir-et-Cher

41 – Loire (Haute-)

42 – Loire-Inférieure

43 – Loiret

44 – Lot

45 – Lot-et-Garonne

46 – Lozère

47 – Maine-et-Loire

48 – Manche

49 – Marne

50 – Marne (Haute-)

51 – Mayenne

52 – Meurthe

53 – Meuse

54 – Morbihan

55 – Moselle

56 – Nièvre

57 – Nord

58 – Oise

59 – Orne

60 – Pas-de-Calais

61 – Puy-de-Dôme

62 – Pyrénées (Basses-)

63 – Pyrénées (Hautes-)

64 – Pyrénées (Orientales-)

65 – Rhin (Bas-)

66 – Rhin (Haut-)

67 – Rhône-et-Loire

68 – Saône-et-Loire

69 – Saône (Haute-)

70 – Sarthe

71 – Seine

72 – Seine-Inférieure

73 – Seine-et-Marne

74 – Seine-et-Oise

75 – Sèvres (Deux-)

76 – Somme

77 – Tarn

78 – Var

79 – Vendée

80 – Vienne

81 – Vienne (Haute-)

82 – Vosges

83 – Yonne

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530835101.r=belleyme%20d%C3%A9partements?rk=42918;4 [6]

1790 – France divisée en 83 départements, Delamarche

[7]

Le Royaume de France divisé en 83 départements

suivant les décrets de l’assemblée nationale des 15 janvier, 16 et 26 février 1790, patentés par le roi des Français le 4 mars de la même année, par C.-F. Delamarche successeur de M. de Vaugondy Géographe du Roy.

Cette division peut se réduire naturellement aux quatre régions ; I. de l’Est ; II. Du Nord ; III. De l’Ouest ; IV. Du Sud. V. et à la région du Centre.

Chaque région est désignée par les couleurs…

On a ménagé à dessein, les anciennes Divisions autant qu’il a été possible

[8]

La Teste-de-Buch est placé dans le département des Landes (n° postal 39)

En 1786, le géographe Charles François Delamarche (1740-1817), acquiert le fonds de cartes de Didier Robert de Vaugondy, auprès de Jean-Baptiste Fortin (1740-1817) qui l’avait acquis de son créateur en 1778, et fait aux traités classiques de géographie des améliorations qui rendent longtemps ses ouvrages populaires.

Ses premiers globes datent de 1770. Membre de la deuxième Assemblée électorale de Paris en août 1791.

On estime surtout son Traité de la sphère et de l’usage des globes, 1790.

À sa mort, son fils, Félix Delamarche prend la direction de la maison d’édition géographique. L’activité éditoriale perdure durant tout le XIXe siècle.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53028979x/f1.item.r=%22Royaume%20de%20france%22 [9]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_d%C3%A9partements_fran%C3%A7ais_de_1790 [10]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Fran%C3%A7ois_Delamarche [11]

1791 – France 83 départements, Dezauche

[12]

Carte de France, suivant sa nouvelle division en LXXXIII départements

dressée sur la même échelle que la carte des Provinces de Guil. Delisle, par Jean-Claude Dezauche (1745?-1824), Ingénieur Géographe du Roy, Successeur des Srs Delisle et Philippe Buache, premiers Géographes de sa Majesté et de l’Académie Royale des Sciences.

[13]

Bassin d’Arcachon, Cap Feret, la Teste de Buch, Eyre R., Belin

À Paris, chez l’Auteur rue des Noyers

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53029019c.r=Dezauche?rk=150215;2 [14]

1791 – France divisée en 83 départements, Belleyme – Bassin d’Arcachon, Passe du Nord, Isle de Matoc, Passe du Sud, la Teste de Buch, Cazau, Gujan, Salles, Mons, Belin, l’Hospitalet, le Barp, le Puch de la Gubate, Certes, Andernos, le Porge [15]

Carte de la France divisée en 83 Départements et subdivisée en Districts avec les Chefs-lieux de Canton

présentée à l’Assemblée Nationale et au Roi par Pierre de Belleyme (1747-1819), Ingénieur Géographe du Roi.

[16]

Echelle de trente cinq Lieues communes de France [=0m. 176 ; 1 : 875 000 environ] ; Beaublé père (17..-17..). scrip. ; Barrière père (1764-18.. ; graveur) sculp.

[17]

Bassin d’Arcachon, Passe du Nord, Isle de Matoc, Passe du Sud, la Teste de Buch, Cazau, Gujan, Salles, Mons, Belin, l’Hospitalet, le Barp, le Puch de la Gubate, Certes, Andernos, le Porge

Dans sa séance du 23 février 1793, le Comité de Division de la Convention nationale, « qu’il était indispensable d’avoir au plus tôt les cartes des 85 départements » et a arrêté que « pour ce travail, les citoyens Belleyme et Henry, géographes, seraient pour suivre les ouvrages du Comité ».

Le 3 brumaire an IV (25 octobre 1795) de la République, les représentants du peuple constituant le Comité de Division de la Convention nationale donnent un certificat de satisfaction pour son travail. Le 4 brumaire, c’est la Convention nationale qui décrète qu’il doit être fait mention honorable du travail du citoyen Belleyme. Il a obtenu le poste de chef du dépôt topographique, appelé ensuite Section topographique et statistique le Ier brumaire an IV (23 octobre 1795) et l’a occupé jusqu’à sa mort.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531000673.r=belleyme?rk=150215;2 [18]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Belleyme [19]

1792, France en 9 régions, 10 métropoles et 83 départements, Atlas National

[20]

« La France divisée en 9 régions, 10 métropoles et 83 départements, suivant les décrets de l’Assemblée Nationale » par les Auteurs de l’Atlas National de France ; sculpture de François d’Houdan 1747-1828, créateur, graveur.

Imprimé en forme d’éventail.

Carte flanquée de concordances entre les différentes divisions de la France. Comprend l’encart de la Corse.

https://curiosity.lib.harvard.edu/scanned-maps/catalog/44-990137910460203941 [21]

1792 ou 1793 – France divisée en 83 départements l’Académie Royale / Desnos

[22]Nouvelle carte de France divisée en 83 départements

dressée d’après les observations de MM. de l’Académie Royale des Sciences, conformément aux Décrets de l’Assemblée Nationale, sanctionnée avec les principales routes du Royaume, dédié aux voyageurs, Louis-Charles Desnos, 1725-1805, créateur ; à Paris chez le Sr. Desnos, Ingénieur-Géographe et Libraire de Sa Majesté Danoise, rue Saint Jacques, au Globe et à la Sphère, n° 254, Le Degré.

[23]

Teste de Buch, Belain, l’Hospitalet, Barc, Puts de la Gubatte

Une carte couleur de la main ; 50,2 x 60,9 cm. Relief illustré. Comprend 1 “Avis”, encart de Corse, 4 échelles à barres et une publicité.

Cartes numériques de la Harvard Map Collection G5831.F7 1793.D4

https://curiosity.lib.harvard.edu/scanned-maps/catalog/44-990137909640203941 [24]

1793 – Frankreich, Sotzmann

[25]

Carte de France, qui montre les anciennes et nouvelles subdivisions

la nature différente du sol, et les limites nord de l’olivier, du maïs et de la vigne…, Daniel Friedrich Sotzmann (1754-1840), cartographe, Carl Friedrich Gürsch, graveur.

[26]

Leyre

Daniel F. Sotzmann, fils d’un fondeur d’étain de Spandau issu d’une famille d’artisans, reçoit une formation d’ingénieur en 1770 de sa propre initiative auprès du capitaine ingénieur Materne, emprisonné dans la citadelle de Spandau.

En 1771, il aurait travaillé comme arpenteur sur une base autodidacte.

À partir de 1772 ou 1773, il trouve un emploi comme dessinateur cartographe sous la direction de Carl Ludwig Oesfeld (1741-1804) et réalise cinq dessins à la main des régions et districts du Brandebourg pendant cette période.

Jusqu’en 1778, il est chef d’orchestre civil au Kgl. Commission de construction immédiate à Potsdam (« dessinateur très habile » avec le maître d’œuvre Carl von Gontard); il commence à étudier la géographie.

À l’âge de 24 ans, il est nommé à Berlin en 1778 en tant que fonctionnaire ministériel, en tant que « secrétaire d’expédition secret et architecte » à l’Administration générale des tabacs à Berlin ; il participe probablement aux travaux de dessin de la Schulenburgsche Landesaufnahme. Pendant ce temps, il apprend la gravure sur cuivre.

Entre 1782 et 1784, il dessine à la main de nombreuses régions du Brandebourg pour Schulenburg-Kehnert et le département militaire.

En 1783, les premières publications cartographiques sont documentées comme des suppléments à ses livres (un plan de Dantzig, une carte des jeunes USA) ; c’est le début d’une intense activité de publication cartographique jusqu’en 1807.

Entre 1785 et 1789 il travaille plusieurs fois comme graveur sur cuivre.

En 1786, à l’âge de 32 ans seulement, Sotzmann est nommé géographe du Kgl. Académie prussienne des sciences à Berlin en tant que successeur de Rhode, notamment en raison de ses compétences exceptionnelles en tant que graveur sur cuivre.

À partir de 1787, il est « secrétaire d’expédition secret et calculateur » au département d’ingénierie de l’Upper War College.

À partir de ce moment, il est transmis de sa part : « La finesse du dessin, l’exactitude dans l’intention des noms, des limites et de la division, l’exhaustivité et l’exactitude dans le dessin de la condition locale et du terrain sont les avantages de ses cartes. Il faut avouer qu’il a fait le plus fidèle usage des grandes ressources dont il disposait et de la relation particulière dans laquelle il se trouvait. » (Citation contemporaine sur Sotzmann, 1796)

En 1791, il conçoit son premier globe terrestre comme pendant d’un globe céleste de Johann Elert Bode (1747-1826), qu’il a publié en 1790. Avec un total de 36 itinéraires de voyage détaillés sur les segments, ses globes apportent une contribution importante à l’histoire des découvertes au XVIIIe et au début du XIXe siècle. Sotzmann et Bode ont produit d’autres globes qui ont été vendus en 1804 et 1808 par les éditions Johann Georg Franz maison à Nuremberg.

En 1795/96, Sotzmann fournit son propre atlas scolaire pour remplacer l’ancien atlas de l’académie, dont les planches sont si usées que Sotzmann a honte d’en faire faire des copies.

En 1802, il est nommé au conseil de guerre.

En 1810, il effectue le calcul de la superficie de la Prusse pour le compte du Kgl. Bureau statistique prussien. L’année de la création de l’arpentage prussien, 1816, Sotzmann arrête son activité cartographique à cause d’une déficience visuelle croissante et devient progressivement aveugle.

En 1825, il est mis à la retraite « à cause d’oublis majeurs ». Il meurt de vieillesse à Berlin en 1840.

Daniel F. Sotzmann peut être décrit comme le fondateur de la cartographie commerciale à Berlin. Plus de 400 titres sont liés à son nom, qui comprennent des feuilles de cartes individuelles, des cartes multifeuilles, des atlas et des globes, mais aussi des essais et des critiques. Il a également fait de nombreuses cartes non européennes, telle celle des États de la Confédération nord-américaine, devenue indépendante en 1776, à cause de laquelle il est très connu en Amérique du Nord.

À partir des cartes dessinées et pour la plupart publiées par lui seul – ne comptant que la 1ère édition – 285 titres peuvent être identifiés.

Les efforts de Sotzmann pour normaliser les clés de caractères et les échelles de carte ont été d’une importance durable.

Daniel F. Sotzmann est l’un des cartographes allemands les plus importants de son temps. Il développe des types de représentation avant-gardistes pour la cartographie à petite échelle, par exemple avec l’introduction de signatures abstraites comme principaux éléments graphiques. En raison des divers liens de Sotzmann avec les organismes gouvernementaux et scientifiques et les informations qui leur sont associées, ses publications différent considérablement en qualité des autres publications cartographiques contemporaines sur la région prussienne en termes de fiabilité, de richesse d’informations et d’actualité. En outre, il a incorporé des connaissances en mathématiques, en ingénierie et en technologie de l’arpentage dans son travail et est un dessinateur et un graveur talentueux.

Les travaux de Sotzmann jettent les bases de l’importance de Berlin en tant que site de renommée mondiale pour la cartographie. Ses œuvres sont très appréciées des experts, dont Napoléon Ier, pour leur fiabilité en termes de contenu et d’élégance graphique.

Sotzmann est marié deux fois. En 1779 ou 1780, il épouse Éléonore Lochmann de Langefeld, son aînée de neuf ans. Le fils Johann Daniel Ferdinand naît en 1781, et la fille Johanna Philippine en 1782. En 1802, ils divorcent. En 1810, Sotzmann épouse, en seconde noces, Mademoiselle Engelhardt. Sa fille Émilie est issue de ce mariage.

 

Harvard Map Collection, Harvard University

https://curiosity.lib.harvard.edu/scanned-maps/catalog/44-990137908980203941 [27]

https://de.wikipedia.org/wiki/Daniel_Friedrich_Sotzmann [28]

1794 – France divisée en 87 départements, Capitaine

[29]

Carte de la Republique de France divisée en 87 Departements

et subdivisée en Districts avec les chefs-lieux de Cantons. Pour servir à l’intelligence de l’Atlas publié des 87 Departements par le Citoïen Louis Capitaine(1749-1803)., Associé et Premier Ingénieur de la Republique

[30]

Basain d’Arcachon, Passe du Nord, I. de Matoc, Passe du Sud, la Teste de Buch, Cazau, Gujon, Salles, Belin, Mons, l’Hospitalet, le Barp, le Puch de la Guibate, Certes, Andernos, le Porge

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530997876/f1.item.r=%2287%20d%C3%A9partements%22.zoom [31]

1795 – 83 « départements », Jeu géographique, Mauborgne [32]

J.N. Mauborgne, ancien professeur de géographie à Paris, crée ce « jeu géographique de la République française » en l’honneur du gouvernement de la Convention nationale pendant la Révolution française.

[33]

Le but du jeu est de voyager à travers la France républicaine, divisée en 83 « départements », les nouvelles unités d’administration territoriale introduites par la révolution pour remplacer les provinces historiques beaucoup plus grandes.

[34]

Chaque case de la carte représente un département différent avec sa capitale, ou chef-lieu. Les joueurs se déplacent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre d’un département à l’autre jusqu’à ce qu’ils arrivent sur l’île méditerranéenne de Corse, ornée des mots « liberté » et « égalité » et couronnée d’un bonnet phrygien se balançant au bout d’une pique.

Le plateau du jeu présente également, dans son coin supérieur gauche, une carte en cartouche de la colonie française de Saint-Domingue, dans les Caraïbes, ainsi que plusieurs coqs gaulois, animal que la Révolution a transformé en emblème national populaire.

https://www.wdl.org/fr/item/118/ [35]

https://www.loc.gov/resource/g5831f.ct001461/?r=0.1,0.335,0.11,0.041,0 [36]

1796 – France 83 départements, Desnos

[37]

 

 

Atlas national et général de la France

divisée en ses 86 départements (il faut lire “83 départements”) formant la nouvelle division de la République suivant le décret de l’Assemblée Nale (nationale) sanctioné (sic) le 4 mars 1790 assujettis aux nouvelles observations de M.M. de l’Académie Nale (Nationale) des Sciences / par le Cit. (citoyen) Louis-Charles Desnos (1725-1805). Cartographe.

[38]

Buch, Mios, l’Hospitalet, Lange, Belin, Barps, Gubattes, Biganos, Certes, Ares, Forges

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53200895r.r=desnos?rk=600861;2 [39]

L’Atlas national et topographique de la France en départements a été entièrement numérisé par la Maison de la recherche en sciences humaines et mis en ligne dès janvier 2007 et a été restauré par un spécialiste qualifié de « meilleur ouvrier de France » exerçant son activité à Caen. Les cartes de cet Atlas, uniques en France pour les trois quarts d’entre elles parmi les 30 millions de documents référencés dans le Catalogue collectif de France, sont accessibles sur le site internet de la Bibliothèque historique du ministère de l’Agriculture [Bibagri – https://www.unicaen.fr/mrsh/bibagri2/ [40]]. Appréciées par des spécialistes, éventuellement pour les insérer dans leurs publications, elles sont également destinées à des amateurs.

1796 – France en 83 départements… comme un navire !

[41]

Magnifique carte montrant la France comme un navire !

[42]

55 – Gironde

Est de taille 20 x 24 (rognée d’une carte plus grande avec une histoire de la révolution).

[43]

https://www.etsy.com/fr/listing/183887073/antique-carte-france-comme-navire-de?ref=landingpage_similar_listing_top-5 [44]

1815

À la chute de l’Empire, la France est divisée en 86 départements d’après les nouvelles limites du territoire ; les trois départements supplémentaires par rapport à ceux de 1790 sont : le Vaucluse, le Tarn-et-Garonne construit sur des portions de départements voisins et la Loire issue du département Rhône-et-Loire qui devient le Rhône. Ils sont reclassés dans l’ordre alphabétique, d’où le 61 attribué au Pas-de-Calais au lieu du 60 auparavant, à cause de l’attribution du numéro 41 au département de la Loire.

Le 20 novembre 1815, le traité de paix conclut : Article premier.

Les frontières de la France seront telles qu’elles étaient en 1790, sauf les modifications de part et d’autre qui se trouvent indiquées dans l’article présent.

1° Sur les frontières du nord, la ligne de démarcation restera telle que le Traité de Paris l’avait fixée, jusque vis-à-vis de Quiévrain ; de là elle suivra les anciennes limites des provinces Belgiques, du ci-devant Évêché de Liège et du Duché de Bouillon, telles qu’elles étaient en 1790, en laissant les territoires enclavés de Philippeville et Marienbourg, avec les places de ce nom, ainsi que tout le Duché de Bouillon, hors des frontières de la France.

Depuis Villers près d’Orval (sur les confins du département des Ardennes et du Grand-Duché de Luxembourg) jusqu’à Perle, sur la chaussée qui conduit de Thionville à Trèves, la ligne restera telle qu’elle avait été désignée par le Traité de Paris ; de Perle elle passera par Launsdorf, Wallwich, Schardorf, Niederveiling, Pellweiler, tous ces endroits restant avec leurs banlieues à la France, jusqu’à Ouvre, et suivra de là les anciennes limites du pays de Sarrebruck, en laissant Sarrelouis et le cours de la Sarre, avec les endroits situés à la droite de la ligne ci-dessus désignée et leurs banlieues, hors des limites françaises.

Des limites du pays de Sarrebruck, la ligne de démarcation sera la même qui sépare actuellement de l’Allemagne les départements de la Moselle et du Bas-Rhin jusqu’à la Lauter, qui servira ensuite de frontière jusqu’à son embouchure dans le Rhin. Tout le territoire sur la rive gauche de la Lauter, y compris la place de Landau, fera partie de l’Allemagne ; cependant la ville de Wissenbourg, traversée par cette rivière, restera toute entière à la France, avec un rayon, sur la rive gauche, n’excédant pas mille toises, et qui sera plus particulièrement déterminé par les commissaires que l’on chargera de la délimitation prochaine. […]

1815 – France divisée en départements, Perrot

[45]

Carte de la France divisée en départements indiquant les principales routes

…, dressée suivant les nouvelles limites / par Aristide-Michel Perrot, (1793-1879). Éditeur :  Genty (Paris)

[46]

Etang de La Chaux

Lieues communes de France 25 [= 0m, 045] ; myriamètres 10

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53098397r.r=perrot?rk=64378;0 [47]

1818 – France, divisé en 86 départemens, Chaumier

[48]

Tableau général et itinéraire du royaume de France

divisé en 86 départemens, avec les préfectures…, archevêchés…, chefs-lieux militaires et des… préfectures maritimes, et à la distance de Paris… marquée en lieues de poste, où se trouvent partie des Isles Britanniques, partie de l’Allemagne…, partie de l’Italie / rédigée par C.-J. Chaumier, (17..-17..? ; graveur) ; corrigée… d’aprés les actes du Congrés de Vienne et le traité du 20 novembre 1815 par Mauborgne (17..-18..). Éditeur :  Basset (Paris)

10 myriamètres [= 0m ,093] ; 25 lieues communes

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53032729b.r=chaumier?rk=150215;2 [49]

1820 & 1822 – 86 départements, Belleyme

[50]Carte itinéraire de la France divisée en 86 départemens

par  Pierre de Belleyme, (1747-1819).

[51]

Bassin d Arcachon, la Teste de Buch, Leyre R., Belin, le Barp, Certes

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53083248q.r=belleyme?rk=85837;2 [52]

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53083410n.r=belleyme?rk=64378;0 [53]

1823 – France divisée en 86 départemens, Belleyme

[54]Carte de la France divisée en départemens

subdivisée en arrondissemens communaux, avec la distance en lieues de poste de Paris à chaque chef-lieu de département / par

Pierre de Belleyme, (1747-1819). Cartographe,  Barrière père (1764-18.. ; graveur). Graveur

Éditeur  :  J. Goujon (Paris)

[55]

Bassin d’Arcachon, Passe du Nord, Isle de Matoc, Passe du Sud, Cazau, la Teste de Buch, Gujan, Salles, Mons, Belin, l’Hospitalet, le Barp, le Puch de la Gubate, Certes, Andernos, le Porge

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53098410p [56]

1821 – France électorale, Vivien 

[57]

Carte électorale de la France… d’après la loi du 16 mai 1821…, Louis Vivien de Saint-Martin (1802-1896).

 

Les élections législatives ont eu lieu les 4 et 13 novembre 1820.

Le mode de scrutin, défini par la loi de juin 1820 dit « du double vote », associe le scrutin uninominal pour les trois cinquièmes des députés, élus le 4 novembre, et le scrutin plurinominal départemental, élus le 13 novembre. Les deux collèges d’électeurs sont définis par leurs revenus (suffrage censitaire), l’accès au collège départemental nécessitant des revenus plus élevés et permettant de voter deux fois.

[58]

[59]L’élection de députés au scrutin uninominal implique un premier découpage des circonscriptions, lequel reste utilisé pour les trois élections suivantes.

Résultats

Parti  Votes %      Sièges

         Doctrinaires         42 300 voix  44,70%   194 sièges

         Ultra-royal. 34 780 v     36,87%       160 sièges

 Libéraux    16 920 v     18,43%       80 sièges

Total          94 000 voix                            434 sièges

À la suite de la loi dit du double-vote, la Chambre s’agrandit de 176 députés, passant à 434, par rapport à celle de 1816 qui en comptait 258.

Le géographe Louis Vivien, dit Vivien de Saint-Martin, est né le 17 mai 1802 à Saint-Martin-de-Fontenay et mort à Versailles le 26 décembre 1896.

Installé à Paris sous la Restauration, Louis Vivien se fait connaître par la publication d’une Carte électorale et administrative (1823) et d’un Atlas universel très complet (1825) puis, à partir de 1828, par sa collaboration au Bibliomappe de Jacques-Charles Bailleul.

Vivien est géographe avant tout, mais sous la Monarchie de Juillet, la maison d’édition Pourrat frères lui fait rédiger des livres dans d’autres domaines, notamment historiques (avec une Histoire générale de la Révolution française, conçue dans un esprit libéral, et une Histoire de Napoléon), et traduire différentes œuvres anglaises telles que les romans de Walter Scott.

Rédacteur des Nouvelles annales des voyages entre 1845 et 1854 et, plus brièvement de l’Athenæum français (1847-1848), il collabore à de nombreux périodiques (Le Constitutionnel, Revue contemporaine, Revue germanique, La Presse). Il rédige également L’Année géographique entre 1863 et 1875 avant de passer le relai à G. Maunoir et Henri Duveyrier.

Il entreprend trois œuvres monumentales, une Histoire des découvertes géographiques, un Nouveau dictionnaire de géographie universelle et un Atlas universel de géographie. Cependant, la première de ces publications reste achevée après la Révolution de 1848 et, pour les deux suivantes, c’est l’âge qui incite Vivien à laisser à d’autres géographes (respectivement Louis Rousselet et Franz Schrader) le soin de les mener à bien.

Président honoraire de la Société de géographie dont il a été l’un des fondateurs, lauréat de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, membre de la Société asiatique, de la Société d’ethnologie et d’un grand nombre de sociétés savantes et académies européennes, Vivien de Saint-Martin est officier de la Légion d’honneur.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53083082x.r=%C3%A9lectorale?rk=64378;0 [60]

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_fran%C3%A7aises_de_1820 [61]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vivien_de_Saint-Martin [62]

Lire https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5806551t/f103.item.r=%22%C3%A9lections%20l%C3%A9gislatives%221820 [63]

1823 – France en 86 départements, Barbié Du Bocage

[64]

Carte de la France divisée en 86 départements et en 21 divisions militaires

[65]

avec les principaux cours d’eau, chaînes de montagnes, etc., par Joseph Langlois Lithographe ; Jean-Denis Barbié du Bocage (1760-1825). Firmin-Didot. Lithographe dir. 25 lieues

[66]

Bassin d’Arcachon, la Tete de Buch, Belin

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84908165.r=langlois?rk=321890;0 [67]

https://www.geographicus.com/P/AntiqueMap/francedepartments-bocage-1852 [68]

 

1834 – France politique, Frère de Montizon

[69] [70] [71]

[72]

Carte figurative de la France politique en 1834

Armand-Joseph Frère de Montizon (1790-1859).

Les élections législatives ont lieu le 21 juin 1834. Elles sont consécutives à une dissolution de la Chambre des députés prononcée par Louis-Philippe afin de réduire la représentation de l’opposition républicaine, laquelle est suspectée de soutenir des troubles dans le pays. La majorité orléaniste sort confortée du scrutin.

Conformément à la charte de 1830, les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à trois tours dans l’une des 459 circonscriptions définies par le redécoupage de 1831. Le suffrage est censitaire, et le corps électoral compte 171 015 inscrits.

Il y a 129 212 votants, soit 75,56 % de participation.

         Parti de la Résistance  89 885 voix     69.56% 320 sièges

            Parti du Mouvement    21 073             16.30%                       75

            Tiers Parti                    14 036             10.87%                       50

            Légitimistes                 4 218               3.26%              15

[73] [74]Pour le département de la Gironde, sont élus :

Théodore Ducos ; Étienne Amateur Hervé ; Claude Eugène Bouthier démissionne en 1835, remplacé par Charles de Bryas ; Pierre-François Guestier ; Jacques-Henri Wustenberg ; Théodore Martell ; François Roul ; Antoine Jay ; Honoré Landoald Aubert

La chambre sera dissoute par Louis-Philippe le 3 octobre 1837.

Armand Joseph Frère de Montizon, né le 8 janvier 1790 à Paris, où il est mort le 28 février 1859 ; fils de René-Alexandre-François Frère de Montizon, architecte chargé de la démolition de la Bastille.

Armand Joseph est un chirurgien, militaire. Imprimeur lithographe “Professeur de sciences en l’Université” de Paris entre 1818 et 1847, il obtient un brevet d’imprimeur lithographe le 8 janv. 1821. Auteur en 1825 de “Petit Cours de morale dédié à l’enfance, recueil d’écritures diverses, autographiées et graduées à l’usage des écoles de lecture”.

Il est connu pour être l’auteur de la première représentation cartographique de données par points. Cette carte publiée en 1830 et intitulée Carte philosophique figurant la population de la France représente la population française par département. Elle constitue le premier exemple français de carte démographique. Cette représentation cartographique de la démographie par un système de points est reprise 30 ans plus tard par Thure Alexander von Mentzer pour représenter la population dans la péninsule scandinave3.

La carte par points est reprise un peu plus tard par John Snow pour étudier l’épidémie de choléra à Londres.

Armand Joseph  exerce jusqu’en 1840 au moins. Son brevet est annulé pour non-exploitation le 18 fév. 1856. Décédé à Paris en fév. 1859

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8440986s.r=%22Cartes%20%C3%A9lectorales%22?rk=171674;4 [75]

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_fran%C3%A7aises_de_1834 [76]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_d%C3%A9put%C3%A9s_de_la_Gironde#IIIe_L%C3%A9gislature_(1834-1837) [77]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armand_Joseph_Fr%C3%A8re_de_Montizon [78]

1837 – Élections législatives

Les élections législatives ont lieu le 4 novembre 1837 à la suite de la dissolution de la chambre sortante par le Roi Louis-Philippe Ier le 3 octobre précédent. Il s’agit de conforter son président du conseil, le comte Mathieu Molé, en proie à de vives contestations au sein de la majorité parlementaire orléaniste et animées notamment par son prédécesseur Adolphe Thiers.

Conformément à la charte de 1830, les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à trois tours dans l’une des 464 circonscriptions définies par le redécoupage de 1831. Le suffrage est censitaire, et le corps électoral compte 198 836 inscrits.

Il y a 151 720 votants, soit 76,30 % de participation. Ce scrutin donne quasiment les mêmes résultats qu’aux élections de 1834 ; seul le recul des doctrinaires au profit du Tiers parti est significatif.

Orléanistes                     54 922        36.21%       168 sièges

 Parti du Mouvement    46 426        30.60%       142

 Parti de la Résistance   20 937        13.79%       64

 Tiers Parti                    18 358        12.07%       56

 Républicains                6 220          4.09%         19

 Légitimistes                 4 855          3.23%         15

En Gironde, sont élus : Joseph Henri Galos ; Théodore Ducos ; Édouard Lelièvre de La Grange ; Jean-Baptiste Basile Billaudel ; Pierre-François Guestier ; Jean Isidore Partarrieu-Lafosse (démissionne en 1837, remplacé par Jean Louis Dussaulx) ; Jacques-Henri Wustenberg ; Théodore Martell ; François Roul.

Le recul des doctrinaires, exclus du gouvernement depuis le 15 avril 1837, conforte le ministère Molé, qui peut rester en place jusqu’en mars 1839, en partie grâce à une politique d’expédients.

L’absence de majorité est cependant fatale pour Molé, qui tombe sous les coups conjoints de la coalition de toutes les oppositions (radicaux, légitimistes, gauche dynastique, doctrinaires et les députés du Tiers fidèles à Thiers).

Les membres de la coalition sont incapables de se mettre d’accord une fois Molé tombé et le roi doit dissoudre la chambre le 2 février 1839.

Sources : Rois et Présidents

La Presse du 14/11/1837 donne un tableau détaillé des élections

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_d%C3%A9put%C3%A9s_de_la_Gironde#IIIe_L%C3%A9gislature_(1834-1837) [77]

1839 – France électorale, Vello

[79]

[80]

France électorale divisée en arrondissem[en]ts ministériels et de l’opposition par Vello Geogra[p]he, Cartographe. Éditeur : Desglos (Paris)

[81]

Élections législatives françaises de 2 et 6 mars 1839

459 députés

Il y eut 201 272 votants.

Parti du Mouvement – François Arago,        105 265 voix, 52,29 %,     240 sièges

Parti de la Résistance – François Guizot,      87 352 voix, 43,36 %,       199 sièges

Légitimistes – Pierre-Antoine Berryer,            8 655 voix, 4,36 %, 20 sièges     

Gouvernement Louis-Mathieu Molé, Orléanistes        

Les élections législatives ont lieu les 2 et 6 mars 1839, à la suite de la dissolution de la chambre sortante par le Roi Louis-Philippe Ier. Elle fait suite à la démission du comte de Molé, jusqu’alors président du conseil, vivement attaqué au sein même de la majorité parlementaire orléaniste. À travers lui, c’est l’interventionnisme jugé excessif de Louis-Philippe dans la conduite des affaires du gouvernement qui est en cause. Le Roi pressent le maréchal Soult mais celui-ci est dans l’incapacité de constituer une majorité parlementaire solide autour de lui. C’est pourquoi la dissolution de la Chambre est prononcée. L’opposition républicaine est rejointe pour l’occasion par certaines personnalités orléanistes influentes (Adolphe Thiers, François Guizot) qui reprochent aux ministres de laisser le Roi s’exposer.

Conformément à la charte de 1830, les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à trois tours dans l’une des 459 circonscriptions définies par le redécoupage de 1831. Le suffrage est censitaire.

Sont élus en Gironde : Joseph Henri Galos ; Théodore Ducos ; Édouard Lelièvre de La Grange ; Étienne Amateur Hervé ; Jean-Baptiste Basile Billaudel ; Pierre-François Guestier ; Jacques-Henri Wustenberg ; Louis Théodore de Lasalle ; Théodore Martell ; François Roul

Ne soutenant pas la majorité, le Roi Louis-Philippe Ier dissout la Chambre le 16 juin 1842.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53035390q.r=%C3%A9lectorale?rk=321890;0 [82]

1839 – France électorale, Frère de Montizon

[83]

[84]Carte statistique de la France électorale : (Chambre de 1839) par A. Frère de Montizon ; Dédiée à MM. les électeurs,  Armand-Joseph Frère de Montizon (1790-1859). Cartographe. Éditeurs : A. Frère de Montizon & V. Martenot (Paris)

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53035374p.r=montizon?rk=85837;2 [85]

1839 – France divisée en 86 départements, Hellrigel & Cie – Bassin d’Arcachon, la Tete de Buch

[86]

Carte de France divisée en 86 départements

par Hellrigel et Cie

[87]

Bassin d’Arcachon, la Tete de Buch

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53035271z [88]

1840 – France en 86 départements, Raynaud

[89]Carte de France divisée en 86 départements  

dressée par Raynaud (18..-18..? ; géographe). Cartographe

[90]

Bassin d’Arcachon, la Tete de Buch, le Barp, Andernos

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53035137m.r=87%20d%C3%A9partements?rk=236052;4 [91]

1840/ – France divisée en 86 départements, Drioux & Leroy

[92]France divisée en 86 départements

par Drioux & Charles Leroy, Jenotte graveur. Librairie classique d’Eugène Belin à Paris

Echelle [1:3 898 600] ; Légende reprenant les symboles utilisés pour représenter les chemins de fer, les canaux, les chefs-lieux, les archevêchés, les évêchés

[93]

Bassin d’Arcachon, la Teste, Leyre R.

https://donum.uliege.be/handle/2268.1/2432?locale=en [94]

1841 – France, Perrot

[95]

Carte pittoresque et maritime de la France indiquant la division politique et administrative…,

[96]

Bassin d’Arcachon, Tête de Buch, Chemin de Fer, Andernos

Aristide-Michel Perrot, (1793-1879) Cartographe, Bénard (18..-18..) Graveur

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53087652b.r=perrot?rk=278971;2 [97]

Voir aussi, la Carte encyclopédique de la France indiquant les productions de chaque departement… dressée par A. Perrot ; et J. Aupick en 1824.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53084729k/f1.item.r=perrot.zoom [98]

1841 – France (distances en km), Levasseur

[99]

[100]

Carte de la France, Suisse, Etats sardes, Belgique et pays limitrophes jusqu’au Rhin

nouvelle carte physique, administrative et routière, Victor Levasseur (1795-1862) & Ph. Rousseaut (18..-18..).

Échelles en lieues de poste, en milles d’Allemagne, Lieues d’Espagne, milles d’Italie, milles anglais et lieues de Paris. Première carte donnant les distances en kilomètres.

[101]

[102]Petit Bordeaux, Le Barp, Le Puy de Langubat, Belin, Le Muret, Lipostey, La Bouhere, Languillet, Laharrye, Lesperon, Castelz, Mayesc, Les Mons, St Vincent, Les Vagues et Ondres, Bayonne, Bidar et St Jean de Luz.

https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001775667 [103]

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53083119j/f1.item.r=levasseur [104]

1842 – Chemins de fer et canaux, Levasseur

[105]France, tableau général des chemins de fer et des canaux

dressée par Victor Levasseur (1795-1862). Ingénieur Cartographe 

la Teste de Buch

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53087465b.r=levasseur?rk=321890;0 [106]

1842 – Élections législatives

Élections législatives françaises de 1842 et Liste des députés de la Gironde pour la VIe législature de la monarchie de Juillet.

Joseph Henri Galos ; Théodore Ducos ; Édouard Lelièvre de La Grange ; André Feuilhade-Chauvin ; Étienne Amateur Hervé ; Jean-Baptiste Basile Billaudel ; Jacques-Henri Wustenberg ; Louis Théodore de Lasalle ; François Roul

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_d%C3%A9put%C3%A9s_de_la_Gironde#IIIe_L%C3%A9gislature_(1834-1837) [77]

https://www.wikiwand.com/fr/Liste_des_d%C3%A9put%C3%A9s_de_la_Gironde [107]

1843 – France divisée en 86 départements, Dufour

[108]

Carte de France divisée en 86 départements comprenant les chefs-lieux de sous-préfecture, les cantons et les villes principales

Auguste-Henri (Alphonse) Dufour (1798-1865) Cartographe ; Guillaume Laguillermie, (1805-1870). Graveur

[109]

Bassin d’Arcachon, la Teste de Buch, Andernos, Leige, le Porge

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53100224v/f1.item.r=alphonse [110]

1843 – France divisée en 86 départements, Vuillemin

[111]

Carte géographique ancienne de France, Bassin d’Arcachon, Teste de Buch

avec noms en français dressée par le géographe Alexandre Vuillemin en 1843 extraite de son “Atlas universel de géographie ancienne et moderne à l’usage des pensionnats”. Le titre original de cette carte est “La France divisée en 86 départements”.

Cet atlas était initialement monochrome mais son premier propriétaire a réhaussé manuellement en couleur les frontières ou limites administratives.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Carte_France_Vuillemin_1843.jpg [112]

http://www.cartesfrance.fr/histoire/seconde-troisieme-republique/departements-France-1843.html [113]

1846 – Élections législatives

Élections législatives françaises de 1846 et Liste des députés de la Gironde pour la VIIe Législature (17/08/1846-24/02/1848)

Joseph Henri Galos ; Théodore Ducos ; Étienne Mazet ; Adolphe Blanqui ; Dominique de Bastard de Saint-Denis ; Édouard Lelièvre de La Grange ; André Feuilhade-Chauvin ; Jean-Baptiste Basile Billaudel ; Jean Édouard Lawton ; François Roul

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_d%C3%A9put%C3%A9s_de_la_Gironde#IIIe_L%C3%A9gislature_(1834-1837) [77]

1847 – Atlas National Illustré des 86 Départements, Levasseur

[114] Atlas National Illustré des 86 Départements et des Possessions de la France Divisé par Arrondissements, Cantons et Communes

avec le tracé de toutes les routes, chemins de fer et canaux Dressé d’après les Travaux du Cadastre du Dépôt de la guerre et des Ponts et Chaussées, par Victor Levasseur (1795-1862) Cartographe ; Gravé sur acier par les meilleurs artistes.

[115]

[116]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[vue n° 83] – Bassin d’Arcachon, C. Ferret, I. de la Teste, la Teste de Buch, Cazau, Etang de Cazau, Canal, Guian, le Teich, Leyre R. le Canau R., Mios, Salles, Lugos, Belin, Beliet, le Barp, Chemin de fer de Bordeaux à la Teste, Biganos, Audenge, Lanton, Andernos,  Moulin d’Arès, Arès, Leige, Et. Du Petiq, Et. du Pallou, le Porge, Etang du Porge

Victor Levasseur est surtout connu pour son Atlas National Illustré des 86 Départements et des Possessions de La France, ou sont représentés les départements français ainsi que les colonies françaises d’Amérique, d’Afrique, d’Asie.

Page titre de l'”Atlas National illustré” de Victor Levasseur, publié par A. Combette entre 1847 et 1854. “Dressé d’après les travaux du Cadastre du Dépôt de la Guerre et des Ponts-et-Chaussées par Victor Levasseur, Ingénieur Géographe attaché au Génie du Cadastre et de la Ville de Paris. Gravé sur acier par les meilleurs artistes.” Gravure signée en bas à droite “Eug. Duchez”. Le titre est entouré de figures historiques (Charlemagne et Napoléon Ier) et allégoriques et de 2 scènes de bataille.

Son travail de cartographie est apprécié pour les décorations caractéristiques entourant les cartes plutôt que pour le détail des cartes elles-mêmes.

Précieux témoignage du XIXe siècle, les cartes coloriées à la main sont entourées de gravures indiquant statistiques, notes historiques et illustrations caractéristiques des départements. Sur ces cartes sont représentées les routes, voies ferrées et voies d’eaux. Par ailleurs, les départements sont divisés en arrondissements, cantons et communes. Ce travail est réalisé d’après les Travaux du Cadastre du Dépot de la Guerre et des Ponts et Chaussées. Imprimé à plusieurs reprises entre 1838 et 1870, cet ouvrage est essentiellement utilisé dans les mairies.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b525121121/f83.item.r=levasseur [117]

https://www.livre-rare-book.com/search/current.seam?reference=&author=&title=planisphere&description=&keywords=&keycodes=&ISBN=&minimumPrice=0.0&maximumPrice=100000.0&minimumYear=0&maximumYear=0&sorting=RELEVANCE&bookType=MAP&ageFilter=ALL&century= [118]

Les départements aujourd’hui

Depuis1790, les limites territoriales des départements métropolitains n’ont pas beaucoup été modifiées, hormis plusieurs divisions au fil des années :                   

Une carte des départements français d’aujourd’hui n’est guère différente de celle du 26 février 1790, date à laquelle les noms et limites des 83 départements français sont pour la première fois fixés. Ainsi :

– la Corse a été divisée en deux en 1793, refondue en 1811 puis redécoupée en 1973 -> + 1

– les villes de Montbéliard (alors au Wurtemberg) et Mulhouse ont été intégrées dans le Doubs et le Bas-Rhin -> +0

– le Vaucluse a remplacé le Comtat Venaissin et Avignon en 1793 -> +1

– les Alpes Maritimes n’ont été créés qu’avec le Comté de Nice et une partie du Var, en 1793 -> +1

– la Savoie (appelée d’abord “Mont Blanc”) et la Haute-Savoie (“le Léman”) ont été intégrées respectivement en 1793 et 1798 -> +2

(Ces départements ont disparu du territoire national en 1815 pour réapparaître en 1860 avec une renumérotation des départements).

– le Tarn-et-Garonne n’est créé qu’après1790, au nord de la Haute Garonne -> +1

– le Rhône et Loire ne faisait qu’un département en 1790 -> +1

– le Territoire de Belfort (intégré dans un premier temps dans le Haut-Rhin) n’est autonome qu’en 1871 ; après la première guerre mondiale, en 1922, n’est pas réintégrée dans son département d’origine et se voit attribuer le numéro 90 -> +1

– la Meurthe et Moselle a été créée, et la Meurthe a disparu suite à l’occupation par l’Allemagne de la Lorraine ->+0

– En 1968, les 7 départements de l’Ile de France ( Paris, les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d’Oise) ont remplacé les 2 de la Seine-et-Oise et de la Seine -> +5

Ce sont donc aujourd’hui 96 départements métropolitains qui remplacent les 83 d’origine.

Quatre départements d’outre-mer ont été créés en 1946, Mayotte devient en 2011 le 5ème département d’outre mer.

La France compte donc aujourd’hui 101 départements.

voir http://revolution.1789.free.fr/page-4.htm [119]

En savoir plus:

http://www.cartesfrance.fr/histoire/seconde-troisieme-republique/departements-France-1843.html#ixzz6ymoskEHS [120]

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