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1904 – Le canal et les Lalanne

Par manque d’entretien et de rentabilité, la navigation sur le Canal cesse vers 1859 et « La Compagnie d’exploitation des Landes de Bordeaux » est déchue de ses droits.

En 1890, la Préfecture des Landes met aux enchères publiques, sans succès, cette ancienne concession. Le 30 juin 1904, la famille Lalanne rachète ce domaine pour un prix dérisoire, lors d’une troisième enchère (« mise à prix 5 000 f, les travaux avaient coûté 1 500 000 f »).

Né à Biscarrosse le 14 novembre 1852, Édouard Lalanne, « courtier en propriétés » n’est pas un personnage banal. Sans fortune personnelle, il vit à sa guise, avec sa famille, sans se soucier du qu’en dira-t-on, dans la demeure de Sanguinet, construite en 1900, la « Villa du Lac ».

Édouard Lalanne profite sans vergogne de la fortune de sa femme, née Anne-Marie Legallais, l’arrière-petite-fille de François Legallais.

Sa fille Marguerite veut vivre en union libre ? Pourquoi pas ? En 1905, elle fait un enfant, Pierre, né hors mariage ? Et alors ? C’est dans l’air du temps.

Et c’est ainsi que l’acte d’achat de la concession du canal est établi, non pas au nom d’Édouard Lalanne, mais à ceux de Madame Édouard Lalanne et Mademoiselle Marguerite Lalanne (elle finira par épouser, en 1912, le père de son enfant, Urbain Triscos, maire de Sanguinet).

Le territoire sud du Canal, avec tous les droits y afférents lui valent, dans les années suivantes, des difficultés avec la municipalité de La Teste et les utilisateurs du canal des usines, par exemple, le 26 avril 1922, Édouard Lalanne déclare à la mairie de La Teste qu’ « un groupe important de propriétaires cultivateurs de La Teste et Gujan-Mestras, impressionné par la perte de récolte de l’an dernier, à cause de la longue et persistante sécheresse, me demande d’intervenir pour lui donner de l’eau du canal pour l’irrigation des propriétés cultivées. Ces cultivateurs savent que j’ai fait acheter à Madame Urbain Triscos, ma fille, par ma femme, les chutes d’eau des 4ème, 5ème, 6ème écluses de l’ancien canal de navigation, dit d’Arcachon. Malheureusement par suite du barrage illégalement établi il y a 3 ans à la 8ème écluse par le service hydraulique en tête de la 8ème écluse, ce canal ne reçoit plus d’eau venant du lac de Cazaux, nous ne pouvons disposer, et encore qu‘en partie, de l’eau des sources qui se lèvent dans le lit du canal ».

Madame Lalanne offre le tronçon nord du canal à Antoinette, sa seconde fille et lui fait construire, en 1905, la « Villa du Canal ». Elle l’habitera avec son mari, un chanteur lyrique nommé Marcellin Cazauran. À son décès, vers 1912-1913, elle sera inhumée dans la propriété, sur le côté est du Canal, au niveau de l’actuelle passerelle de La Chêneraie.

Les Allemands détruisent sa tombe pendant la seconde Guerre mondiale. Pierre Carnus, dans ses mémoires, parle de cette tombe en l’attribuant à Édouard Lalanne, ce qui est faux ; les restes d’Antoinette sont exhumés vers 1956-1958 et transportés à la fosse commune du cimetière du Fin[1] [1], à Gujan (Précisions apportées par Mesdames Espagnol, petite-fille et arrière-petite-fille consanguines d’Édouard Lalanne).

Le couple Lalanne, achète des terrains dans le quartier de Bergantade, à La Hume et y construit une maison qui existe toujours en face de l’aérodrome de Villemarie.

Le 10 septembre 1911, on peut lire dans le testament de Mme Lalanne en date du 22 mai 1910 devant Me Dupin notaire à Gujan-Mestras : « Je soussignée Anne-Marie Legallais, propriétaire, épouse Édouard Lalanne, je lègue à mon mari une pension alimentaire et viagère de 150 f par mois qui sera servie solidairement par mes deux filles et un droit au logement dans la villa du Canal et un cabinet d’affaire dans l’immeuble d’Arcachon au n°19 de l’avenue Lamartine » (archives personnelles de Madame J. Espagnol.)

Devenu veuf, Lalanne se remarie en 1916 avec une personne de 33 ans sa cadette, dont il aura une troisième fille ; la descendance d’Édouard Lalanne devient, très compliquée : cette troisième fille, de 39 et 40 ans plus jeune que ses aînées et son arrière-petite-fille Triscos épouseront deux frères…

Édouard Lalanne décède le 15 octobre 1928 et repose dans le jardin où sa tombe se voit fort bien depuis la route des Lacs.

C’est la partie « Antoinette Lalanne », avec la villa du Canal, d’une superficie de 18 ha, que le bordelais Gabriel Faret, fabricant de cirés et d’imperméables, achète en 1917.

Les Faret originaires de Nantes où ils sont charpentiers de navires au XVIIIe siècle, s’installent dans le Béarn. Gabriel, né en 1882 d’un père batelier sur la Garonne, arrive à Bordeaux à la fin du XIXe siècle. Il apparaît sous la mention de mécanicien dans les années 1905 (Archives Commerciales de la France). Il possède alors un garage au 31 Cours Saint-Jean (actuel cours de la Marne). Quelques années plus tard, en 1909, il est cité comme fabriquant de cycles. À cette activité s’ajoute celle de vendeur de machines à coudre, voitures d’enfants et armes. Ces activités sont généralement liées, comme en témoigne le titre de la publication « Annuaire Général de la Vélocipédie, des machines à coudre et des industries qui s’y rattachent ».

Les ateliers Faret sont alors installés 7, 8 et 10 rue Moreau, juste à l’arrière du bâtiment abritant le magasin et les bureaux aux 29 et 31 cours Saint-Jean. Gabriel Faret ouvre ensuite un autre magasin d’exposition, 224 rue sainte-Catherine (actuellement entrée secondaire du lycée Montaigne), avant de déménager de l’autre côté de la place de la Victoire, 69-71 Cours Pasteur.

Au début, Gabriel Faret est constructeur de cycles et sa production a beaucoup de succès car il fabrique une fourche spécifique, très solide, constituée de deux tubes associés. Lorsqu’il se lance dans la production de motocyclettes qui nécessite des tubes de calibre différent, il assemble des éléments venant de divers constructeurs. À Bordeaux, seule la marque Motobloc fabrique tous ses éléments. Les premières motos Faret sortent de ses ateliers en 1927 et cette production restera très limitée.

Les premiers vélos Faret portent un logo reporté, fragile, puis une plaque émaillée avant de recevoir une plaque de cadre en laiton gravé, peint en noir puis poncé pour faire apparaître les lettres dorées. Sur la plaque, se distinguent quatre trous préparés. Seulement deux (en haut et en bas) sont percés pour les motocyclettes alors que sur les vélos, la plaque est fixée avec quatre vis. Si le premier logo représente un coq dominant les initiales GFJ (Gabriel Faret Jeune) sur les rayons d’une roue de vélo, c’est ensuite un isard bondissant, allusion aux Pyrénées, qui devient l’emblème de la marque.

La production de motocyclettes reste rare comparée à celle des cycles, activité qui fera la réputation des établissements Faret. La presse se fait l’écho des succès des coureurs participant aux compétitions sur vélo Faret et pneumatiques Russell. Ainsi en 1913, lors du premier Paris-Bordeaux, quatre coureurs sont engagés sur Faret-Russell dont Lague qui arrive en quatrième position. En 1921, ce sont trois coureurs, Cantou, Fontan et Piquemal qui se distinguent lors du circuit du Marensin ; Fontan collectionnera les victoires sur son vélo Faret comme Beffarat en 1924 sur le sixième circuit de Paris.

Selon les sources familiales, Gabriel Faret est l’un des premiers sponsors du Tour de France et l’organisateur de la course de vélo Bordeaux-Arcachon qui passe devant sa villa du Canal à la Hume. Dans cette propriété, achetée en 1917, Gabriel Faret reçoit les personnalités de passage. C’est là que, en tant que président d’honneur du syndicat d’initiative La Hume-Meyran, il organise une fête mémorable pour commémorer l’affiliation à l’Union des Fédérations des Syndicats d’Initiatives de France, des Colonies et Protectorats en 1927, fête qu’il réitèrera en 1928 et 1929.

À cette époque, Gabriel Faret est également connu comme fabricant de cirés et d’imperméables. Complétant la gamme sport et chasse, il s’est lancé dans la fabrication de vêtements conçus pour affronter la pluie et crée les premières pèlerines en coton caoutchouté pour faire du vélo.

En 1925, il déménage son atelier de confection du 10 place Amédée-Larrieu au 7 rue d’Alembert où il fait venir des tissus manufacturés par la Société Chimique du Caoutchouc, installée à la Plaine Saint-Denis ; encore aujourd’hui, les inscriptions « Faret » sur la façade du 7 rue d’Alembert témoignent de son activité.

L’activité textile perdure sa mort en 1942, lorsque sa seconde épouse, Lucette, prend la direction de l’entreprise. Leur fils Michel (né en 1932) entre dans l’entreprise dans les années 50 et lui donne une grande expansion dans les années 70, employant alors jusqu’à 500 ouvriers dans son usine d’Artigues.

Le nom du fondateur se perpétue aujourd’hui, au-delà de nos frontières, avec son petit-fils Daniel designer dans le monde de la mode.

Catherine Bonte

https://www.amis-musee-aquitaine.com/acquisitions-de-1994-%C3%A0-2019/2019-motocyclette-faret-1927/ [2]

Deux ailes latérales, celle de droite surmontée d’un étage, deux vérandas ouvertes joignant un avant corps central orné d’une grande porte, un agréable appareillage de pierres et de briques rouges, cette villa de style arcachonnais, réplique agrandie de la villa familiale de Sanguinet, veut avoir grand air. Il n’est pas étonnant que le petit miroir d’eau, agrémenté d’une fontaine, placé entre la maison et la route de Bordeaux à Arcachon, devienne, par inflation verbale, un lac pour les Humois.

En quelle occasion, le propriétaire a-t-il flanqué sa monumentale entrée d’une paire de statues d’hommes en armes s’appuyant sur de lourdes francisques ? Il s’agit probablement de personnages africains, réminiscence de la récente « Exposition Coloniale » de Paris, ce détail anachronique n’apparaissant que sur les cartes postales des années 1930.

Après l’Armistice, sous l’impulsion de Frédéric Lestrade, propriétaire des « Genêts », La Hume, qui possède quelques belles demeures dont la villa Lestout et la villa « Sans-Souci », habitée depuis 1915 par l’infante Eulalie d’Espagne, se transforme et s’ouvre au tourisme. Gabriel Faret accepte de devenir le Président d’honneur du « Syndicat d’initiative La Hume-Meyran » qui est créé en 1927. Son rôle y fut purement représentatif.

Le 11 juillet 1927 l’affiliation à « l’Union des Fédérations des Syndicats d’Initiative de France, Colonie et Protectorats » (sic) est effective. Pour fêter cette adhésion, Gabriel Faret organise une fête magnifique dans le parc de sa villa. On peut en lire le commentaire élogieux paru dans « Le journal d’Arcachon » du 17 août 1927. On y parle de « plafond électrique », de « feu d’artifice d’une durée d’une heure », de « concert donné par l’Orphéon d’Arcachon et l’Harmonie Saint-Michel », suivi d’un bal avec « l’orchestre Fraîche ».

Dans ses mémoires, écrites en mars 1978, Pierre Carnus nous fait revivre cette journée mémorable. « Je me souviens de la première fête donnée par le S.I et le propriétaire du lieu. Les peupliers et les carolins qui entourent le lac, devant le Camping (de la Chêneraie), étaient reliés par des guirlandes et des lanternes vénitiennes, ainsi que des centaines de lampions rouges qui se reflétaient dans le lac me paraissaient une féerie. À cette époque la circulation n’était pas celle que nous connaissons maintenant et des centaines de personnes se massaient sur le bord du chemin de fer pour assister au feu d’artifice qui nous paraîtrait bien maigre aujourd’hui, mais qui donnait alors une joie sans pareille à tous ceux qui avaient la chance d’y assister. Et tout cela est encore bien vivant dans mon souvenir ».

La même fête se répète avec toujours autant de succès en 1928 et 1929, mais en 1930, la circulation automobile devenant (déjà) importante, il est décidé, afin d’éviter tout risque d’accident sur la route nationale, d’organiser une fête vénitienne sur le Canal à la place du feu d’artifice tiré sur la pièce d’eau.

Tous les étés, Gabriel Faret a à cœur de recevoir dans sa villa les personnalités de passage à La Hume. Sous le titre « Une belle manifestation touristique à La Hume-Meyran » le journal « La France » du 4 mai 1930 écrit à propos de la visite de M. le procureur honoraire Maxwell, président du SI de Bordeaux, de Maurice Martin et de plusieurs autres personnalités régionales : « À l’issue du banquet les visiteurs se sont rendus dans la belle propriété de M. Faret et ont fait une merveilleuse promenade sur les bords du Canal, dont ils ont apprécié le calme et la beauté. M. et Mme Faret ont eu l’amabilité d’offrir dans leur salon une dernière coupe de champagne ».

Gabriel Faret est souvent en lutte avec les blanchisseuses qui s’installent en bordure du canal des usines pour rincer le linge provenant des hôtels arcachonnais. Il n’est pas non plus très tendre avec les braconniers qui viennent tendre des pièges ou pêcher dans ses eaux. Une exception cependant pour le jeune Pierrot Carnus, toujours lui, qui nous explique sa façon de pêcher : « À propos de pêche, je me souviens d’avoir fait un jour l’étonnement de Monsieur Faret. Je pêchais le brochet au lacet, avec un bambou, 50 à 60 cm de corde fine, le nylon n’existait pas encore, et un fil de fer d’une fiche de bagages que j’allais demander au chef de gare. J’en faisais un nœud coulant. Les brochetons qui attendaient leur proie en bordure du canal en somnolant étaient visibles, il suffisait de passer doucement toujours par-devant, de placer le lacet par-dessus leur tête et une fois celle-ci engagée, on tirait fort et le brocheton était pris…

Monsieur Faret arrivé le samedi après-midi, venait me chercher pour me regarder faire et repartait avec la friture offerte, stupéfait, du moins la première fois. »

En 1928, comme le montre la carte postale du Testerin Gaby Bessière, le propriétaire des lieux, peut-être excédé par les blanchisseuses et les braconniers, chasseurs ou pêcheurs, a l’idée de mettre en vente, par lots, une partie de sa propriété. Il n’y aura pas d’acquéreurs et la vie continue normale et paisible, avant le grand chambardement de la guerre.

En juin 1940, les Allemands aussitôt arrivés s’empressent de réquisitionner le domaine pour leur usage personnel, avant de dynamiter la maison pour construire la position défensive présente sur cette partie du canal. Les anciennes écluses sont détruites et remplacées par des barrages en palplanches (neufs seuils de palplanches métalliques fixes) destinés à déverser les eaux du lac de Cazaux (dont l’altitude est de 20 mètres supérieure à celle du Bassin) dans la plaine, pour utiliser le canal comme frontière infranchissable en cas de débarquement allié sur la côte landaise.

D’après Philippe Jacques « ces ouvrages semblent avoir été édifiés en plusieurs étapes, et avoir subi deux numérotations différentes en fonction de l’évolution du système défensif allemand dans le courant des années 1943 et 1944. La villa a été détruite pour faire place à un bunker de casernement de type R621 qui a été lui-même camouflé en villa, ce type d’ouvrage a été installé dans notre région courant 1943 ».

Ce que complète Marc Mentel : « La position du canal de La Hume porte la nomenclature Ar.234.

Le bunker édifié à la place de la villa est du type 621 (structure utilisée par l’armée de terre allemande à partir de l’automne 1942). Cet abri de casernement pour un groupe de combat de 10 hommes a la particularité d’être équipé d’un puits intérieur. Son numéro dans la position est le 02.

(Un bunker de tir était situé de biais, légèrement en arrière, il abritait un canon de défense antichar qui balayait la route Arcachon Bordeaux) ».

Ce blockhaus a la particularité d’être camouflé de façon très adroite en maison d’habitation avec portes et fenêtres en trompe-l’œil. Volets brun rouge, vitres et rideaux simulés aux fenêtres. Il ne semble pas exister de document photographique de cette époque.

Le 8 juin 1959, la municipalité Pouget achète le domaine à Madame Faret pour la somme de 11 500 000 f et entreprend de gros travaux pour l’aménager en camping. Les abords des bunkers sont remblayés et nivelés et une maison pour le gardien juchée sur la structure. L’inauguration a lieu le 8 août 1959. Voici ce qu’on peut en lire sur le « Bulletin Municipal de Gujan-Mestras » en date du 2e trimestre 1964 : « Camping Municipal « La Chêneraie » vaste propriété de presque 20,20 ha ayant en son centre un plan d’eau (canal) de 6 ha ; plantée de pins maritimes, chênes, érables, acacias, tilleuls, peupliers, saules, vernis du Japon, sapins, cyprès de Lambert etc. Au centre sur toute sa longueur, 2,200 km, le canal reliant l’étang de Cazaux au Bassin d’Arcachon vient y trouver son aboutissement. »

Bien des années plus tard, en 1987 sous la Municipalité Bézian, le camping municipal est déplacé vers la plage au quartier « Verdalle ». Non sans remous !

Le 9 juillet 1985 paraît dans Sud Ouest un article ravageur, “Port Grimaud sur les bords du Canal ?”,  signé Serge Ledoux : «  Un avant-projet est à l’étude chez l’architecte bordelais Perrier. Le camping de La Hume, vieillot, disparaîtrait. Un autre serait créé à Verdalle, près de la plage. À sa place, côté avenue Sainte-Marie, un grand parc boisé, non constructible, non carrossable. Côté Clair-Bois, des maisons style Port Grimaud, les pieds dans l’eau, “très chic”. » La réaction négative est immédiate ; deux associations de défense voient le jour, plus d’un millier de pétitions sont signées.

La municipalité recule, fait étudier un autre projet par l’architecte Mazière. Plus question de “pieds dans l’eau en bordure du canal ou au bord d’un lac créé par dérivation du canal”. Mais, pour financer le nouveau camping de Verdalle, a lieu une transaction d’échange de terrains avec Khélus, auquel a été concédée une bande de terrain permettant l’installation de mobil-homes et autres bungalows. “Les fondrières de la partie ouest seront comblées et c’est là, sur 700 mètres environ, que s’égrènera peut-être quelques groupes (cinq ou six) de cinq ou six maisons chacun […]. Sans terrain. Disposées en arc de cercle ou selon un dessin géométrique plaisant”. (Journal Sud Ouest décembre 1985).

[3]

Sous la pression de l’opinion publique, seule la vente de terrains à Khélus sera effectuée et le domaine devient, « Le parc de la Chêneraie », une splendide coulée verte que les communes avoisinantes envient.

Bien intégrée dans un ensemble paysagé avec goût, complètement recouverte de lierre, la casemate sert actuellement de fondation à une terrasse qui surplombe la pièce d’eau restée intacte et permet de contempler le Port de La Hume et les aménagements de la plage.

Nombreux sont les habitués, amateurs du parc de « La Chêneraie » qui, je le pense, ignorent toujours le passé heurté, difficile, dramatique, mais aussi romantique et parfois festif, de leur lieu de promenade favori…

 

« Le Parc de la Chêneraie jadis, naguère et maintenant », Jacqueline Broustey-Parson, Bulletin de la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch n° 132 – 2e trimestre 2007

 

https://www.shaapb.fr/le-parc-de-la-cheneraie-jadis-naguere-et-maintenant/ [4]

[1] [5] – Il existe trois cimetières à Gujan-Mestras :

Le cimetière de l’Église 18, Avenue de l’Église derrière l’Église Saint-Maurice.

Le cimetière du Fin 23, Avenue de Césaré.

Le cimetière de la Forêt 93, Avenue de Césarée.

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